Bird est revenu de nulle part, Vergne n'est allé nulle part

Fortunes diverses pour les deux pilotes de l'équipe DS Virgin en Malaisie, Sam Bird signant un podium à la fois impressionnant et miraculeux.

Sam Bird, DS Virgin Racing Formula E Team

Sam Bird, DS Virgin Racing Formula E Team

FIA Formula E

Podium : le deuxième Sam Bird, DS Virgin Racing Formula E Team
Sam Bird, DS Virgin Racing Formula E Team
Podium : le vainqueur Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport, le deuxième Sam Bird, DS Virgin Racing Formula E Team, et le troisième Robin Frijns, Amlin Andretti
Jean-Eric Vergne, DS Virgin Racing Formula E Team
Jean-Eric Vergne, DS Virgin Racing Formula E Team
Nick Heidfeld, Mahindra Racing et Jean-Eric Vergne, DS Virgin Racing Formula E Team se touchent au premier virage

Vainqueur l'année dernière à Putrajaya, l'Anglais a terminé à la 2e place derrière Lucas di Grassi samedi. Songez pourtant qu'après s'être élancé de la 14e place sur la grille – après une touchette lors des qualifications –, il n'occupait que le 9e rang à l'issue des changements de voiture et le 5e à trois tours de la fin.

Après avoir habilement évité et dépassé Loïc Duval et Robin Frijns en pleine bagarre et en difficulté devant lui – le premier au ralenti avec un souci de batterie, le second parti taper le mur en tentant de le déborder –, le Britannique a bénéficié des ennuis de Jérôme d'Ambrosio dans le dernier tour.

Je dédie ce résultat à l’équipe DS Virgin Racing !” a-t-il lancé peu après l'arrivée. “Les gars ont travaillé très dur pour réparer les problèmes rencontrés juste avant la course.”

En effet, outres son faux-pas en qualification, le système de recharge de ses voitures était tombé en panne une heure avant le départ, contraignant les mécaniciens à effectuer une partie de mécanique – contre le chrono, qui plus est.

Ils étaient sous pression, sans parler des conditions de travail avec la forte chaleur et l’humidité,” a poursuivi Bird, qui s'est porté à la 3e place du championnat derrière Di Grassi et Sébastien Buemi. “Nous savons qu’il faut aller vite pour réussir dans ce championnat, mais il faut aussi être capable d’atteindre l’arrivée. C’est ce que nous avons su faire aujourd’hui.”

Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé, mais je n’avais nulle part où aller dans le premier virage.

Jean-Éric Vergne

Son équipier Jean-Eric Vergne ne pouvait pas en dire autant. Lui aussi mal placé sur la grille, en 13e position – aux côtés de Bird donc –, il s'est retrouvé coincé entre Nick Heidfeld et Jacques Villeneuve et sa course n'a pas été plus loin que la première chicane.

C’est vraiment frustrant de voir ma course se terminer aussi vite,” a déclaré l'ancien pilote Toro Rosso. “Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé, mais je n’avais nulle part où aller dans le premier virage. Je suis en revanche très content pour Sam et pour l’équipe. C’était un véritable effort collectif !”

Si le nouveau package utilisé par l'association franco-britannique a semblé moins performant qu'à Pékin où Jean-Éric Vergne avait réalisé le 2e temps des phase de groupe en qualification avant de commettre une petite erreur lors de la Super Pole, la fiabilité et la gestion de l'énergie ont été au rendez-vous en Malaisie. De bon augure sans doute, alors que plusieurs équipes et non des moindres ont connu d'importants problèmes de surchauffe. Reste que les conditions de chaleur et d'humidité subies en Malaisie ont peu de chances de se représenter plus tard dans la saison.

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