Martins : "Si je gagne la F2, j'aurai une bonne chance d'être en F1"

Victor Martins affiche des ambitions claires avant la saison 2024 de Formule 2 : décrocher le titre pour s'ouvrir les portes de la Formule 1.

Victor Martins, ART

Titré en Formule 3 il y a deux ans, puis cinquième du championnat l'an passé pour sa première campagne en Formule 2, Victor Martins est à l'aube d'une saison déterminante pour la suite de sa carrière. Le Français, membre de l'Alpine Academy, évoluera toujours sous les couleurs de l'écurie ART Grand Prix alors que les monoplaces sont nouvelles pour 2024. Avec un objectif assumé : tenter de conquérir le titre pour, à 22 ans, s'ouvrir peut-être les portes de la Formule 1. 

Sur son chemin, le pilote tricolore trouvera des pilotes très cotés, à l'instar d'Oliver Bearman ou du très attendu Andrea Kimi Antonelli, protégé de Mercedes. Interrogé sur l'importance du niveau de la concurrence pour convaincre qu'il mérite une promotion en F1, Victor Martins relativise et estime que seul le titre comptera. 

"Franchement, l'année dernière il y avait aussi beaucoup de pilotes expérimentés", rappelle-t-il d'ailleurs à Motorsport.com. "Le championnat était fort avec les pilotes qui étaient là, avec Pourchaire, avec beaucoup d'entre eux, comme Fred Vesti aussi. Ce sont des prétendants à la F1. S'ils en avaient eu l'occasion, ils y seraient allés, c'est sûr."

"Je ne vois pas ça comme un avantage. Je vois juste ça comment quelque chose de très clair : si je gagne la F2, je pense que j'aurai une bonne chance d'être en F1 l'année suivante. Mais encore une fois, je ne sais pas. C'est une question d'opportunités. Il faut voir comment je vais me débrouiller."

Victor Martins a décroché une victoire en F2 l'an dernier.

Victor Martins a décroché une victoire en F2 l'an dernier.

Les ambitions sont limpides et affirmées avant la première manche de la saison, dès ce week-end à Bahreïn. Concentré sur lui-même, Victor Martins estime avoir toutes les cartes en main et ne plus devoir compter que sur le niveau de performance qu'il sera capable d'afficher en piste. 

"Il y a deux manières de vouloir décrocher le titre", estime-t-il. "En étant toujours compétitif et en gagnant tout, un peu comme Drugovich, ou en gagnant comme l'a fait Théo l'an dernier, avec une saison très régulière. Mais je dirais que décrocher le titre sera le plus important, et c'est ce qui m'aidera à passer à la vitesse supérieure."

"Je ne regarde pas les autres pilotes, j'essaie juste de me concentrer sur moi-même, sur ce que je suis capable de faire, et de travailler sur mes faiblesses pour les améliorer en fonction de mes points positifs. Je sais qu'avec l'équipe que j'ai derrière moi, avec Alpine, on est en bonne position pour aller chercher la victoire."

Le soutien historique d'Alpine est également une donnée importante, même si le giron de la marque française compte d'autres juniors ainsi qu'un profil comme Jack Doohan, son réserviste en Formule 1. Certes Victor Martins a connu une parenthèse dans ce programme, qu'il a réintégré en 2021 après son titre en Formule Renault Eurocup, mais il n'en tire que du positif. 

"Ça été vraiment important pour le début de ma carrière de toujours avoir ce soutien du projet, ce soutien financier, physiquement et mentalement également, pour avoir tout ce dont j'ai besoin afin d'être prêt pour les courses et de vraiment montrer mon plein potentiel", insiste-t-il. "En tant que pilote français, il n'y a pas meilleure Academy. J'espère que ça va continuer pendant de nombreuses années. Et si je peux avoir un avenir brillant en Formule 1 avec eux, ce serait l'objectif."

Propos recueillis par Oleg Karpov

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