Bird "dégoûté" de ne pas être "premier ou deuxième"

Le pilote DS Virgin a admis qu'une erreur de sa part l'a probablement empêché de se battre jusqu'au bout avec Lucas di Grassi à Long Beach, samedi dernier.

Sam Bird, DS Virgin Racing

Photo de: James Holland

Sam Bird, DS Virgin Racing
Sam Bird, DS Virgin Racing
Sam Bird, DS Virgin Racing
Sam Bird, DS Virgin Racing Formula E Team
Sam Bird, DS Virgin Racing
Stéphane Sarrazin, Venturi, Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport, Nick Heidfeld, Mahindra Racing, Antonio Felix da Costa, Team Aguri, Sam Bird, DS Virgin Racing
Jean-Éric Vergne, DS Virgin Racing
Jean-Eric Vergne, DS Virgin Racing

Deuxième de la Superpole mais parti de la position de pointe suite au déclassement d'Antonio Felix da Costa, Sam Bird a résisté 12 tours durant à Lucas di Grassi avant de céder le commandement au Brésilien. Ressorti des stands juste derrière le pilote ABT Audi Sport, il a continué à lui mettre la pression jusqu'à ce qu'il heurte de face le mur de pneus du virage n°5.

La raison ? Probablement une erreur de pilotage, que le pilote n'a pas cherché à dissimuler.

"Je suis dégoûté pour l'équipe et pour moi-même. Onze points au lieu de 21, probablement. Vous savez, j'aurais pu avoir une belle bagarre avec Lucas [di Grassi] et je me suis arrêté moi-même, alors je suis un peu déçu", a déclaré l'Anglais à Motorsport.com.

"Je pense que c'était une erreur de pilotage", a-t-il admis. "Mais je veux regarder cela et comprendre. Mais je lèverai le doigt pour dire que c'était de ma faute."

Dans son malheur, Bird a rallié l'arrivée en 7e position et a repris deux points à Jérôme d'Ambrosio, qui a terminé juste derrière lui, pour le précéder désormais de quatre longueurs au classement du Championnat, dont il occupe toujours la 3e place derrière les intouchables Lucas di Grassi et Sébastien Buemi.

"Normalement, quand on reste coincé dans un mur de pneus, on ne finit pas la course, donc j'ai été chanceux dans un sens mais [je suis] dégoûté de ne pas être premier ou deuxième. C'est juste dommage que nous n'ayons pas capitalisé sur un des circuits où nous sommes forts."

Son coéquipier Jean-Éric Vergne a connu un nouveau week-end difficile. Onzième sur la grille, le Français s'est débattu toute la course au cœur du peloton pour finalement reculer de deux places.

"En ce qui concerne Jean-Éric, il a endommagé la suspension durant la course et je pense qu'il s'est senti un peu handicapé", explique Xavier Mestelan Pinon, directeur de la performance chez DS.

L'équipe franco-britannique a "travaillé très dur sur la DSV-01 et va continuer de le faire", ajoute l'ingénieur français, en vue de la première de ses deux manches nationales à Paris le 23 avril. En espérant que ses pilotes ne commettent cette fois aucune erreur, condition sine qua non pour lui apporter une seconde victoire après celle de Bird à Buenos Aires.

Propos recueillis par Charles Bradley

Article précédent Sarrazin - Le premier podium de Venturi, "un grand soulagement"
Article suivant Mahindra favorable à une course en Inde dès la saison 3

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France