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Jacques Villeneuve - "Difficile de prédire une hiérarchie"

Le Champion du monde 1997 de F1 rejoint cette année les rangs de la Formule E. Avant de prendre la direction de la Chine, il a livré ses impressions à Motorsport.com.

Jacques Villeneuve, Venturi

FIA Formula E

Jacques Villeneuve, Venturi
Les casques de Stéphane Sarrazin et Jacques Villeneuve
Jacques Villeneuve, Venturi
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Jacques Villeneuve, Venturi
Jacques Villeneuve, Venturi

Jacques Villeneuve sera à la fois le pilote le plus et… le moins expérimenté du plateau de la saison 2 de Formule E. Le Québécois se lance un nouveau défi avec l’écurie Venturi, lequel s’ajoute à une longue liste depuis son retrait de la F1 après l’Endurance, le World RX ou un retour aux 500 Miles d’Indianapolis.

À moins de deux semaines du début de saison qu’il aborde avec prudence quant à ses ambitions, Villeneuve n’a pas voulu se plier au jeu des pronostics mais n’en a pas moins livré à Motorsport.com quelques propos intéressants…

 

Maintenant que les essais d’intersaison sont terminés, avez-vous une idée de là où vous et votre équipe, Venturi, vous situez ?

Nous, on s’est dit que nous allions attendre à la première course. C’est dangereux de commencer à réfléchir, à regarder ce que les autres ont fait, sans avoir les vraies informations en main.

Les premières courses de la saison 2 seront compliquées car on aura la Chine, l'Uruguay, puis la Malaisie. C’est pour cette raison que j’ai décidé de ne pas aller faire de la télé pour le Grand Prix de Russie à Sotchi, car ça commençait à être pas mal chargé.

On va donc disputer ces premières courses d’ici Noël, puis on réévaluera s’il faut effectuer des changements technologiques.

Dans la présentation de la saison 2 par Motorsport.com, il a été proposé aux intervenants d’attribuer des notes aux équipes, une sorte de cote en fait. Vous n’avez pas souhaité le faire. Pourquoi ?

Je ne veux pas donner de notes car nous n’avions pas tous les mêmes batteries. Il n’y avait que la moitié des batteries qui étaient prêtes à 170 kW et nous, nous étions à 150 pour la simulation de course. Donc, impossible de comparer.

Second point, nous n’avons pas roulé sur une piste adaptée. À Donington, il y avait l’épingle et la chicane sur lesquelles nous pouvions travailler, ce que nous avons fait. Mais à part ça, sur ce circuit, on peut faire en sorte d’être bons en virages rapides, ce qui n’était pas cohérent.

Pour quelle raison ?

Donington est un circuit où il y a plusieurs virages rapides, qui n’est pas bosselé, doté d’une ligne droite assez longue, donc avec beaucoup de sections à pleine charge. En Formule E, ce sont des circuits temporaires, bosselés, assez glissants, entre deux murs, assez serrés, avec des virages assez lents – bref, ce n’est pas vraiment le même genre de piste. On est moins souvent à fond. Donc, en ce qui concerne l’économie d’énergie, ce n’est pas du tout la même chose.

Alors, il y avait des voitures qui pouvaient être rapides, mais sur ce type de tracé précis, il est très difficile de faire un vrai comparatif pour savoir où on en est vraiment.

En ce qui nous concerne, j’ai quand même l’impression qu’à la fin de essais, en ce qui concerne l’économie d’énergie, on était vraiment au point ; et on ne s’est pas concentré à faire un tour canon.

C’est le pilote qui doit gérer sa consommation d’énergie en conduisant. C’est très précis et il a énormément de travail ; ce n’est pas géré automatiquement.

Jacques Villeneuve

Malgré tout, quels sont selon vous les favoris du championnat, et donc vos principaux adversaires ?

Les deux pilotes e.Dams ont l’air d’être très rapides, de même que Daniel Abt. Selon moi, les équipes e.Dams et Abt ont l’air d’avoir les deux packages voiture/motorisation vraiment performantes. Par contre, on a aussi vu qu’ils connaissaient des problèmes de fiabilité. Mais puisqu’on n’est pas dans les autres équipes, il est très difficile de juger!

Nelson Piquet est le champion en titre, donc c’est un rival plus que sérieux aussi. Il a bien gagné sa saison l’an dernier. Il a été très fort sur sa gestion de l’énergie.

C’est le pilote qui doit gérer sa consommation d’énergie en conduisant. C’est très précis et il a énormément de travail ; ce n’est pas géré automatiquement. L’équipe voit, et nous aussi, ce que nous consommons en énergie, et il est donc facile de faire le calcul.

Que vous inspire la candidature de Montréal à l’organisation d’une manche de Formule E dans le futur ?

Ce serait génial ! Je ne sais pas où on en est dans les plans, mais ce serait fantastique. Il règne une bonne ambiance, les gens aiment la course automobile, ce serait vraiment bien.

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