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Best of photos 2022 - La sélection de la rédaction

La rédaction de Motorsport.com vous propose de découvrir ses photos préférées de cette saison 2022 de sports mécaniques. Qu'ils soient purement esthétiques ou symboliques, nos choix sont totalement subjectifs et vous feront revivre, nous l'espérons, les émotions de cette intense saison !

VIDÉO - Les plus belles photos de l'année 2022

L'émotion de la première victoire

Photo choisie par Charlotte Guerdoux

Il a attendu ce moment pendant plus de dix ans et n'osait plus vraiment l'espérer. Mais au Grand Prix d'Argentine, Aleix Espargaró est parvenu à tout assembler avec son équipe pour remporter le premier (et pour l'heure unique) succès de sa carrière. Un moment marquant de la saison 2022, fort en émotions, que le cadrage de cette photo laisse transparaître. L'Espagnol semble être dans sa bulle, seul sur le toit du monde.


Des pigistes légendaires

Photo choisie par Basile Davoine

Retour vers le futur ! L'année 2022 a débuté par un duel de titans sur les routes du Monte-Carlo, entre Sébastien Loeb et Sébastien Ogier. Un grand moment de sport, où les deux Légendes ont donné la leçon à un plateau au sein duquel ils ne sont "plus que" des intermittents du spectacle désormais. Une crevaison a décidé de la victoire, sacrant Loeb, mais on retient surtout ce duel haletant et passionnant.


Un vrai tableau

Photo choisie par Basile Davoine

Sergio Pérez a fait des étincelles dans les rues de Singapour. Un Grand Prix qui a enfin fait son retour au calendrier après ses nombreux reports liés à la crise du Covid. De nuit, sous les lumières artificielles et parfois même sous la pluie, les belles images n'ont pas manqué !


Le sens des couleurs

Photo choisie par Léna Buffa

Si cette photo devait représenter quelque chose factuellement, ce serait bien entendu le retour du public (même si ce Grand Prix d'Espagne n'a clairement pas fait partie des plus gros succès populaires de la saison). Mais j'y vois surtout l'esthétique, avec les motos de la piste qui s'alternent avec celles dessinées sur le mur publicitaire, et les symboles des couleurs, entre les touches bigarrées des spectateurs et le premier plan bicolore qui ne peut que rappeler l'Ukraine, bombardée au même moment. Les plus belles images ont-elles vraiment besoin d'explications ?


Ross Chastain comme dans un jeu vidéo

Photo choisie par Aurélien Attard

Qui ne s'est jamais servi d'un mur idéalement placé pour prendre un virage à vive allure et gagner le plus de positions possible dans un jeu vidéo ? Ross Chastain, lui, l'a fait pour de vrai, lors de l'avant-dernière manche de la saison de NASCAR, le Xfinity 500, disputé sur le "short oval" de Martinsville. Personne ne pensait que cette stratégie, redoutable dans le monde virtuel, pouvait également fonctionner sur un vrai circuit, avec une vraie machine de compétition devant subir les lois de la physique. Mais le pilote américain n'a pas eu le temps de se questionner sur le sujet car cette manœuvre était aussi spectaculaire que nécessaire : à l'entame du dernier tour, Chastain était dixième et devait gagner deux places en moins de 20 secondes (la durée d'un tour à Martinsville) pour rester en lice dans la course au titre. Le mur l'a aidé non seulement à gagner cinq places au total mais aussi à battre le record absolu du circuit !


Günther Steiner dans les bras de Kevin Magnussen

Photo choisie par Aurélien Attard

Haas en pole position : personne n’aurait imaginé une telle situation il y a un an, alors que l'équipe américaine végétait en fond de grille. Pour 2022, elle a conçu une VF-22 suffisamment compétitive pour que Kevin Magnussen et Mick Schumacher récoltent des points à certaines occasions, mais pas assez pour prétendre aux positions de pointe. Pourtant, au Grand Prix de São Paulo, Magnussen a surpris le paddock en réalisant le meilleur temps des qualifications. Le Danois a été largement aidé par les conditions météo, mais il était toujours nécessaire de boucler un tour parfait et le pilote n’a pas manqué ce rendez-vous. Une fois cette pole confirmée, le garage Haas a explosé de joie et le directeur Günther Steiner, si souvent prompt à la colère, est allé prendre son pilote dans les bras. Un moment fort en émotions.


