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Nombreux problèmes pour Beitske Visser à Spa-Francorchamps

Pilote de Formule Renault 3.5 chez AVF, Beitske Visser a fait une pige en GP3 au meeting de Spa-Francorchamps.

Beitske Visser, Trident

Photo de: GP3 Series Media Service

Beitske Visser, Trident
Beitske Visser, Trident
Beitske Visser, dans la pitlane GP3
Premier tour : #16 Beitske Visser, AVF
Beitske Visser
Beitske Visser
Beitske Visser, AVF
Beitske Visser, AVF

Beitske Visser connaissait déjà quelque peu l'antichambre du GP2 pour avoir disputé le premier meeting de la saison 2014 avec Hilmer Motorsport, à Barcelone. Elle n'était pas parvenue à marquer de points.

À Spa-Francorchamps, malgré son manque d'expérience de la GP3/13 ainsi que des pneumatiques Pirelli, Visser a montré un beau rythme d'entrée en signant le douzième temps des essais libres au volant de sa Trident. Les choses se sont toutefois un peu compliquées par la suite...

"C'était un accord de dernière minute et tout est nouveau pour moi : je dois m'habituer aux pneus Pirelli sur cette voiture," confiait-elle à Motorsport.com après la première course du weekend. "Les essais libres se sont bien passés, mais ensuite, en qualifications, j'étais coincée sur l'accélérateur quand je freinais, cela nous a un peu handicapés."

Visser n'était pas au bout de ses peines, puisque les problèmes se sont multipliés lors de la course 1, jusqu'à un abandon au huitième tour.

"Pour la première course, j'ai calé sur la grille," relate-t-elle. "Apparemment, la première vitesse est cassée aussi. Après, le rythme était assez bon, mais mon moteur s'est arrêté."

La course 2 s'est mieux passée pour la Néerlandaise, qui a pu franchir le drapeau à damier au quinzième rang et engranger une expérience non-négligeable.

Pas assez de femmes pour un championnat féminin?

C'est au mois de mars que Bernie Ecclestone a suggéré la création d'un championnat féminin de Formule 1. C'est une idée qui a beaucoup divisé les femmes qui courent ou ont couru en sport automobile : tandis que Carmen Jordá est ravie à l'idée d'un championnat féminin, Simona de Silvestro, Michèle Mouton et autres Tatiana Calderón sont beaucoup plus sceptiques.

Beitske Visser, elle, voit cela comme une bonne idée, mais pense qu'il n'y a tout simplement pas suffisamment de femmes au haut niveau pour en faire un championnat.

"Peut-être que c'est bien parce que cela va peut-être attirer plus de femmes en sport automobile, mais à l'heure actuelle, il n'y en a pas assez pour faire un championnat entier," estime-t-elle.

Et quand Motorsport.com lui demande ce qu'elle souhaiterait faire pour améliorer la place des femmes dans le monde du sport automobile, Visser ne montre aucune hésitation : "Aller vite!"

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