Tokyo signe un accord pour accueillir la Formule E en 2024

La Formule E semble en passe de réaliser son ambition de longue date d'organiser une course au Japon après avoir conclu un accord pour un E-Prix qui se tiendra à Tokyo en 2024.

Jamie Reigle, PDG de la Formule E, et Yuriko Koike, gouverneur de Tokyo

Photo de: Motorsport.com Japon

Le PDG de la Formule E, Jamie Reigle, a signé un accord avec la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, mardi, ouvrant la voie à une course dans la capitale japonaise au printemps 2024.

Cet accord fait suite à l'annonce le mois dernier par Koike selon laquelle Tokyo étudiait la possibilité d'accueillir le championnat 100% électrique dans le cadre des efforts visant à encourager l'adoption de véhicules à émissions nulles. Un circuit sera mis en place autour du centre d'exposition Tokyo Big Sight, situé sur le front de mer de la baie de Tokyo dans le quartier Ariake de Koto Ward, à l'écart du centre ville densément peuplé.

L'organisation d'une course au Japon est depuis longtemps un objectif affiché de la FE, avec Tokyo et Yokohama comme villes candidates, mais les lois strictes du pays ont toujours été citées comme un obstacle majeur à la réalisation d'un tel projet.

Lire aussi :

Toutefois, des progrès ont été accomplis dans ce domaine au début de l'année, grâce à Sakon Yamamoto, ancien pilote de FE devenu politicien, qui a été élu à la Chambre des représentants du Japon lors des élections générales l'an passé, et qui a mené les efforts pour faire passer une proposition de loi qui rendrait les courses urbaines possibles. Le projet devait être soumis à la Diète (le parlement) en mars, mais il a depuis connu un coup de frein et n'a pas encore été présenté.

Face aux défis que représente l'organisation d'une course sur la voie publique au Japon, la FE a caressé l'idée d'organiser une course sur un circuit permanent comme celui de Tsukuba, situé à environ 60 km au nord de Tokyo, mais ces efforts n'ont pas abouti.

Deux démonstrations impliquant des FE ont eu lieu à Tokyo ; l'une à Roppongi en 2015 avec Yamamoto au volant, et l'autre l'année suivante avec Lucas di Grassi, alors pilote ABT, dans le quartier central de Marunouchi.

La nouvelle d'une épreuve tokyoïte sera un coup de pouce pour le seul constructeur japonais de FE, Nissan, dont le siège est à Yokohama. Aucun pilote japonais n'a participé à la série depuis que Kamui Kobayashi a piloté pour Andretti Autosport lors de l'E-Prix de Hong Kong en 2017.

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Natalie Robyn devient la première directrice générale de la FIA
Article suivant Buemi rejoint Envision pour la saison 2022-23 de Formule E

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France