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GP2 - Pourquoi des tests post-saison ?

Si les tests de présaison se révèlent souvent passionnants pour observer les forces en présence se montrer avant l'ouverture d'un championnat, les essais en fin d’année connaissent un attrait tout autre

Si les tests de présaison se révèlent souvent passionnants pour observer les forces en présence se montrer avant l'ouverture d'un championnat, les essais en fin d’année connaissent un attrait tout autre. A tort, et ce à de nombreux points de vue, pas seulement la peur d'une sanction en cas d'absence !

Préparer la saison suivante, une évidence

Tant les pilotes que les personnels des équipes peuvent passer d'une structure à une autre sitôt la saison achevée. Les managers doivent alors créer une alchimie, une symbiose et une cohésion d'équipe au plus vite pour attaquer la saison suivante au mieux. S'adapter à un nouvel ingénieur, à un changement de propriétaire, ou à un nouveau pilote sont autant de défis qui peuvent peser lourd sur la saison d'une équipe. Ainsi, l'annonce de Felipe Nasr rejoignant Carlin en 2013 est finalement logique, le Brésilien ayant réalisé l'intégralité des essais post-saison avec les Britanniques en cette fin de saison.

Cohabiter avec les nouveaux venus

Si cette solution semble la plus évidente, elle n'est toutefois pas la plus logique. Les pilotes se préparant côtoient ainsi les pilotes qui veulent se montrer ou qui ont signé de belles prestations en discipline inférieure durant l'année. A Jerez, c'était le cas par exemple de Kevin Giovesi, vainqueur du classement Copa en European F3 Open, qui a été vu du côté de Venezuela GP Lazarus. De tels pilotes ne disputeront peut-être la saison prochaine, mais cela leur permet de s'habituer à la monoplace en prévision du futur.

Entre le GP2 et d’autres formules de promotions, leur cœur balance

S'habituer à la monoplace, c'est aussi la piste que prennent d'autres pilotes, indécis sur leur programme 2013. La concurrence de la Formule Renault 3.5 rend le choix de l'antichambre de la F1 des plus délicats et, sans connaître le plateau qui y sera, certains pilotes effectuent leur choix à deux niveaux : le budget qu'ils pourront amasser, puis les sensations au volant de la monoplace. C'était ainsi le cas de Marcus Ericsson. Le Suédois, déjà présent en GP2 ces dernières saisons, s'est essayé à la FR3.5 à Barcelone le mois passé avec P1 et Tech 1, avant de tester à Jerez en GP2 avec la structure de Jean-Paul Driot, DAMS.

Des tests pour tester, mais pas que… Financièrement parlant, les essais de fin de saison peuvent permettre à certaines équipes en difficulté, ou à la recherche de facilités, de boucler l'année avec des comptes à l'équilibre, ou un déficit moindre. Pour ce faire, deux solutions existent : rechercher un pilote connu pour son portefeuille de partenaires, à l'image de Simon Trummer chez Caterham, ou rechercher les pilotes ayant un peu de budget à liquider avant qu'ils ne repartent à la chasse aux mécènes cet hiver. Dans un autre domaine, l'impact des petites évolutions durant l'hiver sur les monoplaces a aussi son rôle à jouer. Par contre, elles demeurent mineures puisque les châssis des GP2 sont renouvelés tous les trois ans. Mineures n'étant pas insignifiantes, il faut alors les tester pour les maitriser dès l'entame de la saison suivante. D'où une nouvelle couche d'importance aux essais de fin d'année.

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