La récompense de tant d'efforts

Photo choisie par Guillaume Navarro

J’ai choisi d’illustrer les fabuleuses émotions humaines et sportives de la fin de saison MotoGP par une photo de Phillip Island, l'avant-dernière manche, en raison du fait que cette victoire d'Álex Rins, en plus d’avoir été célébrée par un shoey, est celle qui a redonné confiance à ce pilote qui avait diablement besoin de rappeler le talent pur qu’il est après une période fort difficile sur tous les plans. C’est aussi en Australie que Marc Márquez a renoué avec le podium et s’est lui aussi récompensé de la plus belle des manières pour les efforts tonitruants consentis ces derniers mois afin de revenir au plus haut niveau. Lorsque l’on connait le parcours du combattant traversé par ces deux hommes et le niveau de compétitivité du plateau MotoGP, on ne peut qu’admirer un tel retour en grâce.


Le dépassement de l'année ?

Photo choisie par Benjamin Vinel

C'est peut-être le dépassement de l'année ! Les derniers tours du Grand Prix de Grande-Bretagne ont été le théâtre d'une bataille passionnante pour la deuxième place, marquée par ce double dépassement de Lewis Hamilton sur Charles Leclerc et Sergio Pérez à Club. Le Mexicain a toutefois repris l'avantage aussitôt.


Le kif à l'état pur

Photo choisie par Léna Buffa

Qui n'a pas vibré devant le Dakar de Danilo Petrucci ? Évincé du MotoGP, le si attachant vainqueur de deux Grands Prix a immédiatement enchaîné en réalisant son rêve d'être au départ du plus mythique des rallye-raids. Là, il a tout connu, du test Covid faussement positif à la dernière minute à la perte de ses papiers, de la panne qu'il n'arrive pas à réparer au vol plané dans lequel il s'entaille le bras, de la cheville cassée à la rencontre mouvementée avec des chameaux belliqueux... Et puis au milieu de toute cette aventure, la consécration pour lui : une victoire d'étape. Le grand Danilo n'a cessé de pleurer ce soir-là, pour mieux repartir à l'assaut des dunes dès le lendemain et continuer à rêver les yeux ouverts. Quel plaisir à suivre !


Les marques de l'effort

Photo choisie par Vincent Lalanne-Sicaud

La fatigue était visible sur les visages des pilotes MotoGP à l'arrivée d'un Grand Prix d'Allemagne caniculaire. Et pendant que Fabio Quartararo, porté par sa victoire, s'offrait un sprint pour la célébrer avec les spectateurs, le reste du plateau cherchait surtout à se réhydrater ! Cette photo montre Johann Zarco juste avant la cérémonie du podium, qu'il a terminée assis sur l'emplacement de sa deuxième place. Comme plusieurs pilotes, il a par la suite évoqué un "cauchemar" pour qualifier ces conditions.


De quoi hurler de frustration

Photo choisie par Léna Buffa

Si le GP d'Allemagne a été si marquant dans la saison MotoGP, c'est aussi et surtout car il a vu le retard de Pecco Bagnaia culminer à 91 points. Annoncé favori, le pilote Ducati a manqué son début de saison, puis trop souvent cédé à la pression. Au Sachsenring, il tombe encore, c'est son quatrième abandon et il a de quoi hurler lorsqu'il se retrouve dans le bac à gravier : alors que le championnat en est à la moitié, Quartararo caracole en tête et lui n'arrive pas à associer potentiel et constance. Pourtant, tout était sur le point de basculer : le Français n'allait plus gagner et Bagnaia allait enfin réussir à tout aligner pour sortir la grosse artillerie en commençant par quatre victoires d'affilée.


