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Fâché avec le sport auto, Volvo considère de près la Formule E

Volvo ne trouvant plus de connexion entre le sport auto et l'image à véhiculer par la marque pour vendre ses produits routiers, son département sport déjà réduit au strict minimum a été sérieusement mis à mal récemment lors des dernières réunions stratégiques du board

Volvo ne trouvant plus de connexion entre le sport auto et l'image à véhiculer par la marque pour vendre ses produits routiers, son département sport déjà réduit au strict minimum a été sérieusement mis à mal récemment lors des dernières réunions stratégiques du board.

Mais le constructeur suédois pourrait cependant s'intéresser de près à une implication en Formule E, comme l'explique lui-même Alan Visser, Responsable du Marketing du groupe.

Le sport auto ne convient plus à Volvo pour des raisons de perception : "Regardez Land Rover et Jaguar : des marques premium qui ne sont pas en compétition", commence-t-il dans les colonnes d'Auto Motor und Sport. "La course ne correspond pas à notre ADN. Et pourquoi faire comme tout le monde? Nous pouvons devenir premium sans sport automobile".

Visser va même plus loin, utilisant le qualificatif "idiot" pour décrire les grands évènements sportifs tels que les 24 Heures du Mans. "Cela coûte 20 millions d'euro pour faire tourner une auto et vous disposez d'une couverture presse pendant 24 Heures", synthétise-t-il volontairement de manière exagérée. "Ensuite, c'est le calme plat pendant un an! Il y a clairement de meilleurs investissements".

Un bien meilleur retour sur investissement en Formule E

Cet investissement pourrait s'appeler Formule E. Ouverte aux constructeurs pour autoriser le développement technologique au cours des prochaines saisons, la discipline se veut plus une plateforme de communication autour de l'ecoresponsabilité et de la plus-value technique qu'une série purement orientée autour de la compétition.

"Par rapport à d'autres disciplines sportives, c'est un bien meilleur retour sur investissement en Formule E", estime Visser. "C'est clairement quelque chose que nous observons. Les chiffres d'audience et la couverture médiatique sont encore assez limitées, mais il s'agit d'un concept de course qui, je le pense avec certitude, peut grandir".

"Nous suivons la série avec beaucoup d'attention et avons réalisé une analyse approfondie. Mais nous n'avons pas encore pris de décision. Lorsque l'on dispose d'un budget limité, il faut considérer avec attention où l'argent va être investi. Je place la Formule E comme la discipline sportive la plus compétitive actuellement. C'est tout ce que je peux dire".

Une entrée en 2016 dans le sport a cependant été catégoriquement exclue, le constructeur souhaitant encore se donner du temps d'observation.

Avec Autoblog France

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