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Un nouveau facteur stratégique en 2018-19

Les écuries de Formule E s'attendent à ce que le nouveau pneu Michelin pour la saison 2018-19 crée un nouveau facteur stratégique en course.

Nelson Piquet Jr., Jaguar Racing I-TYPE 3

Nelson Piquet Jr., Jaguar Racing I-TYPE 3

Jaguar Racing

Le championnat tout électrique utilise les gommes du manufacturier clermontois, conçues pour pouvoir rouler sur piste sèche comme humide, depuis la première saison en 2014-15 – bien que ces composés aient été quelque peu modifiés au fil des quatre années – mais le nouveau pneu Pilot Sport sera plus léger et devra tenir une distance de course complète.

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Directeur de l'écurie Jaguar, James Barclay s'attend à ce que la dégradation des pneus devienne un facteur stratégique important, contrairement aux saisons précédentes.

"La clé, c'est le nouveau pneu", déclare Barclay pour Motorsport.com. "Il est plus rapide, on le sait, la voiture est plus puissante et un peu plus lourde, mais le pneu a davantage d'adhérence ainsi qu'un peu plus de dégradation. Il a été conçu ainsi volontairement, donc je pense que la dégradation des pneus sera certainement un facteur en course. C'est conçu pour les animer."

Lorsque nous lui demandons si la dégradation sera similaire à celle du début de l'ère Pirelli en Formule 1, Barclay répond : "C'est relatif, cela a à voir avec la dégradation. Le pneu précédent ne se dégradait pas tellement, il était très constant. Ce que l'on va voir est que la voiture commence à perdre de la performance alors que la durée de vie du pneu augmente, et cela va devenir un élément stratégique auquel il faudra réfléchir."

Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler Audi e-tron FE05

Directeur d'Audi Sport Abt Schaeffler, Allan McNish a expliqué à Motorsport.com que faire fonctionner le pneu à la perfection en qualifications allait rester crucial, mais que les équipes s'étaient efforcées de comprendre la durée de vie de la gomme pour la saison à venir.

"En Formule E, la compréhension du pneu est un élément clé, surtout quand on pense aux qualifications davantage qu'à la course elle-même", souligne l'Écossais. "Très simplement, la génération précédente de pneumatiques devait faire une moitié de course, et cette génération doit faire une course entière."

"Le poids de la voiture et sa répartition sont à peu près similaires, donc ça ne devrait pas être un facteur, mais foncièrement, le pneu doit fonctionner pendant deux fois plus de temps. À cet égard, la situation est différente. C'est une des choses qu'il faut apprendre, et que nous ne pouvons apprendre qu'en essais, et pas avec la théorie."

"Au final, il n'y a rien de mieux pour un pilote que de monter dans la voiture avec un nouveau train de pneus et de comprendre ce qu'il va falloir résoudre quand on sera à Riyad – en espérant atteindre la Super Pole."

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