Tout simplement beau

Photo choisie par Basile Davoine

La pureté des lignes, la sobriété d'une livrée vierge de tout sponsor : quand Fernando Alonso a roulé pour la première fois avec Aston Martin à Abu Dhabi, les verrous contractuels ont engendré cette situation que l'on n'avait plus connue depuis des années. Outre l'abnégation d'un quadragénaire assoiffé comme le serait un rookie, ce test a démontré que la simplicité était parfois la meilleure alliée de l'esthétique. Avec un faux air des années 1990 qui y est sans doute pour beaucoup…


Au cœur de la nuit qatarie

Photo choisie par Fabien Gaillard

Une chute à moto est souvent impressionnante et les images de celle-ci ne le sont pas moins sublimées par un environnement à la fois très coloré par les marquages au sol et très monochrome avec la nuit sur laquelle se peint le tableau de cet accident. En réalité, un accrochage provoqué par la précipitation, face à Jorge Martín, d'un Pecco Bagnaia qui a entamé la saison de son sacre de la pire des manières, symbole d'un début de championnat poussif au terme duquel il aura progressivement remis les choses à l'endroit pour finalement s'imposer face à Fabio Quartararo.


Quand Leclerc comprend qu'il ne "mérite" pas le titre

Photo choisie par Guillaume Navarro

Je me souviens comme si c’était hier de cette image emblématique d’un Mika Häkkinen rincé moralement pas son erreur lors du Grand Prix d’Italie 1999, qui l’avait mené à l’abandon au cœur d’une âpre lutte pour le titre face à Ferrari et un Eddie Irvine considéré comme l’homme contre qui il ne pouvait pas perdre. On avait vu le Finlandais s’effondrer et avoir besoin d’un moment pour lui, dans ce qui semblait alors être le deuil du titre pilotes. Dans les instants qui suivirent son abandon sur faute de pilotage lors du GP de France cette année, Charles Leclerc a vécu un moment de désespoir empreint d’auto-critique similaire. Consterné, le Monégasque a compris à ce moment-là que la lutte pour la couronne 2022 n’était plus. Il n’hésita pas à affirmer devant les micros, à chaud, "ne pas mériter" remporter le titre pilotes 2022. Häkkinen, lui, connut une fin plus heureuse.


Will Power recordman et doublement sacré

Photo choisie par Aurélien Attard

Entre le 10 et le 11 septembre 2022, sur le circuit de Laguna Seca, Will Power a conquis à la fois sa 68e pole position en IndyCar (ChampCar inclus), ce qui a fait de lui le nouveau recordman, et son deuxième titre dans la discipline. Comme un passage de témoin entre deux légendes du sport automobile nord-américain, Mario Andretti, précédent détenteur du record de poles, l'a congratulé le samedi. Classé troisième le lendemain, Power a fait le nécessaire pour pouvoir soulever de nouveau l'emblématique coupe Astor, remise chaque année au champion.


La bienveillance de Russell

Photo choisie par Fabien Gaillard

L'accident de Zhou Guanyu lors du Grand Prix de Grande-Bretagne est l'une des images les plus spectaculaires de la saison en F1. Mais celle du sprint de George Russell, qui a vu une partie de l'accident se dérouler devant ses yeux, pour aller s'enquérir de la santé de son collègue, jusqu'à aller se poster sur le mur de pneus derrière lequel l'Alfa Romeo a fini sa terrible et incontrôlable course, l'accompagne désormais dans la grande histoire de la discipline.


Quand la saison de Quartararo bascule

Photo choisie par Vincent Lalanne-Sicaud

Fabio Quartararo l'ignorait au moment de ce cliché, mais sa saison 2022 venait de basculer. Vainqueur du GP d'Allemagne une semaine plus tôt, le Français a chuté deux fois à Assen, d'abord en percutant Aleix Espargaró, ensuite seul avec une moto endommagée. Quartararo n'allait plus connaître le succès en 2022, alors que Pecco Bagnaia entamait le même jour sa remontée au championnat en remportant la première d'une série de quatre victoires.


