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Nathanaël Berthon - "Tous les détails comptent en GP2"

Pour sa troisième saison en GP2, Nathanaël Berthon connaît une année bien difficile

Pour sa troisième saison en GP2, Nathanaël Berthon connaît une année bien difficile. Après dix courses, le Français n'a toujours pas fait mieux que douzième, et son équipe Lazarus, seule formation à ne toujours pas avoir inscrit le moindre point, se languit à la dernière place du championnat par équipes.

Berthon avait déjà diagnostiqué les problèmes qui touchent son équipe il y a deux mois, et s'il dénote des progrès dans certains domaines, ils ne sont pas suffisants pour que les pilotes Lazarus soient compétitifs face à la concurrence.

"Il nous manque énormément de performance", déplore l'Auvergnat, rencontré par ToileF1 à Silverstone. "Nous ne pouvons toujours pas rivaliser avec les meilleurs teams, loin de là. Il y a de l'amélioration sur les arrêts au stand et sur l'organisation, mais pour l'instant, ça ne paye pas. En performance pure, nous sommes toujours largués".

Le weekend autrichien notamment, sur le Red Bull Ring, s'est avéré particulièrement douloureux pour Lazarus et Berthon. Celui-ci, bon dernier des qualifications, a fini 22e et 25e des deux courses du weekend ; il considère ce manque de performance comme une conséquence du statut des employés de l'équipe.

"Le problème, encore une fois, c'est que l'équipe est freelance, ce qui signifie qu'ils n'ont pas de gens tous les jours à l'usine, comme il y a d'autres équipes qui ont, elles, des salariés", compare Berthon. "Du coup, ils sont tous les jours à l'usine, et tous les jours, ils travaillent sur la voiture, sur la stratégie, sur l'ingénierie... Nous n'avons pas ça, c'est un autre système qui est moins coûteux mais aussi un petit peu moins professionnel, parce que les gens ne pensent pas GP2 tous les jours".

"Quand il y a un mois entre Monaco et l'Autriche, c'est un mois de retard qu'on prend en plus sur les autres", souligne-t-il, "parce que c'est un mois où ils ne sont pas forcément tous les jours à l'atelier. Les ingénieurs font aussi autre chose, ils font du GT... Je peux me tromper, mais je pense que dans un championnat comme ça où l'on a vingt voitures dans la même seconde, ce sont tous les détails qui comptent".

Malgré tout, le pilote Lazarus affirme voir des signes de bon augure, notamment au niveau de la dégradation des pneumatiques, et s'attend à les voir produire leurs effets prochainement.

"Il y a une petite amélioration, c'est sûr, mais ça n'a pas encore porté ses fruits", explique Berthon. "J'espère que ça ne tardera pas trop. Il y a toujours un petit quelque chose. Par exemple, on a eu un souci en essais libres, donc ça nous plombe un peu. Ce sont deux ou trois petits trucs par-ci par-là, ce n'est toujours pas parfait. Mais je vois que l'équipe essaye de faire de son mieux, et de mon côté, j'essaie de donner les meilleures indications possibles pour qu'ils puissent s'améliorer".

"Maintenant, c'est sûr que pour l'instant, les résultats, ce n'est pas ça, on ne va pas se mentir. Mais il faut garder le positif : aujourd'hui [Silverstone course 1], c'est la première fois de l'année que je ne perds pas les pneus en course. Même si on est lents, même si on n'est pas rapides, au moins, on a la constance, chose qu'on n'avait pas avant. Il y a quand même du positif", conclut-il avec optimisme.

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