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GP2 - Adrian Quaife-Hobbs : "Les gens se souviennent de vos dernières courses"

Champion en titre d’Auto GP, Adrian Quaife-Hobbs dispute sa première saison en GP2 Series

Champion en titre d’Auto GP, Adrian Quaife-Hobbs dispute sa première saison en GP2 Series. Après un début d’année chez MP Motorsport, le Britannique a rejoint depuis le meeting hongrois l’équipe Hilmer Motorsport. Quaife-Hobbs est revenu en exclusivité pour ToileF1 sur ses premiers mois dans l’antichambre de la Formule 1.

Intégrer le GP2 était un cheminement logique, mais c’est bien sûr difficile : la manière d’aborder les courses est complètement différente. Chacun sait que la première saison de GP2 est difficile. Il n’est pas possible d’arriver et de s’attendre à dominer de la même manière que l’an passé”, confie Adrian Quaife-Hobbs.

Dans l’ensemble, on a eu un début de saison difficile, dans une toute nouvelle équipe. J’ai changé d’équipe, mais elle aussi vient d’arriver. Pourtant, les ingénieurs ont de l’expérience, ils sont là depuis longtemps. J’ai retrouvé un ingénieur que j’ai rencontré lors de mes premiers essais en Auto GP en 2011. L’opportunité s’est simplement présentée, cela faisait sens pour les deux parties de la saisir !

Si Adrian Quaife-Hobbs fait rarement les gros titres, le Britannique est issu d’une famille baignant dans le sport automobile depuis longtemps. La société familiale Quaife Engineering est spécialisée dans les transmissions et son cousin Phil Quaife court en GT.

J’ai toujours été déterminé pour courir en karting, mais mes parents ne souhaitaient pas vraiment me voir me lancer dans cette voie”, explique-t-il. “Mais bon, au fil des anniversaires, ce genre de choses, j’ai pu avoir un karting à onze ans. J’ai adoré le piloter, d’abord dans le jardin, puis une fois par mois, tous les quinze jours, chaque semaine et ainsi de suite jusqu’à devenir permanent.

Après des débuts discrets, Adrian Quaife-Hobbs se révélait dans sa deuxième année en GP3 Series, un temps prétendant au titre face à Valtteri Bottas en 2011.

Nous avons manqué de chance”, confesse-t-il. “Quelques problèmes de fiabilité nous ont affectés, nous nous qualifions généralement dans le top cinq. Nous pouvions encore prétendre au titre en fin de saison, mais au final j’ai terminé cinquième [ex-æquo avec Nico Müller, qui prenait la quatrième place au nombre des troisièmes positions, ndlr].

C’était malgré tout une bonne saison, où l’on a pu prouver un certain potentiel. C’est dommage, cela dit, d’avoir connu des courses comme celle de Spa-Francorchamps, où j’étais 2

e

avant un problème moteur. La course précédente, on n’avait pas pu prendre le départ en raison d’un autre problème de fiabilité. C’aurait pu être bien plus serré, c’est dommage que les choses se soient décantées ainsi”, déplore-t-il.

Dans la foulée de cette saison, le Britannique avait pu tester la Marussia pour avoir été le meilleur pilote de l’équipe Marussia Manor en GP3 Series.

L’expérience en F1 était super”, s'exclame-t-il. “Clairement, on en rêve tous. L’approche est très différente, beaucoup de monde travaille sur une seule voiture et le pilote a moins de marge de manœuvre sur ce point de vue. Il y a plus de gens qui s’occupent d’une même F1 que l’ensemble des mécaniciens de l’équipe !

Malheureusement pour Adrian Quaife-Hobbs, la relation avec Marussia s’arrêtait dans la foulée. “Mon arrivée en Auto GP n’était pas planifiée à l’avance. Bien sûr, avec Marussia j’ai débuté un programme de développement mais il fallait apporter de l’argent.

C’est pour cela que les pilotes ont changé. A l’époque, c’était Robert Wickens et moi qui étions soutenus. C’est tombé à l’eau, je suis donc passé par l’Auto GP et ça s’est plutôt bien passé pour moi”, rappelle-t-il.

La fin de saison d’Auto GP 2012 n’était pas aussi bonne que l’entame. Cela a-t-il nui à l’image à laquelle le Britannique pouvait prétendre, celle de dominateur incontestable et incontesté comme Romain Grosjean avait pu en bénéficier ?

A Curitiba et Sonoma, malgré de moins bons résultats, nous avions décroché la pole aux deux meetings avec un large écart face à la concurrence, près de six dixièmes à Sonoma par exemple”, précise-t-il. “Nous avons eu à Curitiba un long arrêt aux stands de trente secondes alors que nous étions en tête, ce qui nous a relégué sixième à l’arrivée.

En course 2, j’étais à nouveau en tête avec quinze secondes d’avance mais j’ai commis une erreur qui m’a fait me crasher à l’entrée des stands. A Sonoma, je pars en pole mais me fais sortir au premier virage. A la course suivante, on part seizième pour finir deuxième à l’arrivée. En comparaison, à Portimão, on était les plus rapides avec les meilleurs temps de chaque séance et les deux victoires en poche”, conclut-il.

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