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Le GP3 vers des dépassements moins difficiles

Rendre les dépassements moins durs était la principale tâche de la GP3/16, qui fait ses débuts en compétition en 2016. Motorsport.com a demandé aux pilotes redoublants leur opinion sur la facilité de doubler avec la nouvelle voiture.

Tatiana Calderon, Arden International et Akash Nandy, Jenzer Motorsport

Photo de: GP3 Series Media Service

Nirei Fukuzumi, ART Grand Prix
Santino Ferrucci, DAMS
Akash Nandy, Jenzer Motorsport
Artur Janosz, Trident et Jake Dennis, Arden International
Artur Janosz, Trident
Artur Janosz, Trident
Ralph Boschung, Koiranen GP
Ralph Boschung, Koiranen GP
Ralph Boschung, Koiranen GP
Alex Palou, Campos Racing
Alex Palou, Campos Racing
Alex Palou, Campos Racing
Alex Palou, Campos Racing
Alex Palou, Campos Racing
Charles Leclerc, ART Grand Prix, Antonio Fuoco, Trident et Jake Hughes, DAMS

Il est de notoriété publique que les dépassements étaient particulièrement difficiles avec la GP3/13, d'où un manque de spectacle certain. Et dans ce domaine, les deux courses de Barcelone 2016 ont apporté un verdict inquiétant sur la nouvelle monoplace, en l'absence du moindre dépassement dans le top 10 après le premier tour.

Le GP3 a donc pris des mesures pour contrer ce phénomène, avec un aileron arrière 5° moins incliné pour générer moins d'appui. L'impact de ce réglage a été difficile à déceler au Red Bull Ring, les courses ayant été perturbées par la pluie, mais celles de Silverstone ont été bien plus animées.

Des gommes plus tendres ont aussi été apportées. Artur Janosz ne s'en plaindra certainement pas, car il a eu une mauvaise surprise à Barcelone, où son expérience lui a fait adopter une approche trop prudente !

"La dégradation pneumatique est moindre que l'an dernier", commente le Polonais. "Je m'attendais à ce qu'elle soit énorme, mais prendre mon temps en début de course n'a pas porté ses fruits, parce que toutes les voitures avaient un rythme similaire."

"C'est aussi à cause de l'appui de la nouvelle spécification et des nouveaux pneus que c'est plus dur de faire quelque chose. Même si on est beaucoup plus rapide, c'est difficile de se rapprocher à moins d'une demi-seconde de l'autre voiture. Quand on est dans l'air sale, on recule immédiatement d'une seconde."

Ralph Boschung, quant à lui, approuve les mesures mises en œuvre par le GP3 Series après des courses processionnelles à Barcelone avec la nouvelle voiture.

"Parce qu'elle produit plus d'appui, ceux qui sont derrière ont un peu plus de peine à suivre", explique le pilote Koiranen. "Depuis l'Autriche, il y a une nouvelle règle : on a monté l'aileron arrière de 5 degrés. Je pense que c'est un bon truc. Je pense que ça va être de mieux en mieux, aussi, avec le pneu qui se développe, il est un cran plus tendre aussi. Ça devrait créer un peu plus de dépassements."

"Ça devrait aider, mais le problème, c'est que l'avant ne change pas. Voilà, ça rend la voiture un peu plus difficile à piloter et les erreurs, on a moins le droit de les faire."

Quand on a les couilles de dépasser, on peut dépasser !

Álex Palou

Álex Palou, conscient des limites de sa compréhension de l'aérodynamique, n'est pas certain de la bonne solution pour rendre les dépassements plus faciles. Le Catalan préconiserait le DRS, une option qui n'est pas envisagée par le GP3, selon qui les pilotes sont dans une phase d'apprentissage trop précoce pour y ajouter ce paramètre.

"C'est plus dur de dépasser", estime le Catalan. "C'est à cause de l'aéro, mais je ne sais pas comment ils peuvent le résoudre. S'ils mettent plus d'aéro, pour moi, ce sera pire, parce que derrière une voiture, on perdra encore plus d'aéro. Je ne sais pas comment ils peuvent compenser ça, c'est difficile. Je ne comprends pas ça très bien."

"En fin de compte, il faut de l'appui. Avec plus d'appui, la voiture est plus rapide et c'est mieux pour les pilotes, du moins pour moi. Ce qu'ils peuvent faire, c'est mettre plus d'aéro, et le GP2 met le DRS pour les dépassements ; ce serait un très bon choix, mais ils ne peuvent pas le faire. Trop de choses pour nous."

"Mais il faut faire avec, et en fin de compte, c'est pareil pour tous les pilotes. C'est très difficile de dépasser, mais ce n'est pas impossible. Quand on a les couilles de dépasser, on peut dépasser !"

 

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