Titré, Vandoorne n'a "rien laissé au hasard" cette saison

Stoffel Vandoorne a été sacré Champion du monde de Formule E à l'issue de la Course 2 à Séoul. L'aboutissement d'une saison rondement menée, où la régularité a été le maître-mot de son succès, notamment après sa victoire à Monaco.

Le Champion du monde de Formule E 2022, Stoffel Vandoorne

Le Champion du monde de Formule E 2022, Stoffel Vandoorne

Alastair Staley / Motorsport Images

Stoffel Vandoorne a donc succédé à Nyck de Vries au rang de Champion du monde de Formule E ce dimanche à Séoul, au terme d'une course bouclée à la deuxième place derrière le vainqueur Edoardo Mortara. Grâce à ses précieux points récoltés, le Belge permet par ailleurs à Mercedes de décrocher son deuxième titre d'affilée chez les constructeurs avant son retrait du championnat la saison prochaine.

La régularité a sans doute été la clé du titre de Vandoorne, qui n'a eu à déplorer qu'un seul abandon, au Mexique en début d'année. Certes, le Champion 2022 n'a donc remporté qu'une seule et unique victoire, à Monaco, mais sa constance tout au long de l'exercice a fait le reste avec sept autres podiums.

Le pilote Mercedes est revenu à l'arrivée sur sa saison, expliquant n'avoir "rien laissé au hasard" tout au long de l'année et avoir appris de sa déconvenue de l'an passé, lorsqu'il avait dû tirer un trait sur le titre après avoir accusé un score vierge à Londres. "C'est une sensation incroyable", s'est-il d'abord réjoui. "Quand j'ai commencé cette aventure il y a quatre ans avec Mercedes, j'étais très confiant dans le fait d'avoir à ma disposition les outils pour me battre pour le Championnat du monde. Quand vous courez pour un constructeur tel que celui-là, il faut se dire qu'il domine dans tous les domaines dans lesquels il est impliqué. Mais en Formule E c'est différent. Tout n'est pas si simple."

Vandoorne a largement contribué au deuxième titre d'affilée de Mercedes chez les constructeurs, la marque à l'étoile qui quitte donc la discipline par la grande porte.

Vandoorne a largement contribué au deuxième titre d'affilée de Mercedes chez les constructeurs, la marque à l'étoile qui quitte donc la discipline par la grande porte.

"Nous avons réussi à remporter les deux championnats l'an dernier avec Nyck, mais cette année cela a été mon tour. J'avais eu ce mauvais passage à Londres qui m'avait exclu de la course au titre, mais cette année j'ai remis les choses dans l'ordre et j'ai voulu ne rien laisser au hasard, rien du tout. C'est ce que j'ai fait toute la saison, j'ai donné le meilleur de moi-même, et j'ai contrôlé [la situation] lorsqu'il fallait le faire. Je n'ai remporté qu'une victoire, mais vous savez je pense que la régularité que nous avons montrée cette année a été impressionnante. Il y a eu de belles histoires cette saison avec quatre d'entre nous en lice pour le titre [Jean-Éric Vergne et Edoardo Mortara], puis ce nombre s'est réduit à trois, et aujourd'hui nous n'avons été plus que deux, Mitch [Evans] et moi. Donc oui, cela a été une aventure incroyable, une aventure émouvante."

Vandoorne a par ailleurs reconnu que son triomphe à Monaco avait été déterminant, expliquant qu'il n'avait par la suite "plus regardé en arrière". Le Belge n'a pas non plus éludé ce qui a été l'une de ses grandes forces cette année, à savoir sa capacité à tirer le meilleur de séances de qualifications ou d'entames de week-end difficiles, et à parvenir in fine à décrocher des points.

Une seule victoire mais une régularité exemplaire ont joué pour beaucoup dans le titre de Vandoorne cette saison.

Une seule victoire mais une régularité exemplaire ont joué pour beaucoup dans le titre de Vandoorne cette saison.

Berlin, une leçon de limitation des dégâts

En ce sens, sa performance à Berlin, où il avait un temps évolué en 12e position avant de finir troisième de la première course, est un exemple éclatant de son opiniâtreté. "Je dois dire que je me suis un peu surpris moi-même [de par ma régularité]", reprend-il. "Je pense que même au Mexique nous aurions été capables d'inscrire des points sans ce contact dans l'avant-dernier tour. Mais cela a été malgré tout une année formidable. Nous avons bâti [notre succès] dès l'Arabie saoudite avec la pole position et la deuxième place lors de la Course 1. Le lendemain j'avais eu plus de difficulté, mais j'avais su parfaitement rebondir dès Rome avec la pole."

"Mitch [Evans] a commencé par la suite à renverser la vapeur avec deux victoires, mais notre tour est venu après avec ce succès à Monaco. Je suis très fier de l'avoir emporté là-bas. Monaco fait partie de ces courses spéciales que tout le monde veut gagner, tout le monde veut l'avoir à son tableau de chasse. À partir de là, je n'ai plus regardé en arrière. Je pense que j'ai été très régulier, notamment en me qualifiant constamment aux avant-postes. Il y a eu des moments où cela a été plus difficile, mais c'est là que j'ai réussi à rattraper le coup, et je pense que cela a été des moments-clés. S'il y a une course qui me vient spontanément à l'esprit pour illustrer cela, c'est la Course 1 à Berlin : j'avais alors rétrogradé jusqu'en 12e position au premier tour. Et à quelques tours du but j'étais encore en lice pour la victoire. Ce sont ces moments qui ont façonné le championnat."

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