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GP2 - Palmer : La longue interview

Leader du championnat de GP2, Jolyon Palmer est aujourd'hui un pilote accompli, qui a pris le temps de grimper les échelons des formules de promotion

Leader du championnat de GP2, Jolyon Palmer est aujourd'hui un pilote accompli, qui a pris le temps de grimper les échelons des formules de promotion. ToileF1 l'a rencontré pour comprendre comment le Britannique a réussi à atteindre ce niveau de performance.

En GP2, certains pilotes débutent sur des chapeaux de roues, mais Jolyon Palmer n'a pas fait partie de ceux-là. Pour autant, le pilote DAMS estime que l'important, c'est son niveau de jeu actuel : « De mon point de vue, le temps nécessaire pour être aux avant-postes importe peu. L'important, c'est le niveau atteint. N'oublions pas que des pilotes réalisent quatre saisons de GP2, sans obtenir de résultats », affirme-t-il.

Pour Jolyon Palmer, il n'était par ailleurs pas évident d'être aussi compétitif d'entrée de jeu en provenant du championnat de F2. « Effectivement, ma première année en GP2 était difficile, mais des problèmes que les gens ignorent sont intervenus. Egalement, je venais de la Formule 2 - le niveau était bien plus relevé en GP2. Pour réussir en GP2, il faut s'assurer que tout fonctionne bien. Après cette première saison difficile, j'ai beaucoup progressé. »

Une progression qui s'est clairement matérialisée au cours de la saison 2013. Un bond dans la hiérarchie qui n'a rien à voir avec le hasard : « L'an dernier, j'ai senti que j'étais capable de me battre pour le titre, mais j'ai connu un problème sur mon châssis pendant la première partie de saison. Après l'avoir changé, les résultats ont été bien meilleurs dès la Hongrie. J'ai gagné à plusieurs reprises, je me battais aux avant-postes... Sauf erreur de ma part, je ne pense pas qu'un autre pilote ait réussi à progresser de la sorte jusqu'à être régulièrement aux avant-postes, en remportant des courses », juge-t-il.

L'an passé, Jolyon Palmer était le coéquipier de Felipe Nasr, son dauphin actuel au championnat. Le Britannique ne boude pas son plaisir en évoquant son duel avec le Brésilien : « C'est très sympa de se retrouver devant lui au championnat cette année, mais aussi devant tous les autres ! Je savais que cette année, Felipe serait rapide comme nous étions équipiers l'an dernier. Il est resté dans la même équipe, Carlin, qui réalise du bon travail. Le championnat 2014 de GP2 me semble être le plus compétitif que j'ai connu, même si le niveau était déjà assez relevé en 2011 », rappelle-t-il.

« La grille comporte de bons pilotes débutants et expérimentés dans l'ensemble du peloton. Si Felipe est mon concurrent le plus proche au championnat, il reste encore 4 meetings à réaliser et Stoffel Vandoorne est également très compétitif, il est dans une bonne passe. Je me concentre sur ce que j'ai à faire, en essayant de donner le meilleur de moi-même. »

Si Stoffel Vandoorne a battu le Britannique à Spa-Francorchamps, Jolyon Palmer a notamment été très compétitif en qualifications. Il n'a cependant pas souhaité dévoiler le secret de l'équipe mancelle DAMS...

« Je ne peux pas vous le dire ! Ils sont très performants dans ce domaine, évidemment. Ce qui me vient à l'esprit, c'est le travail acharné accompli par l'équipe et ce avant les week-ends de course. Cela nous permet d'arriver sur un circuit, de savoir immédiatement ce qu'il faut faire. Si tout ne se déroule pas comme prévu, l'équipe travaille aussi dur pour rectifier le tir. C'est ce qui s'est passé ce vendredi, où les essais ne nous ont pas souri alors que nous sommes revenus à la charge en qualifications. Nous avons étudié les données à notre disposition pour adopter les bons réglages. C'est la même méthode de travail qu'en World Series by Renault », affirme-t-il.

Beaucoup associent le nom Palmer à Jonathan Palmer, ancien pilote de Formule 1 dans les années 80. Quel est l'impact du père dans la carrière du fils ?

« Il a été d'une grande aide », confesse-t-il, « à part le GP2, les championnats de Formule Palmer Audi et de F2, c'était lui qui les gérait ! Ils avaient aussi l'avantage d'être bon marché. C'est forcément un plus : il a concouru en F1, il sait comment y parvenir. Il est très expérimenté, toujours impliqué en sports mécaniques. Il ne s'implique pas tellement dans mes week-ends de course, il ne flâne pas dans le paddock GP2. C'est très positif de l'avoir en coulisses, dans le rôle de mentor prêt à donner des conseils quand cela est nécessaire. Il ne se mêle pas de mon travail avec l'équipe - c'est l'essentiel. Même s'il est là, je ne le vois pas tant que cela. Il passe davantage à la télévision qu'il n'est dans le paddock GP2 ! »

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