Les pilotes face à un défi "unique" à Rome

Le Circuito Cittadino Dell’EUR de Rome, qui va accueillir son tout premier E-Prix ce samedi, représente un tout nouveau challenge pour les pilotes de Formule E.

Le pape François et Alejandro Agag, PDG de la Formule E

Photo de: FIA Formula E

Le pape François et Alejandro Agag, PDG de la Formule E

Avec ses 2,86 kilomètres, le tracé italien est le deuxième plus long au calendrier de la Formule E, seulement devancé par les trois kilomètres de Marrakech. Surtout, il comprend 21 virages et des caractéristiques topographiques rares sur les circuits du championnat tout électrique.

"C'est très intéressant parce qu'il y a un grand dénivelé entre la partie haute, où se trouvent la grille de départ et l'épingle, et la partie basse, avec le parc", déclare Luca Filippi pour Motorsport.com. "Ça descend beaucoup, ça passe sous un tunnel et ça remonte."

"C'est intéressant et assez unique en raison de ce grand dénivelé. À part Monaco et Macau, peu de circuits urbains en ont un. C'est davantage quelque chose à quoi il faut s'adapter en matière de gestion d'énergie. On peut sûrement lever le pied un peu plus quand ça descend. Nous, pilotes, allons donc devoir décider sur le moment au lieu de nous fier uniquement au logiciel. Ça peut vraiment être intéressant."

Bien qu'enthousiasmé par cette nouvelle piste, Lucas Di Grassi ne pense toutefois pas que les changements d'altitude vont avoir un impact notable sur le pilotage.

"Le dénivelé a très peu d'effet sur l'énergie, presque aucun dans une course de Formule E", explique Di Grassi pour Motorsport.com. "Mais sur un freinage spécifique, par exemple si le freinage est dans une descente abrupte, on peut lever le pied un peu plus tôt et utiliser la descente pour maintenir un peu la vitesse de la voiture. Mais ce n'est pas grand-chose."

"Si je trouve [le circuit de] Rome génial, c'est parce qu'il est technique, très difficile avec des montées, des descentes, des virages larges, des virages étroits, des épingles : il y a de tout. Cela peut faire une grande différence entre les pilotes et entre les équipes."

"Le seul côté négatif d'un long circuit en Formule E, c'est que la stratégie devient très délicate. Parce que s'il faut faire un tour de plus ou un tour de moins, la quantité d'énergie qu'il faut utiliser ou économiser [est non négligeable]. Il est donc probable que tout le monde s'arrête pile à la mi-course."

Rencontre avec le pape

Ce mercredi, les pilotes de Formule E et Alejandro Agag, PDG de la discipline, ont rencontré le pape François, fervent défenseur de l'écologie. Selon Luca Filippi, les liens sont évidents entre la ville de Rome, qui abrite la cité du Vatican, et le championnat tout électrique.

"Quand on pense à la Formule E, on pense à la technologie et à l'innovation ; quand on pense à Rome, on pense à l'Histoire, mais ce qu'ils ont fait dans l'Histoire, c'est qu'ils étaient très en avance sur tout le monde, et innover a toujours été dans l'ADN de l'Empire. Je pense qu'il y a un fort contraste mais aussi un lien très étroit entre la Formule E et Rome. Il s'agit d'avenir et d'innovation. Par le passé, ils ont su aller de l'avant et sortir des sentiers battus, comme nous essayons de le faire [en Formule E]", conclut le transalpin.

Propos recueillis par Alex Kalinauckas

Le pape François et Alejandro Agag, PDG de la Formule E
Le pape François et Alejandro Agag, PDG de la Formule E
Photo de groupe avec le pape François et Alejandro Agag, PDG de la Formule E
Le pape François et Alejandro Agag, PDG de la Formule E
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