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Trulli - La Formule E n'est pas une alternative à la F1

Jarno Trulli se lance un défi personnel intéressant en Formule E; Pour son retour en sports mécaniques, l’Italien présente deux particularités : il est le seul vainqueur d’un Grand Prix de F1 à s’aligner sur le plateau Formule E pour sa saison inaugurale, mais également le seul pilote à également être propriétaire d’une équipe ! Un double rôle que l’on suivra avec particulièrement d’attention

Jarno Trulli se lance un défi personnel intéressant en Formule E; Pour son retour en sports mécaniques, l’Italien présente deux particularités : il est le seul vainqueur d’un Grand Prix de F1 à s’aligner sur le plateau Formule E pour sa saison inaugurale, mais également le seul pilote à également être propriétaire d’une équipe ! Un double rôle que l’on suivra avec particulièrement d’attention.

« Tout s’est passé très vite », admet Trulli. « J’ai été fasciné en testant l’auto, puis j’ai eu la chance de monter une équipe : j’ai donc saisi l’opportunité », explique celui qui occupait son temps jusqu’à présent à la gestion de son domaine viticole, en Italie. « C’est clairement une grosse implication. Un grand défi, non seulement en tant que pilote, mais en tant que propriétaire d’équipe. Bien entendu, je vais faire de mon mieux pour que tout se mette en place ».

Au quotidien, c’est néanmoins John Sears (Super Nova) qui s’occupera de l’exploitation de l’équipe. « Nous pensons vraiment que nous avons les bonnes personnes à board, avec John et David Sears, nous allons discuter de l’avenir de l’équipe et prendre des décisions dans tous les domaines ensemble. Mon expérience peut bien entendu être utile pour gérer un team, au niveau du travail technique sur la voiture, et en termes d’organisation ».

Et même si maintenant, les résultats de Trulli-pilote impactent directement le paiement des factures de Trulli-patron, la pression n’est pas plus grande. D’autant plus que Trulli revient en Formule E réellement par choix, après avoir dit non à de nombreuses possibilités après sa carrière F1.

«Pas vraiment ! », s’amuse-t-il. « Un pilote est toujours un pilote. Ça ne changera pas mon approche ni mon état d’esprit. Il faut y aller et essayer de faire de son mieux, et parfois, il y a des crashs ! Je n’étais attiré par aucune autre série. Je ne voyais aucune alternative à la Formule 1, pour être honnête, qui pourrait apporter du piment dans mes sensations de pilotage. Bien entendu, il y a eu des offres, mais je les ai toutes refusées. Je n’étais pas intéressé et je ne pensais pas qu’il y avait autre chose que la F1 à pouvoir me donner un bon feeling dans l’auto.

Maintenant les gens me demandent pourquoi je pilote en Formule E ; c’est parce que c’est un tout nouveau chapitre du sport automobile. Ce n’est absolument pas une alternative à la Formule 1 ; c’est quelque chose de totalement différent, mais il s’agit d’un projet fascinant, et je voulais en faire partie en tant que propriétaire d’équipe. Je voulais contribuer en tant que pilote, particulièrement au départ, pour diriger la voiture dans la bonne direction technique ».

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