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Wolff a douté que la Formule E puisse réussir

Toto Wolff admet qu'il ne croyait pas initialement que la Formule E pourrait "y arriver", mais il a ensuite pris un engagement dans le championnat tout électrique en considération après avoir vu sa progression.

Andre Lotterer, DS TECHEETAH, DS E-Tense FE19, Mitch Evans, Panasonic Jaguar Racing, Jaguar I-Type 3, Stoffel Vandoorne, HWA Racelab, VFE-05, au départ

Malcolm Griffiths / Motorsport Images

Après avoir initialement eu une option pour s'engager en FE en 2018-2019 et avoir laissé cette place à sa filiale HWA, Mercedes fera finalement ses débuts officiels dans le championnat lors de la prochaine saison, 2019-2020. L'équipe a été présentée mercredi au Salon de Francfort, où Stoffel Vandoorne et Nyck de Vries ont été officialisés en tant que pilotes.

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La saison 2019-2020 sera la sixième de la FE et Mercedes y affrontera 11 constructeurs parmi lesquels les mastodontes que sont Porsche, Audi, BMW, Jaguar, Nissan ou encore DS. Lorsque Motorsport.com lui demande s'il trouve personnellement le championnat tout électrique attrayant, Toto Wolff admet : "Initialement, je ne croyais pas que la Formule E y arriverait. Lorsque Alejandro [Agag] et Jean [Todt] ont lancé le championnat, je ne lui ai pas laissé beaucoup de chance."

"Mais ensuite, contre tout attente, le championnat a grandi. Et s'il attire Mercedes, c'est parce que c'est une start-up excitante. Tout est sujet d'électrification, de voitures électriques. Peut-être cette technologie en est-elle à ses balbutiements, mais un championnat tout électrique a un attrait en termes de marketing. Le faire en ville est quelque chose d'attrayant, et la manière dont la Formule E est présentée globalement fait qu'elle ne s'adresse pas au fan hardcore de sport auto, mais à un public plus large. Les courses ont un aspect plus festival. Tout cela mérite qu'on y regarde plus sérieusement. Et c'est ce que nous faisons."

Mercedes sera la saison prochaine le seul constructeur à être engagé à la fois en F1 et en FE, suivant en cela Renault qui avait couru en Formule E durant ses quatre premières saisons avant de quitter le championnat en 2018 pour se concentrer pleinement sur son programme en Grand Prix.

Une start-up qui peut prendre des risques

L'approche de la Formule E est d'utiliser le règlement pour contrôler la concurrence entre les équipes, afin d'encourager une compétition serrée, problème que la F1 a eu du mal à gérer ces dernières années. Pour Wolff, cela démontre que la FE a "tiré des leçons de ce qui ne fonctionnait pas dans d'autres championnats [qui] possèdent une longue histoire mais se sont de toute évidence développés sous des gouvernances compliquées".

"Nous sommes un peu les victimes de cela en Formule 1, et nous le savons", ajoute-t-il. "D'un autre côté, pour une grande organisation telle que la Formule 1, nous avons des responsabilités en termes d'héritage. Nous avons deux milliards de téléspectateurs chaque année, et peut-être que l'on ne peut alors pas être aussi spontané dans la prise de décision que lorsque l'on est une start-up. On ne peut pas prendre le risque de se tromper. Or, en Formule E, comme dans n'importe quelle autre start-up, on peut prendre des risques et tenter des choses. Vous vous ferez beaucoup critiquer, [mais] dans le pire des cas cela va diviser les opinions et faire les gros titres. Mais ce sont une responsabilité et un héritage complètement différents de ceux de la Formule 1."

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