Interview

Nyck de Vries et ses difficultés de la FR3.5 au GP3

Rejoindre le GP3 en provenance de la Formule Renault 3.5 était pour Nyck de Vries un pari osé, dont le bilan est pour l'heure mitigé. Le Néerlandais, qui multiplie les places d'honneur mais attend sa première victoire, s'est confié à Motorsport.com.

Nyck De Vries, ART Grand Prix

GP2 Media Service

Nyck De Vries, ART Grand Prix
Nyck de Vries, ART Grand Prix
Nyck De Vries, ART Grand Prix
Nyck De Vries, ART Grand Prix
Nyck De Vries, ART Grand Prix
Nyck De Vries, ART Grand Prix
Alexander Albon, ART Grand Prix, Nyck De Vries, ART Grand Prix et Antonio Fuoco, Trident lors de la photo de groupe du GP3
Nyck De Vries, ART Grand Prix
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Le top 3 des qualifications : Nyck De Vries, ART Grand Prix; Matthew Parry, Koiranen GP; Antonio Fuoco, Trident
Nyck De Vries, ART Grand Prix
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Antonio Fuoco, Trident, Nyck De Vries, ART Grand Prix et Matthew Parry, Koiranen GP
Nyck De Vries, ART Grand Prix

Motorsport.com - Quel bilan tirez-vous de votre première moitié de saison ?

Nyck de Vries - C'est très dur. J'ai un peu peiné à m'habituer à cette voiture et ces pneus différents. Je ne dirais pas que c'est un pas en arrière, mais en termes de temps au tour, c'est un peu plus lent, et nous avons beaucoup moins d'appui. Les pneus Pirelli représentent vraiment un grand défi. Même si nous avons fait beaucoup de journées d'essais pour l'arrivée de la nouvelle voiture, il me faut un peu plus de temps que les autres.

Cela dit, je pense que nous avons fait de gros progrès depuis le premier meeting. À Barcelone, je n'étais clairement pas prêt à être performant, même si j'ai fait de bonnes courses à mon avis. À partir de là, nous avons progressé tous les week-ends. Au Red Bull Ring, nous avons déjà fait un bon pas en avant par rapport à Barcelone ; je pense qu'à Silverstone, nous méritions vraiment la victoire. Nous n'avons vraiment pas eu de chance. Avec la pole au Hungaroring, nous avons montré ce dont nous étions capables.

Avez-vous dû adapter votre style de pilotage par rapport à la FR3.5 ?

La façon dont on pilote la voiture est assez différente. La 3.5 a beaucoup plus d'appui, encore plus que la GP2. On peut vraiment attaquer les virages beaucoup plus vite. En revenant sur un circuit où je suis déjà allé, mes points de référence sont ceux de la dernière fois où je suis venu. Les virages rapides, je voulais les attaquer beaucoup plus vite que je ne le pouvais. Je dirais qu'il faut légèrement changer d'approche. Il y a aussi la dégradation et l'usure des pneus, et la chaleur thermale.

Vous dites qu'il vous a fallu du temps pour vous adapter au GP3, mais c'était peut-être un peu plus facile d'être dans une équipe expérimentée comme ART, qui a toujours eu du succès, aux côtés de très bons pilotes ?

Bien sûr, c'est toujours utile d'avoir une équipe très forte. ART a été génial par le passé et montre encore un niveau de performance exceptionnel dans toutes les catégories où l'équipe est engagée.

Mais même si on a une bonne équipe, ça dépend du pilote au final. C'est agréable de voir ce qu'on peut faire sur les données, certes. Quand on prend la piste pour les essais à 18h et qu'on revient à 9h45 le lendemain matin, les conditions sont différentes et il faut s'adapter. C'est au pilote de faire le travail.

Bien sûr, ça aide de s'entraider, et je suis sûr que ça permet à l'équipe de faire encore mieux, mais en fin de compte, le pilote est seul dans la voiture. Mes coéquipiers n'ont pas pu m'aider à m'adapter à cette voiture différente. Bien sûr, ils contribuent, parce qu'ils hissent l'équipe vers le haut, mais en fin de compte, il faut faire le travail.

Selon vous, qu'est-ce qui rend l'équipe si forte ? Elle place fréquemment ses quatre pilotes dans le top 8...

Ils ont un très bon équilibre en termes d'atouts de travail et une bonne atmosphère dans l'équipe. Ils ont montré de très belles performances par le passé et continuent à construire là-dessus. Ils sont très humbles, ouverts à la critique et essaient toujours de s'améliorer. Nous travaillons vraiment ensemble en tant qu'équipe, et ça fait vraiment la différence. Bien sûr, tous les pilotes disent qu'ils travaillent en équipe, mais je peux vous le dire, nous travaillons vraiment en équipe.

Pouvez-vous pouvoir rattraper votre retard au championnat ? Le top 3 a déjà creusé un grand écart.

Le plus important, pour moi, c'est de continuer à progresser tous les week-ends, parce que je n'étais clairement pas prêt au début de la saison, et de marquer autant de points que possible à partir de là. Puis nous verrons où nous nous retrouverons.

Bien sûr, je ne vais pas nier que nous sommes tous là pour gagner et pour nous battre pour le championnat ; autrement, nous n'avons rien à faire là. Nous n'en sommes même pas à la mi-saison. Je ne pense pas à ça. Je veux essayer d'optimiser toutes les qualifications, toutes les courses à partir de maintenant. Puis nous verrons où nous retrouverons à la fin de la saison.

Vous faites partie du programme de jeunes pilotes McLaren. Comment votre relation avec l'équipe évolue-t-elle ?

C'est déjà ma septième année chez McLaren. Ils me soutiennent ardemment et sont très loyaux envers moi, et moi envers eux. Nous continuons à construire notre relation, et c'est génial d'avoir une si belle équipe, historique, derrière moi, qui me soutient, en sachant qu'elle croit en moi. C'est un énorme soutien. Nous continuons à construire notre relation, comme nous l'avons fait dans les années passées. J'ai le sentiment d'être l'un des leurs.

Vous serez bientôt prêt à rejoindre la Formule 1, mais il y a Fernando Alonso, Jenson Button, Stoffel Vandoorne. N'avez-vous pas le sentiment que vous n'aurez pas d'opportunité ?

C'est pareil que pour le championnat. Il y a des choses qui ne sont pas en mon contrôle. Il faut que je me concentre sur mon travail, que j'essaie d'optimiser mes performances, et de bonnes choses me viendront.

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