Fabienne Wohlwend, nouvel espoir du Liechtenstein !
Connaissez-vous Fabienne Wohlwend ? Cette jeune fille de dix-huit ans vient de faire ses débuts en monoplace en F4 Italie et marche sur les traces de Ricky von Opel, seul pilote liechtensteinois de l'Histoire de la Formule 1.
Bien que Wohlwend n'ait toujours pas marqué le moindre point en F4, avec une 17e place pour meilleur résultat dans un championnat où concourt une trentaine de pilotes, elle s'est illustrée par le passé, remportant un titre de karting au Liechtenstein (en Super Mini) avant d'être vice-Championne en Suisse (en KF3).
Notre journaliste Gabriele Testi a récemment eu l'opportunité de s'entretenir avec celle qui compte bien gravir les échelons des formules de promotion...
Motorsport.com - Le Liechtenstein n'a pas une très grande tradition en sport automobile. Qu'est-ce qui vous a décidée à courir ?
Fabienne Wohlwend - Ma famille adore le sport auto. Un jour, quand j'avais sept ans, mon père a acheté un vieux kart pour enfant à son amis, et avec mon frère et mes cousins, nous sommes allés à un petit circuit en Suisse. Au début, je ne voulais pas essayer, mais après avoir fait mes premiers tours, je suis complètement tombée amoureuse et deux semaines plus tard, j'ai eu mon premier kart.
Que cela signifie-t-il pour vous de représenter la Principauté en sport automobile ? Est-ce une grande responsabilité ?
Il n'y a pas beaucoup de pilotes automobiles du Liechtenstein, donc je suis très fière de représenter le pays que j'aime et d'où je viens.
Recevez-vous un soutien de la part du Prince Hans Adam II ou de la famille royale, quel qu'il soit ?
Ce serait très bien, mais malheureusement pas. Peut-être un jour.
Pourquoi avez-vous choisi de courir en F4 Italie ?
Je pense que c'est un très bon championnat pour commencer la monoplace. On apprend beaucoup, la voiture est sûre et agréable à piloter, et les circuits représentent un défi.
Que pensez-vous de votre saison jusqu'à présent ?
Je suis assez contente de ma saison jusqu'à présent. Bien sûr, j'ai beaucoup à apprendre, mais je m'améliore à chaque fois.
Qui vous a le plus aidée avant le début de votre carrière en sport automobile ?
C'est mon père qui m'a le plus aidée, c'est clair, mais il y a beaucoup de gens du circuit de kart qui m'ont convaincue de passer du karting à la monoplace.
Quel est votre objectif pour cette saison ?
Pour ma première année en monoplace, je veux apprendre autant que possible et mon objectif est de finir dans le top 15.
Quel est votre projet pour l'an prochain ?
Je ne sais pas encore, mais je pense que je ferai un an de plus en Formule 4 ou que je passerai en GT.
Qu'est-ce que cela signifie, pour vous, d'être une fille qui fait un sport dangereux dans un pays étranger face à des concurrents masculins ?
Beaucoup de gens me posent cette question. Mais quand je suis en piste, quand je porte mon casque et que je suis dans la voiture, je suis un pilote. Peu importe si je suis une fille ou un garçon.
Que pensez-vous de Mick Schumacher ? Aimeriez-vous le battre tôt ou tard ? Qu'avez-vous ressenti quand vous êtes montée sur le podium à ses côtés pour la première fois ?
Mick et moi sommes bons amis depuis longtemps. Nous avons déjà couru l'un contre l'autre en karting donc ce n'était pas si spécial [de monter sur le podium avec lui].
Vous venez de rejoindre l'écurie DR Formula. Comment cela se passe-t-il ?
Je prends vraiment du plaisir avec DR Formula. J'ai choisi l'équipe parce que je me sens à l'aise avec mon ingénieur, mes coéquipiers et les mécaniciens. C'est comme une seconde famille.
Avez-vous une idole ou un héros parmi les grands pilotes du passé ou du présent ?
Mon héros, c'est mon père. Nous faisons tout ensemble, c'est mon entraîneur, mon mentor, tout. Il y a beaucoup de bons pilotes, mais je n'ai pas d'idole.
Quels sont vos hobbies et vos centres d'intérêt, en dehors du sport automobile ?
En hiver, j'adore faire du ski. L'été, j'aime aller courir dehors. J'aime aussi voyager et faire du shopping avec mes amis, mais en ce moment, je n'ai pas beaucoup de temps pour ça.
Que voudriez-vous faire plus tard si vous n'aviez pas décidé d'être pilote automobile ?
Je pense que je ferais quand même des courses du ski, ou je continuerais le kickboxing. Mais je ne peux pas imaginer ma vie sans le sport auto.
Comment imaginez-vous votre vie dans 30 ans ? Allez-vous aller à l'université pour vous spécialiser dans une domaine ?
J'espère être pilote automobile professionnel un jour et gagner de l'argent grâce à ça. Mais j'ai aussi un plan B. J'ai déjà fait un stage à VP Bank au Liechtenstein, où je travaille maintenant.
Aimeriez-vous voir une course au Liechtenstein ? Peut-être un ePrix de Formule E ?
Oui, ce serait génial.
Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit si nous disons "Rikky von Opel" ?
Je ne serai pas le premier pilote de Formule 1 du Liechtenstein !
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