24H du Mans + Ferrari = LE mythe

Photo choisie par Basile Davoine

Elle n'a pas encore roulé en compétition mais elle crève déjà l'écran. Il y a le nom, déjà : imaginez plutôt, Ferrari au Mans, c'est du jamais vu pour quelques générations ! Le Cheval cabré, mythique, a frappé fort visuellement avec son Hypercar et sa livrée. Le visuel est réussi, c'est la saison 2023 qui jugera pour la performance. On s'amusera de constater l'ampleur de l'aileron arrière de cette machine, là où Peugeot a décidé de s'en passer littéralement !


Les marques de deux ans de galère

Photo choisie par Charlotte Guerdoux

Cette photo résume à elle seule la saison de Marc Márquez. Opéré une quatrième fois du bras, on aperçoit une partie de sa très grosse cicatrice de 2020, à laquelle s'est désormais ajoutée une seconde. Des traces assez impressionnantes, qui viennent rappeler ce que traverse le #93 depuis plus de deux ans.


Sans pare-brise mais avec un trophée !

Photo choisie par Fabien Gaillard

Rouler sans pare-brise, c'est déjà un problème dans la vie de tous les jours, mais terminer l'un des rallyes les plus exigeants dans ces conditions, c'est une tâche à laquelle Esapekka Lappi et son copilote Janne Ferm ont dû s'atteler (en portant des masques pour se protéger le visage des projections). Une fin de rallye rocambolesque pour le duo qui, après être parti en tonneau dans l'avant-dernière spéciale, a également dû gérer un radiateur endommagé avec les moyens du bord. Mais le tout avec style, et en accrochant le podium du Rallye de Finlande !


Andrea Dovizioso loin des projecteurs

Photo choisie par Léna Buffa

Quel courage faut-il pour revenir dans le championnat le plus élitiste et concurrentiel qui soit à 36 ans, alors que l'on a pris le risque de s'arrêter plusieurs mois ? Andrea Dovizioso a voulu y croire et il a vite compris que ses espoirs seraient déçus. De course en course, il a alors tenté de faire bonne figure mais avec désormais une envie : arrêter les frais dès que ça lui serait permis. On parle d'un des plus grands pilotes de ces dernières années, capable de résister à Marc Márquez durant trois ans, pourtant la loi du sport est ainsi faite que c'est presque dans l'indifférence qu'il a tiré sa révérence, loin derrière ceux qui animent aujourd'hui les avant-postes. Mais pro et classe jusqu'au bout.


Saut piqué pour Hamilton

Photo choisie par Fabien Gaillard

L'accrochage du premier tour entre Fernando Alonso et Lewis Hamilton lors du Grand Prix de Belgique a offert quelques clichés spectaculaires, notamment quand la Mercedes s'est littéralement retrouvée en piqué vers le sol avant de retomber, heureusement, sur ses quatre roues. Dans le choc, l'Alpine ne souffrira pas trop mais ce sera l'abandon pour Hamilton. Et le début d'une séquence d'échanges d'amabilités par radio et médias interposés, qui se conclura par une opération de comm' autour d'une casquette dédicacée comme la F1 en a parfois le secret...


Cadeau d'adieu

Photo choisie par Léna Buffa

Quand Shinichi Sahara a dû annoncer à ses pilotes que la direction de Suzuki avait brutalement décidé de mettre un terme à son programme sportif, il n'a pu retenir ses larmes. Six mois plus tard, l'émotion était déjà très forte lors du dernier Grand Prix des GSX-RR et Álex Rins s'est chargé d'offrir l'explosion finale en dominant la course et en rapportant une dernière victoire à son boss. Poignant.


Enfin !

