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L'usage du DRS sera restreint en GP3

Contrairement à ce qui avait été annoncé en fin de saison dernière, le DRS utilisé en GP3 Series ne fonctionnera pas comme en Formule 1 et en Formule 2.

Dorian Boccolacci, Trident

Dorian Boccolacci, Trident

Zak Mauger / Motorsport Images

Nirei Fukuzumi, ART Grand Prix
Julien Falchero, Campos Racing
Kevin Jörg, Trident
Jack Aitken, ART Grand Prix, Dorian Boccolacci, Trident
Santino Ferrucci, DAMS
Jack Aitken, ART Grand Prix
George Russell, ART Grand Prix
Bruno Baptista, DAMS
Système d'affichage du nombre d'utilisations du DRS disponibles sur la voiture de Jack Aitken, ART Grand Prix
Kevin Jörg, Trident

En effet, lorsque les organisateurs du GP3 ont annoncé l'arrivée du DRS sur la Dallara GP3/16 pour 2017, il était prévu que celui-ci fonctionne comme dans les catégories supérieures, avec la possibilité de l'activer dès que l'on se trouve à moins d'une seconde d'un pilote dans la ou les zone(s) définie(s).

Or, en GP3, le DRS ne pourra être utilisé qu'un certain nombre de fois lors de chaque manche : six fois en Course 1, quatre fois en Course 2. Il demeure nécessaire d'être à moins d'une seconde de la voiture de devant : on ne peut donc utiliser le DRS pour s'en rapprocher.

Sur les circuits qui comprennent deux zones DRS, les pilotes peuvent l'utiliser deux fois en un tour, en voyant leur allocation réduite d'une unité seulement.

Jack Aitken, qui a par ailleurs testé le DRS utilisé en Formule V8 3.5 lorsqu'il a participé à quatre courses de ce championnat en fin de saison dernière, estime que celui du GP3 aura un impact bien plus notable sur les courses.

"C'est un DRS très efficace par rapport à la Formule V8 3.5", affirme Aitken pour Motorsport.com. "Celui-là est bien plus efficace, il y a près de 20 km/h de différence. Avec l'usage limité, cela va être très intéressant en course d'un point de vue stratégique. Cela ne va pas être aussi simple en F1 ou en F2."

Selon George Russell, coéquipier d'Aitken chez ART Grand Prix, la raison pour laquelle l'utilisation du DRS est limitée en GP3 est la différence de vitesse remarquable lorsque le volet de l'aileron arrière s'abaisse.

"L'effet du DRS est énorme", estime Russell pour Motorsport.com. "En essais, j'ai fait un ou deux dépassements avec, et la différence de vitesse devait être de 25 km/h avec l'aspiration."

"Je pense que c'est juste parce qu'ils se sont rendu compte à quel point il fonctionnait bien et il était efficace : cela aurait été un peu fou si cela avait marché comme en F2. Cela va vraiment rendre les courses intéressantes. Il faut l'utiliser intelligemment et ne pas le gâcher."

Affichage en temps réel

Lors des essais de Barcelone, les organisateurs du championnat ont testé sur la monoplace d'Aitken un système d'affichage permettant de savoir combien d'utilisations du DRS restent à la disposition de chaque pilote.

Team manager de l'écurie Arden, Julian Rouse a confirmé que ce système serait utilisé lors du premier meeting de la saison, à Barcelone. Les spectateurs, mais aussi les pilotes, pourront ainsi savoir combien de fois les concurrents peuvent encore utiliser leur DRS.

"Cela va être sur le côté de l'arceau, pour montrer combien il en reste à chaque pilote. Ensuite, il s'agira de communication entre le pilote et l'équipe. Je pense qu'il va juste falloir voir comment ça se passe en course", conclut Rouse.

Avec Alex Kalinauckas, Dávid Grúz et Jamie Klein

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