Jérôme d’Ambrosio - "Je peux jouer le titre"
Photo de: FIA Formula E
Jérôme d'Ambrosio se dit désormais en lice pour le titre et pense que sa régularité ainsi que ses récents bons résultats pourraient faire de lui un premier champion inattendu de Formule E.
S’exprimant pour Motorsport.com, le Belge de 29 ans, qui s’est imposé lors du dernier ePrix de Berlin (suite à la disqualification de Lucas di Grassi), veut désormais viser le titre au volant de sa Spark-Renault du Dragon Racing. Il est actuellement 5e au classement du championnat à 26 points du leader, Nelson Piquet Jr - soit presque l’équivalent d’une victoire.
“Tout est possible à ce stade. Il y a encore beaucoup de points à prendre, surtout en ajoutant ceux de la pole et du meilleur tour en course,” dit-il. “Je suis dans la lutte, ça c’est sûr, et je vais juste essayer de rester régulier. En tant que 5e au général, je ne suis pas favori, mais j’ai une chance. On a trouvé un bon rythme lors des courses précédant Moscou et il n’y a aucune raison, si on prend de bons points ici, qu’on ne puisse continuer et créer la surprise.”
Spectacle attendu à Moscou
Le circuit de Moscou s’annonce comme un des plus spectaculaires du calendrier, tant pour son tracé que sa localisation. D’Ambrosio, qui revenait juste d’une séance dans le simulateur quand Motorsport.com l’a interrogé, pense qu’il ne faudra pas rater l’événement.
“Ça paraît très bien et en fait, ça me rappelle un peu Long Beach,” explique l’ancien pilote Marussia et Lotus en F1. “Il y a les virages à angles droits, et aussi quelques longues lignes droites et au moins une épingle. Ce sera très intéressant. Ça va donner une belle course, c’est sûr.”
“Rouler si près du Kremlin et de la Place Rouge devrait avoir quelque chose de surréaliste, mais c’est ça la Formule E, pas vrai ?” ajoute-t-il. “Les endroits visités sont assez phénoménaux et les différents défis très intéressants. La Formule E va encore faire les gros titres.”
D’Ambrosio a cultivé une image de pilote régulier et ne prenant pas de risques insensés durant sa carrière, et cela a joué dans sa progression cette saison. Il insiste aussi beaucoup pour rappeler à quel point les courses de Formule E sont exigeantes pour les pilotes.
Une seule journée, c'est “génial mais dur”
“Je ne crois pas que les gens comprennent à quel point ces voitures sont exigeantes à piloter et comment les stratégies sont décidées sur une seule journée en piste,” dit-il. “La recharge au freinage, le manque de grip et la gestion de l’énergie sont de vrais défis pour le pilote. Il faut être précis et faire attention à ne pas sur-piloter. On a vu beaucoup de très bons pilotes souffrir, ce qui montre que le pilotage pur ne suffit pas en Formule E. Il faut aussi penser à beaucoup plus de choses que dans d’autres catégories.”
Quant au format sur une journée, “c’est génial, et très dur,” dit-il. “J’ai montré à Berlin [Ndlr : où le public avait payé pour assister à la course] que les gens s’intéressent et veulent participer à l’avenir. La Formule E fait les choses autrement et propose une grande part d’innovation.”
“Ce championnat veut changer le monde,” ose-t-il en guise de conclusion, “pas seulement techniquement mais aussi socialement. C’est sympa à voir et, je pense, profitable au sport auto en général.”
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