Rossi a perdu la victoire à deux tours du but
Alexander Rossi, Racing Engineering
GP2 Series Media Service
Huitième sur la grille de départ de la première course GP2 de la saison, Alexander Rossi ne paraissait pas avoir de grandes chances de succès. Pourtant, la victoire lui a filé entre les doigts à la fin de la course longue de Bahreïn.
Rossi a pris un bon départ en pneus tendres, conservant sa huitième position avant de dépasser son coéquipier Jordan King pour la septième place. C'est ensuite que quatre pilotes qui le devançaient se sont accrochés, provoquant l'entrée en action de la voiture de sécurité : Nato, Gasly, Pic et Marciello.
Rossi en a profité pour faire son arrêt au stand obligatoire et chausser les pneus mediums, prenant par la même occasion l'avantage sur Alex Lynn : l'Américain était alors premiers des pilotes s'étant arrêtés au stand.
La voiture de sécurité était une très mauvaise nouvelle pour les pilotes partis en pneus mediums, mais la situation n'était pas idéale pour les autres non plus.
"Nous n'avions jamais prévu de nous arrêter au sixième tour, mais nous avons dû le faire à cause de la voiture de sécurité", explique Rossi. "Je savais dans quelle position nous étions et que nous devions en tirer le meilleur".
"Je pense que le plus dur, c'est quand Alex [Lynn] était derrière moi. Nous étions dans le trafic et je savais que je devais rester devant lui".
Avec le recul, je n'aurais pas dû attaquer autant
Alexander Rossi
Vandoorne, pendant ce temps, creusait l'écart en tête de la course, avant de chausser des gommes tendes neuves à dix tours de l'arrivée. Le Belge est remonté sur son rival à raison de plusieurs secondes au tour et a pris l'avantage dans l'avant-dernier tour.
"J'ai abîmé mes pneus dans le trafic, même si je ne suis pas sûr que cela aurait fait la différence pour la victoire", relativise Rossi. "Je savais que Vandoorne avait de l'air propre et je ne voulais pas patienter derrière trop longtemps. Je ne pouvais donc pas laisser l'écart se creuser trop avant son arrêt au stand".
"La ligne est très fine. Avec le recul, je n'aurais pas dû attaquer autant. Mais honnêtement, c'est le mieux que nous pouvions faire en partant en pneus option".
En perdition à la fin de la course avec ses pneus usés, Rossi a échoué au troisième rang, ce qui lui a quand même permis de monter sur le podium, non sans déception.
"Obtenir ce résultat, c'est bien, mais quand on mène pendant la majeure partie de la course, c'est difficile d'accepter de finir seulement troisième", conclut le pilote Racing Engineering, qui aura l'occasion de se rattraper lors de la course sprint, où il prendra le départ de la sixième place.
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