Photo choisie par Vincent Lalanne-Sicaud

L'attente a été longue pour George Russell. L'Anglais a prouvé mériter sa place chez Mercedes dès le GP de Sakhir 2020, qu'il aurait pu remporter sans un cafouillage dans les pneus, mais il a encore dû patienter plus d'un an avec une Williams ne lui permettant pas d'exprimer pleinement son talent, avant que la monoplace de l'équipe Championne du monde chaque saison depuis 2014 lui soit attribuée pour de bon... au moment où elle ne gagnait plus. La désillusion a dû être immense mais Russell ne s'est jamais démobilisé, a réalisé une saison exemplaire et a finalement décroché son premier succès à Interlagos, le seul de Mercedes en 2022.


Des couleurs faites pour s'entendre

Photo choisie par Vincent Lalanne-Sicaud

Le circuit de Misano offre un cadre très graphique grâce à ses zones de dégagement peintes, fruit du travail d'Aldo Drudi, le designer des casques de Valentino Rossi. Les couleurs s'associent à la perfection à la Ducati Gresini d'Enea Bastianini, ici dans une position agressive en sortie de virage.


La consécration pour Bagnaia

Photo choisie par Charlotte Guerdoux

Pecco Bagnaia n'est Champion du monde que depuis quelques minutes lorsqu'il se dirige vers la foule. Son casque doré vissé sur la tête, les deux poings levés face aux bras tendus des fans et c'est toute la ferveur de l'instant qui nous est transmise en une photo.


Le rallye sous ses fenêtres

Photo choisie par Benjamin Vinel

L'expression "spectateurs privilégiés" prend tout son sens avec ce cliché de Thierry Neuville et Martijn Wydaeghe dans les étroites rues d'une bourgade provençale. Qui n'a jamais rêvé de voir un rallye passer devant chez soi ?


D'un Marco à un autre

Photo choisie par Léna Buffa

Quelle tendresse dans cette image... Marco Bezzecchi, 23 ans, reçoit le trophée de Rookie de l'année des mains de Paolo Simoncelli, dont le fils Marco, mort à 24 ans, continue d'inspirer tant de jeunes pilotes aujourd'hui. Bezzecchi a beau avoir une personnalité bien à lui, il ne peut échapper aux comparaisons, lui qui porte la bouclette avec autant de confiance en lui que le "Sic" et qui, surtout, est un pur produit de cette Academy que Valentino Rossi a créée en hommage à celui à qui il avait commencé à transmettre ses secrets à l'entraînement avec le drame du GP de Malaisie 2011.


Dietrich Mateschitz (1944-2022)

Photo choisie par Guillaume Navarro

Le fondateur de Red Bull était un homme discret que l’on voyait plus dans le paddock du temps de Bernie Ecclestone et des premiers titres acquis avec Sebastian Vettel, et qui laissait bien volontiers les ficelles de ses projets F1 à la chaîne de commande qu’il avait désignée. Mais c’est bien lui qui décidait de la vision générale de la marque et de son positionnement dans le monde du sport automobile, et qui, en particulier, décida de maintenir son investissement colossal à deux équipes sur le long terme entre 2008 et 2009, lorsque l’ensemble du monde s’effondrait dans une crise économique sans précédent. Que serait-il advenu si Red Bull, le "vendeur de canettes", avait quitté la table avec ses deux teams ? À lui seul, Mateschitz fut un véritable socle de la F1 moderne et nous lui devons son existence et l’attractivité qu’elle a maintenue de nos jours. Plus récemment, les efforts réalisés autour du Red Bull Ring et la place prise par cette piste en temps de COVID-19 pour maintenir un nombre de courses nécessaire à la tenue d’un championnat du monde MotoGP et F1, ont eux aussi été salvateurs.


Les stigmates de Quartararo

Photo choisie par Charlotte Guerdoux

C'est l'un des moments forts de 2022 : la chute de Fabio Quartararo au GP d'Aragón, survenue à la suite d'un accrochage avec Marc Márquez. Le Français s'est immédiatement relevé, mais sa combinaison s'est ouverte pendant l'accident, lui provoquant d'impressionnantes brûlures sur le torse, qui ont inquiété pour le Grand Prix suivant. Près d'un mois et demi après, lors du test de Valence, force était de constater qu'elles étaient loin d'avoir disparu. Ça fait mal à regarder !


