GP2 – Berthon signe avec Trident Racing
Après une saison passée chez Racing Engineering, Nathanäel Berthon vient de signer in-extremis avec l'équipe italienne Trident Racing pour la nouvelle saison du GP2 Series
Après une saison passée chez Racing Engineering, Nathanäel Berthon vient de signer in-extremis avec l'équipe italienne Trident Racing pour la nouvelle saison du GP2 Series .
Hormis votre victoire à Lans‐en‐Vercors, dans le cadre du Trophée Andros électrique, on n’a guère entendu parler de vous cet hiver. Si bien qu’on n’espérait plus vous revoir en GP2. Et vous voilà sur la grille de départ, avec le n° 20 !
"Nous avons longtemps galéré pour réunir le budget, et encore n’y sommes‐nous pas parvenus en totalité", explique Berthon. "A un certain moment, j’ai même envisagé de courir dans d’autres catégories, comme l’Endurance… Pourtant, physiquement, j’ai continué à me préparer comme un fou, cela pouvait toujours servir, quelle que soit la formule. J’ai traversé des périodes de doute, avec toujours les GP2 en tête malgré tout. La délivrance est survenue il y a peu de temps, sous la forme de cet accord dont nous nous réjouissons avec le Trident Racing."
Votre premier contact avec eux remonte aux essais de Jerez,fin février ?
Oui. Parmi lesformations ayant encore des baquets disponibles à ce moment‐là, Trident nous paraissait être la plus compétitive et la mieux armée pour me permettre de bien jouer ma carte.De leur côté, ils avaient envie que je sois dans la voiture, et ils ont attendu que je réunisse les conditions pour les rejoindre.
Le courant est passé tout de suite en quelque sorte ?
Trident Racing est une vraie famille, dans laquelle je me sens écouté et soutenu. Nous avons eu dès le départ un réel échange qui j’espère va me permettre de progresser rapidement. En trois jours et pas mal de briefings et de débriefings, j’ai énormément apprissurle plan technique, etils ont été satisfaits demesretours dans ce domaine.
Quel est votre objectif pour Sépang ?
C’est ma deuxième année… une place dans le top 5 voire sur le podium devrait être envisageable. Il est vrai que les essais hivernaux ne m’ont pas permis de me situer jusqu’ici : je n’ai participé qu’à ceux de Jerez, etje n’ai pas pu rouler à Barcelone faute de budget. Mais en même temps, je me souviens que Luis Razia, qui a terminé 2 e au championnatl’an passé, avait eu des essais d’intersaison catastrophiques…
Cette fois, vous ne partez pas en terrain inconnu !
Cela va me changer par rapport à la saison dernière. Sépang est un circuit sur lequel je me sens plutôt à l’aise. Au sortir de l’hiver européen, l’immersion brutale dansla chaleur et l’humidité de l’Asie du Sud‐Est procure un sacré choc thermique, maisje m’y fais bien d’habitude. L’inconnue se situe plutôt au niveau des nouveaux pneumatiques. Il n’y a pas beaucoup d’essais, il va falloir s’adapter très vite à ces températures bien plus élevées qu’à Jerez ou Barcelone.
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