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Batteries : pas d’ouverture à la concurrence avant 2024

La Formule E n'abandonne pas l'idée de donner aux constructeurs l'opportunité de construire leurs propres batteries, mais l'ouverture à la concurrence ne se produira pas de sitôt.

Felix Rosenqvist, Mahindra Racing, devant Oliver Turvey, NIO Formula E Team, Sam Bird, DS Virgin Racing

Felix Rosenqvist, Mahindra Racing, devant Oliver Turvey, NIO Formula E Team, Sam Bird, DS Virgin Racing

Sam Bloxham / Motorsport Images

Le championnat tout électrique a débuté avec une batterie monotype fournie par Williams Advanced Engineering, avec l'objectif initial de permettre aux écuries de produire la leur d'ici la saison 5.

Il est devenu clair que la Formule E allait conserver un fournisseur unique pour la voiture de seconde génération, avec une batterie construite par McLaren Applied Technologies à partir de la saison prochaine.

Cela a retardé les batteries individuelles jusqu'à la huitième saison du championnat (en 2021-22) au plus tôt, mais Alejandro Agag, PDG de la Formule E, veut que la troisième génération de voitures en soit protégée.

"Les batteries ne devraient pas être ouvertes [à la concurrence] pour le troisième cycle", déclare Agag pour Motorsport.com. "Je pense donc que si jamais nous ouvrons la batterie – nous le ferons peut-être – ce sera à partir de la saison 11 [2024-25]."

"Le troisième cycle devrait être une batterie standard. Je pense que les constructeurs sont tous relativement satisfaits du contrôle des coûts. Ils n'insistent pas vraiment pour fabriquer les batteries, ils veulent leur propre technologie et ils l'ont déjà."

Batterie Williams

Les constructeurs de FE peuvent actuellement concevoir leurs propres moteur, boîte de vitesses et convertisseur. L'ajout d'éléments technologiques tels que les quatre roues motrices, la récupération d'énergie à partir de l'essieu avant et le brake-by-wire serait privilégié pour le court terme.

Selon Agag, si les voitures adoptaient une batterie supplémentaire plus petite à l'avant pour faciliter les nouvelles technologies, ce pourrait être une zone ouverte au développement. "Mais la batterie principale, je pense, devrait rester standard", ajoute-t-il.

Une autre possibilité est que la Formule E se dirige vers un design monotype des cellules, les constructeurs étant responsables du packaging, ou que le nombre de fournisseurs passe à deux ou trois sans qu'il soit requis des écuries qu'elles produisent les batteries elles-mêmes.

Les constructeurs approuvent le point de vue d'Agag, unanimement convaincus que l'ouverture à la concurrence des batteries, du moins à court terme, rendrait les budgets déraisonnables.

Jens Marquardt, directeur de la compétition chez BMW (qui engagera une écurie d'usine opérée par Andretti la saison prochaine), soutient également l'approche "prudente" de la Formule E. BMW développe pourtant les infrastructures visant à produire des batteries pour ses modèles de route ; faire de même en FE aurait donc du sens.

Il est probable que Porsche, qui arrivera en FE en 2019-20 à l'image de Mercedes, aurait également la capacité d'engager un programme de développement des batteries. Il se dit que la marque a particulièrement envie que le championnat pousse la technologie et avait candidaté à la fourniture de batteries pour la monoplace de seconde génération, mais c'est McLaren qui a remporté l'appel d'offres.

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