Di Grassi - "Nous n'avons jamais renoncé"

Le Brésilien faisait figure de miraculé, dimanche, en montant sur la deuxième marche du podium de la manche d'ouverture de la saison à Hong Kong.

Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport

Andy Chan

Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport
Podium: deuxième place Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport
Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport
Podium: deuxième place Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport
Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport
Podium: deuxième place Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport

Après un choc contre le mur en qualifications, Lucas di Grassi s'était en effet élancé de l'intérieur de la dixième et dernière ligne de la grille de départ. Et sa situation ne s'est pas arrangée quand s'est produit juste devant lui un accrochage dans l'enchaînement des troisième et quatrième virages, accrochage dont il allait être une victime collatérale.

Pour être complètement honnête, ça montre juste qu'il ne faut jamais renoncer, et nous ne l'avons pas fait”, analyse le Brésilien. “J'ai vraiment pris un très bon départ, puis Ma a accroché quelqu'un et je me suis crashé dans le crash ! J'ai ainsi cassé le nez et j'ai dû rentrer.”

L'équipe a fait un travail fantastique [en remplaçant le nez] et je suis resté dans le tour du leader, ce qui était bien car le circuit est court ici.”

À partir de ce moment, les chances du vice-champion en titre de signer un bon résultat semblaient envolées, ainsi qu'il le révèle lui-même : “J'ai demandé dans la radio si nous jouions la course, ou visions le meilleur tour. Mon ingénieur m'a dit de ne pas renoncer et de continuer à attaquer.”

C'était oublier, en effet, que rares sont les courses de Formule E à ne pas être neutralisées au moins une fois derrière la voiture de sécurité. Et comme on pouvait s'y attendre, celle de Hong Kong n'a pas fait exception à la règle. L'incident de course que l'équipe Audi Sport Abt Schaeffler appelait, sans aucun doute, de ses vœux, s'est produit au 17e tour sous la forme d'un choc de José Maria Lopez contre le mur de ce fameux virage 3.

Mais à ce coup de pouce est venu s'en ajouter un autre, dû au moment précis où la voiture de sécurité a fait son entrée en piste.

La voiture de sécurité est entrée en piste, et elle est entrée tôt, donc nous n'avions plus rien à perdre”, explique Di Grassi. “Je me suis donc arrêté un tour avant Seb, puis j'ai dû conserver toute cette énergie et c'est pourquoi il était inutile de lutter contre lui [le Suisse était ressorti des stands derrière Di Grassi] car nous avions des objectifs différents à ce stade.”

Grosse frayeur

En effet, cet arrêt étant survenu de fait au 19e des 45 tours, soit trois à quatre avant la mi-course, il lui fallait en parcourir 26 avec sa seconde monoplace au lieu des 22 ou 23 initialement prévus.

Je devais juste économiser [de l'énergie] et nous l'avons fait mais à la fin du dernier tour, au lieu du drapeau [à damier], il n'y a eu qu'un panneau [indiquant] un tour et je n'étais pas sûr que nous finirions, mais j'ai entendu la joie de l'équipe dans la radio et j'ai su que nous l'avions fait.”

Comme l'a indiqué la réaction du vainqueur durant la retransmission de la course, Buemi, qui a terminé avec seulement deux secondes d'avance sur Brésilien, a été lui aussi surpris par ledit panneau et a craint de ne pouvoir accomplir un éventuel tour supplémentaire, alors qu'il disposait d'un tour de plus d'énergie que celui qui fut une nouvelle fois son plus proche rival.

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