Les nouveautés de la saison 2016 de GP2
Tandis que 2016 représente une nouvelle ère pour plusieurs formules de promotion, le GP2 Series connaît à l'inverse la fin d'une époque.
Pierre Gasly, Prema Powerteam, s'arrête aux stands
GP2 Media Service
En effet, cette saison est la dernière lors de laquelle la Dallara GP2/11 sera utilisée. Dans l'antichambre de la Formule 1, les monoplaces suivent des cycles de trois ans, mais la GP2/11 a été conservée sur deux cycles dans le but de réduire les coûts.
Cette monoplace de 688 kg dispose d'un V8 4L développant 612 ch et permettant une vitesse de pointe de 330 km/h en configuration Monza. Apparu l'an dernier sur la GP2/11, le DRS va rester utilisé cette saison, de la même façon qu'en Formule 1.
En ce qui concerne le calendrier, il y a plusieurs changements notables. La saison commence un mois plus tard que l'an dernier, puisque le GP2 ne se rend pas à Bahreïn, ni à Sotchi cette saison.
Trois tracés font cependant leur arrivée ou leur retour au calendrier : le circuit urbain de Bakou, où va avoir lieu le premier Grand Prix d'Europe sur le territoire azéri ; Hockenheim, en raison de l'alternance avec le Nürburgring ; enfin, Sepang, que le GP2 a déjà visité en 2012 et 2013.
Cinq pilotes seulement aborderont la manche malaisienne en ayant déjà couru sur ce tracé : les vétérans Mitch Evans et Daniël de Jong, le débutant Nabil Jeffri, natif de Kuala Lumpur, ainsi que Sean Gelael et Antonio Giovinazzi, qui s'y sont imposés en janvier dernier en Asian Le Mans Series.
Moins d'équipes
Du côté des équipes, on remarque également quelques changements. Hilmer Motorsport, qui peinait à joindre les deux bouts la saison dernière, a définitivement jeté l'éponge, tout comme une écurie Lazarus qui a passé quatre ans en fond de grille, bien qu'elle ait connu sa meilleure saison en 2015 avec notamment un podium pour Nathanaël Berthon à Bahreïn et la 10e place du championnat des équipes.
C'est Prema Racing, écurie ultra dominatrice en F3 Europe, qui prend la place de Lazarus, et malgré son inexpérience en GP2, la structure italienne a déjà montré un rythme très prometteur en essais de pré-saison.
À l'heure où nous écrivons ces lignes, la participation de Status Grand Prix à la saison 2016 demeure incertaine.
Enfin, on note que dans un championnat où les pilotes passent souvent de nombreuses saisons, seuls cinq engagés ont déjà disputé deux campagnes ou plus en GP2. La tendance est à la jeunesse !
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