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Formule E - Di Grassi explique la prise en main d'une monoplace électrique

Lucas di Grassi, Audi Sport ABT

Lucas di Grassi, Audi Sport ABT

Fabian Lujan/ASN Media

Lucas di Grassi, Audi Sport ABT
Lucas di Grassi, Audi Sport ABT
Lucas di Grassi, Audi Sport ABT
Lucas di Grassi, Audi Sport ABT

Leader actuel du championnat avant la reprise ce samedi à Miami, Lucas Di Grassi semble apprécier sa monture, la Spark-Renault STR01E de l'équipe Audi Sport Abt. De prime abord, une Formule E n'est pas différente d'une autre monoplace.

"Honnêtement, l'approche est la même que pour une autre voiture, monoplace ou non. Je veux dire que pour tout pilote professionnel, il ne faut que quelques tours pour s'y habituer," explique Di Grassi à Motorsport.com. "Cela dit, le couple est très impressionnant. L'accélération est excellente, on sent bien les 600 chevaux de la voiture. Mais une fois à pleine vitesse, c'est un peu comme dans une Formule 1 : vous n'avez plus la pleine conscience de ce que le compteur peut afficher. Le moteur électrique renforce encore cette sensation."

La récupération d'énergie permet par ailleurs de faire fonctionner les freins, ce qui représente une inconnue importante puisque par conséquent, les sensations de freinage ne sont pas toujours communes d'un virage à l'autre. C'est également en cela que les pneumatiques durs fournis par Michelin aident les pilotes à mieux sentir leur monture.

"Le niveau d'adhérence est assez faible," poursuit le Brésilien. "Mais c'est exactement ce dont nous avons besoin car avoir beaucoup d'adhérence avec peu de puissance aurait beaucoup trop simplifié notre tâche. Je suis donc entièrement en accord avec la décision prise par Michelin pour le choix des gommes car le pneu doit correspondre aux technologies que nous employons. D'ailleurs, ces pneumatiques sont durables eux aussi, à leur manière, et cela nous évite de devoir nous arrêter inutilement aux stands."

Lucas di Grassi espère par ailleurs que les avancées technologies pourront bien permettre de ne plus utiliser qu'une seule voiture en course. "Je préférerais disputer des courses plus courtes comme en rallycross, quitte à en disputer deux ou trois le même jour. Mais bon, je pense que bientôt nous pourrons disputer les ePrix avec une seule monoplace. Ce sera un grand pas sur le plan technologique le jour où nous y parviendrons, et cela représentera un message fort à envoyer à tout le monde."

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