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La F2 "prudente" face à l'intérêt de nouvelles équipes

Plusieurs équipes sont intéressées pour rejoindre la Formule 2 en 2019, mais Bruno Michel, PDG du championnat, sera prudent dans le recrutement de nouvelles écuries.

Antonio Fuoco, Charouz Racing System, devant Lando Norris, Carlin et le reste du peloton au départ

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

La F2 dispose d'une nouvelle monoplace en 2018, et le championnat a décidé de limiter le nombre d'équipes à dix, avec deux voitures chacune. Michel révèle toutefois que la situation sera réévaluée suite à l'intérêt manifesté par d'autres parties dans l'avenir du championnat.

"Oui, de nouvelles équipes sont intéressées", déclare Michel pour Motorsport.com dans une interview exclusive. "Comme vous l'avez probablement remarqué, nous avons décidé d'ouvrir le championnat à 12 équipes l'an dernier, mais finalement, je n'en ai pris que dix."

"La raison est que nous devons faire attention. Même si ce n'est qu'une fraction du coût de la F1, la F2 a un certain coût. Nous devons nous assurer que les équipes puissent trouver le budget nécessaire pour faire du bon travail. Je ne veux pas avoir des équipes qui ont des problèmes comme par le passé."

"Nous réévaluerons le marché à la fin de la saison, c'est quelque chose que nous faisons toujours, et nous nous assurerons que tout le monde puisse faire du bon travail. Si l'on commence à avoir 26 voitures, mais que seulement 22 pilotes ont le budget, il est clair qu'il y a un problème, et des équipes vont souffrir énormément."

Michel ajoute que l'intérêt pour la F2 est moindre qu'à l'époque du GP2, mais c'est un symptôme du climat actuel en sport automobile.

"Si nous voulons que notre championnat se porte bien, nous devons nous assurer que ce soit le cas de nos équipes", poursuit-il. "Si je voulais avoir trois écuries de plus, j'ai beaucoup d'équipes qui voudraient venir, à vrai dire. Nous voulons nous assurer que tout le monde se porte bien. Nous augmenterons peut-être le nombre d'équipes [pour 2019], je ne sais pas encore, mais nous serons extrêmement prudents avant de faire ça."

"Il y a eu des cycles dans ce business. Au début du GP2, nous avions 26 voitures et les pilotes et équipes faisaient la queue pour nous rejoindre. C'était facile. Maintenant, cela fait un moment que c'est ainsi, c'est plus difficile de trouver de l'argent. Dans ce business à l'heure actuelle, il nous faut juste faire attention à protéger les équipes."

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