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Mitch Evans a couru avec une mononucléose pendant trois ans

On oublie parfois que les pilotes de course sont des êtres humains comme les autres, et à ce titre, peuvent tomber malades.

Mitch Evans, RUSSIAN TIME

Photo de: GP2 Series Media Service

Mitch Evans, RUSSIAN TIME
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Mitch Evans, Russian Time
Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix fête sa victoire sur le podium avec Mitch Evans, RUSSIAN TIME

Mitch Evans, Champion GP3 en 2012 et actuel pilote Russian Time en GP2, a récemment révélé qu'il avait souffert d'une mononucléose infectieuse pendant près de trois ans. Evans n'a guéri qu'il y a deux mois.

La mononucléose infectieuse est une maladie qui se transmet par la salive, généralement bénigne, mais dont la gravité peut grandement varier. Tandis que l'infection elle-même ne dure généralement pas plus d'un mois, elle a pour conséquence une asthénie (un affaiblissement de l'organisme) qui peut durer au-delà de trois mois : c'est vraisemblablement ce qui est arrivé à Evans.

Le pilote néo-zélandais a accepté de se confier à Motorsport.com, dans le paddock de Spa-Francorchamps, au sujet de cette maladie qui l'a handicapé depuis qu'il est arrivé en GP2, en 2013.

"Je n'ai découvert que cette année que je l'avais," révèle Evans. "Ces dernières années, je ne me sentais pas bien et je ne savais pas pourquoi. J'ai fait beaucoup de prises de sang, j'ai changé tout mon régime alimentaire, j'ai changé ma vie toute entière pour essayer de me sentir mieux. Rien ne fonctionnait."

"Principalement, je n'avais pas l'esprit apaisé. J'imagine que cela affectait un peu mon niveau de concentration aussi. Parfois, je ne savais pas ce que je faisais en piste, parce que mon esprit n'y était pas. J'en étais conscient, je savais ce qui se passait, mais résoudre le problème n'était pas facile. Je savais que quelque chose n'allait pas. Je me serais retiré si j'allais me mettre en danger, ce qui n'était pas le cas."

Le pire a été évité

La situation n'était plus tenable pour Evans : le pilote Russian Time a décidé de prendre les choses en main en début d'année. Il s'avère que les symptômes dont il souffrait auraient pu être les premiers signes d'un cancer.

"Cette année, je me suis dit que c'était ridicule et qu'il fallait que je règle ce problème, parce que je dormais douze heures par jour et je me sentais épuisé," poursuit-il. "Je n'avais pas l'esprit tranquille, et cela m'affectait vraiment dans la voiture. J'ai fait de nouvelles analyses de sang il y a quelques mois et il se trouve que j'avais une mononucléose infectieuse depuis trois ans, plus précisément deux ans et demi."

Il était possible que ce soit un cancer, mais cela n'a pas été le cas... ce qui est vraiment bien !

Mitch Evans

"Mon nombre de globules blancs était beaucoup plus élevé qu'il ne devait l'être, cela n'allait vraiment pas. Le docteur s'attendait à pire qu'une mononucléose infectieuse, c'était grave à ce point! Heureusement, [n'avoir qu'une mononucléose] est la meilleure chose qui pouvait m'arriver vu la gravité de la situation."

Pas encore à 100%, mais presque

Désormais, Evans va mieux. Le Néo-Zélandais n'est pas encore au meilleur de sa forme, mais constate une différence notable par rapport à la condition physique qui a été la sienne ces dernières années.

"Je me sens beaucoup mieux désormais, et j'espère me sentir de mieux en mieux. Je ne suis pas encore à 100%, mais je me sens bien mieux que lors des dernières années. Chaque matin, je me sens mieux quand je me réveille. Avant, je n'avais pas envie de sortir du lit. Je me forçais à sortir du lit, à m'entraîner. Avec le recul, cela ne faisait qu'aggraver la situation."

"Lors des deux dernières courses, je me sentais beaucoup mieux dans la voiture, j'avais les idées claires, et ce weekend, je me sens vraiment bien, donc espérons que cela reste ainsi," conclut-il.

Evans a clairement connu une saison très difficile, qu'il qualifie lui-même de désastre : après sa quatrième place de l'an dernier, il était logiquement l'un des favoris, mais de nombreux problèmes de fiabilité, certains inexplicables, ainsi qu'un manque de performance l'ont relégué au second rang.

À Spa-Francorchamps, le Champion GP3 2012 était toutefois de retour aux avant-postes et est monté sur le podium pour la première fois depuis Barcelone : ce retour en forme, il l'attribue non pas à la fin de sa mononucléose, mais à de nombreuses modifications effectuées sur sa monoplace durant la trêve estivale.

Ainsi, Evans affirme avoir l'impression d'être de retour dans sa voiture de l'an dernier, et on peut donc s'attendre à ce qu'il représente un candidat supplémentaire à la victoire pour les huit courses encore à disputer en 2015.

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