Une course de Formule E dans les rues de Strasbourg en 2018 ?
Le conseil municipal de la capitale alsacienne a donné son feu vert en vue d'une étude de faisabilité pour l'organisation d'un ePrix à l'horizon 2018.
Bruno Senna, Mahindra Racing
FIA Formula E
Il y a un an, au lendemain du premier ePrix de Paris, l'idée de l'organisation d'une manche du Championnat de Formule E dans les rues de Strasbourg avait été dévoilée par le maire de la ville, Roland Ries, mais aussi par Jean Todt, le Président de la FIA, à l'occasion d'un forum sur la mobilité.
Ce projet encore lointain, né d'une proposition de l'Automobile Club Association (ACA) de Strasbourg, a suscité l'intérêt auprès du maire de la ville, mais également de la FIA. "Pour que l'on parle de ce championnat naissant qui se déroule au cœur des villes, il faut des lieux à résonnance mondiale", déclarait ainsi Jean Todt à l'époque. "Ce qu'est Strasbourg, cité accueillant les institutions européennes."
Depuis, l'idée a fait son chemin et le projet vient de passer une nouvelle étape puisque le conseil municipal de la ville a voté, lundi soir, le lancement d'une étude de faisabilité pour organiser un tel événement en 2018, comme le rapportent les Dernières Nouvelles d'Alsace.
Cette étude, financée par la ville de Strasbourg, l'Eurométropole de Strasbourg et la Région Grand Est, devra définir les besoins en termes d'infrastructures, de ressources humaines et, bien sûr, de financement.
Ces dernières années, la ville de Strasbourg a banni la voiture de son hypercentre, développant son réseau de tram et son réseau de pistes cyclables, l'un des plus importants de France et d'Europe.
Centre névralgique du Rallye de France-Alsace de 2010 à 2014
De 2010 à 2014, Strasbourg était le point central du Rallye de France-Alsace WRC, et deux Super Spéciales ont été disputées dans les rues de la cité, dans le quartier des institutions européennes.
En 1947, soit trois ans avant les débuts du Championnat du monde, Strasbourg avait également accueilli une course réservée aux Formule 1 de l'époque. L'épreuve avait été remportée par Luigi Villoresi sur une Maserati 4CL devant les deux Talbot d'Yves Giraud-Cabantous et Louis Rosier. Parmi les concurrents, on retrouvait un jeune pilote italien du nom d'Alberto Ascari, contraint à l'abandon (moteur) sur sa Maserati.
Plus loin encore, on notera que le Grand Prix de l'ACF 1922 avait été disputé dans la périphérie de Strasbourg. Une course qui voyait, pour l'anecdote, la première grille de départ de l'Histoire, et non plus des départs échelonnés. C'est le légendaire Felice Nazzaro (Fiat 804) qui s'était imposé à l'issue d'une course marquée par l'accident mortel de son jeune équipier Pietro Bordino.
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