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Wolff : La Formule E ne serait bientôt plus une "fête de rue"

Pour le directeur exécutif de Mercedes, Toto Wolff, la Formule E ne va pas rester une "fête de rue" très longtemps, car il estime que la discipline a le potentiel pour concurrencer la F1.

Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport, en tête au départ

Photo de: Andrew Ferraro / Motorsport Images

Loic Duval, Dragon Racing
Départ : Felix Rosenqvist, Mahindra Racing, en tête
Jean-Eric Vergne, Techeetah
Le vainqueur Jean-Eric Vergne, Techeetah
Lucas di Grassi, ABT Schaeffler Audi Sport, sur le podium
Jean-Eric Vergne, Techeetah
Felix Rosenqvist, Mahindra Racing, leads Nick Heidfeld, Mahindra Racing
Nelson Piquet Jr., NEXTEV TCR Formula E Team

Mercedes a annoncé la semaine passée son retrait du Championnat DTM fin 2018, dans le but de rejoindre la Formule E en 2019. Même si, pour le moment, la discipline électrique n’attire pas un public aussi important que la Formule 1, Wolff pense qu’il ne faut pas exclure que la situation change, alors que les voitures de route électriques vont de plus en plus se démocratiser.

Pendant le Grand Prix de Hongrie, Chase Carey, le président de la F1, a écarté la menace que pouvait constituer la FE à terme en la qualifiant de "fête de rue" pour les fans. "Je pense qu’il a raison, c’est une fête de rue", a déclaré Wolff. "Je pense que ça la décrit très bien, combinée à une course de voitures."

"Mais si vous aviez dit que la Lotus Elise [qui était la voiture Tesla d'origine] allait devenir le prochain constructeur automobile pertinent, vous ne l’auriez pas cru non plus. L’électrification se produit en ce moment même. La technologie est très immature et les catégories de course sont très immatures, mais elles ont un entrepreneur très charismatique et énergique qui les gère, et qui a contre toute attente été capable d’attirer l'ensemble des principaux constructeurs allemands [Audi, BMW, Porsche et Mercedes, ndlr]."

"Je ne serais pas surpris si, dans les trois à cinq années qui viennent, la FE devenait quelque chose de totalement différent. Alors, nous pourrions tous être dans la même pièce en train de discuter d’une course de FE. Il est important d’avoir à l'esprit que les choses changent. Et nous ne pouvons probablement pas indiquer dans quelle direction. J’aime aussi les moteurs à dix cylindres, mais je ne suis pas sûr que, dans cinq ans, d'autres personnes les aimeront à part nous."

Des propos loin de ceux tenus par le même Toto Wolff l’an passé, en marge du GP du Canada 2016 : "Je crois qu’elle [la Formule E] est tout à fait légitime et a le mérite d’exister, mais cela n’est pas du sport automobile."

"C’est une technologie/plateforme de marketing. Ce n'est pas de la course. C’est pour cette raison précise qu’il faut lui montrer du respect. Son format est aussi très bien. Mais pour nous [de la F1], il s’agit d’une technologie qui est destinée à l’automobile de série et non pas à la course automobile."

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