Stationnement interdit

Photo choisie par Benjamin Vinel

"You can't park there, sir !" Ce mème anglais concernant une voiture accidentée sur le bas-côté d'une route semblerait presque avoir été inventé pour cette sortie de Gus Greensmith. Le Britannique, malgré un plateau WRC peu fourni, n'a d'ailleurs pas signé le moindre podium cette saison.


Un titre français en F3

Photo choisie par Benjamin Vinel

Après la Formule Renault Eurocup il y a deux ans, Victor Martins a décroché une nouvelle couronne en FIA F3. Le tricolore gravit lentement mais sûrement les échelons des formules de promotion et devrait être aperçu en Formule 2 l'an prochain. Reste à savoir si la Formule 1 sera accessible au protégé d'une écurie Alpine échaudée par l'affaire Piastri.


Quand Bagnaia n'osait pas encore toucher le trophée...

Photo choisie par Vincent Lalanne-Sicaud

Qu'il semble petit, le champion 2022 du MotoGP, à côté du trophée qui allait devenir le sien ! Arrivé au GP de Valence en immense favori, Pecco Bagnaia s'est prêté à plusieurs séances photos avec Fabio Quartararo, son dernier rival, à la veille des premiers essais, avec la coupe de Champion du monde pour les séparer, que le pilote Ducati se refusait à toucher. "Peu de pilotes peuvent avoir leur nom sur ce trophée donc il faut avoir un gros respect pour ça", confiait Bagnaia. Trois jours plus tard, il ajoutait la plaque à son nom sur ce trophée.


Ça te dirait de faire un tour, Jacques ?

Photo choisie par Basile Davoine

Voir Jacques Villeneuve dans une monoplace en 2022 était plutôt inattendu, et dans une Formule 1 encore plus. Pour les 25 ans de son titre mondial, le Canadien a eu l'opportunité de tester l'Alpine A521 à Monza. On a retrouvé un casque emblématique, un regard juvénile, comme si le temps s'était figé. L'intéressé, lui, a beaucoup aimé !


Quand 18 ans d'efforts aboutissent enfin

Photo choisie par Léna Buffa

À quoi pense-t-on quand on vient d'atteindre l'objectif que l'on poursuit depuis 18 ans ? À l'entame de cette saison, Aleix Espargaró était le seul du plateau MotoGP à ne jamais avoir remporté un Grand Prix, pas même durant ses années en 125cc, 250cc ou Moto2. Rien, pas un seul. Et voilà qu'à la troisième manche du championnat, la victoire en Argentine est pour lui. Nette, claire, convaincante. Elle le lance définitivement dans la lutte pour le titre et récompense non seulement son travail inlassable sur l'Aprilia, mais aussi les efforts de toute une carrière pour un pilote qui au fil des années s'est affûté comme un véritable athlète. Lui, l'homme de famille, doit cependant se contenter du téléphone pour partager ses émotions avec sa femme, restée en Europe, alors qu'il s'octroie quelques instants d'isolement dans le Parc Fermé pour réaliser ce qu'il vient de faire.


Une image glaçante à la Piscine

Photo choisie par Basile Davoine…

L'accident en lui-même fait partie de ces rares cas où le résultat final est sans doute bien plus impressionnant que le choc initial. Mais tout de même : le spectacle ahurissant de cette Haas coupée en deux à la Piscine de Monaco avait de quoi, sur l'instant, glacer le sang et rappelle encore aujourd'hui de mauvais souvenirs. Pour Mick Schumacher, il s'agissait déjà d'un second incident dévastateur dans une saison où il s'était plus violemment accidenté lors des qualifications du GP d'Arabie saoudite, le contraignant à un forfait pour la course. Ces sorties n'ont d'ailleurs pas été coûteuses que pour son écurie, l'Allemand en faisant en partie les frais en fin de campagne.

