L'avenir de Buemi chez e.dams n'est pas (encore) certain
Alors que Nicolas Prost et Renault e.dams ont annoncé leur divorce par consentement mutuel, Sébastien Buemi révèle ne pas encore avoir trouvé d'accord définitif avec l'écurie sarthoise pour la saison 2018-19.
Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images
En juin 2017, Renault e.dams avait confirmé Sébastien Buemi et Nicolas Prost, qui courent pour l'équipe depuis la création de la Formule E, pour les saisons 4 et 5. Cependant, comme le départ de Prost le montre, cette annonce n'était pas forcément représentative de la réalité.
Motorsport.com a donc profité d'un entretien avec Sébastien Buemi pour lui demander s'il était certain de rester au sein de la structure mancelle pour la campagne à venir, ce à quoi le Suisse a répondu : "Il n'y a rien d'officiel". Lorsque nous avons soumis l'hypothèse selon laquelle il dispose d'une simple option pour la saison 5, Buemi a répondu : "Oui, si vous voulez".
Dans l'absolu, la reconduction du partenariat entre les deux parties, qui a déjà mené à 12 victoires en 41 courses, n'est probablement qu'une formalité. Nissan prenant le relais de Renault en tant que partenaire d'e.dams à partir de 2018-19, on pouvait toutefois s'interroger sur la possibilité pour Buemi de représenter la marque nippone en Formule E tout en étant pilote Toyota en WEC. Cela représentera-t-il un obstacle ? "Je ne pense pas, non", répond le principal intéressé.
Bien que philosophe, Buemi déplore le départ de son coéquipier actuel, Nicolas Prost, avec qui il a connu quatre années marquées par de nombreux succès. "Je suis d'un côté un peu triste, parce que c'est vrai que c'est un super pote", commente-t-il. "On a vécu des trucs assez incroyables ensemble lors de ces quatre saisons, on a gagné quatre titres ensemble – trois fois le team, une fois moi chez les pilotes, et j'ai aussi fait deux fois deuxième. C'est un peu dur, mais c'est la vie, c'est comme ça."
Pas de pronostic pour la saison 5
Quant à savoir si e.dams retrouvera son niveau des trois premières saisons avec la monoplace nouvelle génération, la Gen2, c'est "très dur à dire" selon Buemi. "On roule tout seuls, dans notre coin. On ne peut pas juger si ce qu'on fait est assez ou pas assez. Malheureusement, on ne le verra qu'aux premiers essais collectifs."
"Là, on va rouler tout seuls, on va comparer nos chronos à la voiture actuelle, on va dire qu'on va une seconde, deux secondes, trois secondes plus vite. Mais on ne le saura pas. J'espère, j'espère vraiment [le retour aux avant-postes]."
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