Rosenqvist préfère oublier le titre pour l'instant
Après une série de cinq courses sans podium, Felix Rosenqvist préfère oublier ses chances de titre et s'efforcer de retrouver la victoire en Formule E.
Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images
Qu'elle avait bien commencé, cette saison 2017-18, pour Felix Rosenqvist ! Deux victoires à Hong Kong et à Marrakech l'avaient propulsé en tête du championnat pour sa deuxième campagne en Formule E seulement.
Depuis, plus rien ne va. Auteur de la pole position à Mexico et à Rome, Rosenqvist dominait ces deux courses lorsqu'il a subi un problème technique et une suspension brisée respectivement, contraint à l'abandon dans les deux cas. Quant à Santiago, Punta del Este et Paris, il s'y est classé quatrième, cinquième et huitième, se retrouvant désormais relégué à 61 points du leader Jean-Éric Vergne.
"Franchement, je veux juste gagner une course maintenant", déclare Rosenqvist pour Motorsport.com. "Je veux aller à Berlin et faire un bon week-end. Nous essayons d'oublier un peu le championnat et de faire ce que nous avons fait l'an dernier à Berlin. Ce devrait être le moyen de rebondir. Berlin ne peut pas mieux tomber, c'est bien d'y retourner car je suis convaincu que la voiture sera bonne. Essayons de frapper un grand coup."
Cependant, quatre courses restent à disputer et le Suédois refuse de s'avouer vaincu pour l'instant. Lorsque nous lui demandons s'il a abandonné tout espoir de remporter le championnat, Rosenqvist répond : "Je ne sais pas. J'ai déjà vu des scénarios plus improbables qu'une remontée de ma part au championnat. Il reste quatre courses et 100 points à marquer [116 avec les points de la pole et du meilleur tour en course, ndlr]. Certes, c'est possible, mais franchement, j'ai juste soif de victoire et je ne pense qu'à ça désormais."
Le pilote Mahindra connaît des hauts et des bas depuis quelque temps, comme le montrent ses résultats récents en qualifications : deux pole positions, mais trois résultats hors du top 10 sur les cinq derniers E-Prix.
"Je pense que c'est très lié à la surface, et l'on voit que certaines voitures ne fonctionnent pas bien sur certains circuits, sans vraiment savoir pourquoi. Mais je dirais que Paris était notre point faible l'an dernier, si l'on regarde l'ensemble, et on dirait que c'était le cas cette année également", conclut Rosenqvist.
Propos recueillis par Alex Kalinauckas
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