Une finale intense, plus sujette aux erreurs selon Di Grassi

Selon Lucas di Grassi, la fin de championnat chamboulée de la Formule E pourrait donner lieu à des erreurs compte tenu d'un contexte très particulier.

Lucas Di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler, Audi e-tron FE06

Lucas Di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler, Audi e-tron FE06

Zak Mauger / Motorsport Images

Lucas di Grassi s'attend à ce qu'un plus grand nombre d'erreurs ou de défaillances interfère dans la finale de la saison de Formule E, qui sera constituée de pas moins de six courses disputées en l'espace de neuf jours, à partir de demain.

Pour organiser cette fin de championnat condensée à Berlin, le personnel présent sur place a été réduit de 50%, alors que la législation allemande en vigueur limitera à 1000 personnes, contre 5000 normalement, le paddock qui se réunira sur l'aéroport de Tempelhof. Chaque équipe sera limitée à 21 pass − deux pour les pilotes et 19 pour le personnel − ce qui représente une baisse significative par rapport aux 40 pass délivrés avant le début de la pandémie de COVID-19 et les restrictions qui en ont découlé.

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Cette réduction des effectifs ainsi que le programme compact de ces six courses poussent le pilote Audi à penser que le nombre de défaillances techniques et d'erreurs humaines augmentera. "Il y aura un défi mental et physique", a-t-il expliqué lors d'une visioconférence de presse à laquelle participait Motorsport.com.

"[Avec] un manque de personnel ou la restructuration de certaines équipes, et ce avec six courses d'affilée, nous devrons comprendre quelles parties de la voiture doivent être remplacées. À Berlin, la piste principale est rugueuse, il y a donc beaucoup de vibrations, beaucoup de bosses à haute fréquence. Je dirais donc qu'il y a une plus grande probabilité d'erreurs humaines ou de défaillances techniques."

"Nous devons nous préparer mieux que les autres afin d'avoir moins d'erreurs, ou même viser de ne pas avoir d'erreurs du tout de la part de tout le monde, qu'il s'agisse des ingénieurs, des mécaniciens, des pilotes, de la collecte de données, de la maintenance prévisionnelle de la voiture et tout le reste."

Allan McNish, team principal Audi, précise quant à lui que cette réduction des effectifs poussera également certaines personnes à assumer un plus grand nombre de tâches, et ce sera précisément son cas. "Nous devons tous prendre en charge plus de postes", explique le triple vainqueur des 24 Heures du Mans. "Cela vaut pour les ingénieurs, qui répartiront leur travail différemment, et aussi pour moi : je serai en charge de certaines tâches de marketing et de médias, je soutiendrai notre team manager dans la documentation de la FIA et je m'occuperai de diverses choses dont s'occupent normalement d'autres membres de l'équipe."

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