… et Fabien Gaillard

La stupeur, la crainte du pire, et l'incompréhension à Monaco lorsque Mick Schumacher a fracassé sa monoplace dans l'enchaînement rapide de la Piscine. Cette voiture littéralement coupée en deux avait de quoi laisser n'importe quel observateur dans un légitime état de sidération. Le pilote allemand s'en est sorti indemne, énième preuve de la sécurité impressionnante en F1 aujourd'hui.


Max Chilton et McMurtry battent le record de Goodwood

Photo choisie par Aurélien Attard

Avec l'interdiction pour les monoplaces de Formule 1 de signer des temps compétitifs pour la course de côte de Goodwood, le record enregistré par Nick Heidfeld au volant de la McLaren MP4/13 en 1999 est longtemps resté invaincu. Vingt-trois ans pour être exact, puisque Max Chilton, anciennement passé par la catégorie reine est parvenu à améliorer de près de deux secondes la marque de Heidfeld (39"8 contre 41"6). Le Britannique n'était donc pas au volant d'une F1 mais de la McMurtry Spéirling, une voiture électrique munie de deux ventilateurs au look tout à fait particulier !


Pourquoi lever le pied à 48 ans ?

Photo choisie par Benjamin Vinel

Sébastien Loeb a beau avoir déjà 48 ans, cela ne l'empêche pas de continuer à briller lors d'apparitions occasionnelles en WRC, avec son succès au Monte-Carlo aux côtés d'Isabelle Galmiche. La réussite n'était pas au rendez-vous au Portugal, mais ce cliché est impressionnant néanmoins !


Bautista de retour au sommet

Photo choisie par Charlotte Guerdoux

Álvaro Bautista a tout donné pour revenir sur le devant de la scène en WorldSBK, et lorsqu'il est rejoint par son équipe en piste pour fêter son titre à Mandalika, il semble lâcher tout ce qu'il a contenu durant des mois et se laisse submerger. Un joli moment d'émotion devant les caméras du monde entier.


Le signe de la fragilité de Ferrari

Photo choisie par Fabien Gaillard

Au-delà de l'esthétique tout en symétrie de ce cliché, il symbolisait parfaitement ce qu'était le début de saison de Ferrari avec un Charles Leclerc au top et un Carlos Sainz bien plus en difficulté. Il révélait aussi, sans qu'on le sache encore, la fragilité de la Scuderia qui allait très vite déchanter et connaître un effondrement progressif finalement soldé par une cuisante défaite aux deux championnats, et seulement deux victoires supplémentaires sur les 19 manches après Melbourne.


La fin de l'aventure

Photo choisie par Charlotte Guerdoux

Une poignée de mains, deux pilotes qui semblent se regarder dans les yeux et l'image suffit à laisser transparaître l'émotion d'Álex Rins et de Joan Mir, qui effectuent leurs derniers mètres au guidon de la GSX-RR au terme du GP de Valence, Suzuki ayant décidé de quitter le MotoGP l'an prochain. Un moment qui semble suspendu pour leur ultime tour d'honneur sous ses couleurs.


Les adieux d'un champion

Photo choisie par Benjamin Vinel

Sebastian Vettel a beau avoir conclu sa carrière en milieu de tableau, il a eu droit aux émouvants adieux que mérite un quadruple Champion du monde. Les centaines de personnes s'étant jointes à lui pour un tour de piste à pied le samedi soir à Abu Dhabi ont témoigné de la sympathie que suscite l'Allemand dans le paddock.


Un moment de partage

Photo choisie par Guillaume Navarro

Cette image vaut plus que toutes les photos officielles faites en début et en fin de saison regroupant l’ensemble des pilotes de la grille. Ce groupe de jeunes gens détendus, et visiblement heureux d’être ensemble, transmet un sentiment positif communicatif. Informels, sans tenues imposées, ils se sont regroupés pour profiter de ce qui les rapproche − leur statut de pilotes F1 − mais ont surtout pu apprécier un moment cool tourné autour d’anecdotes et de partage dépassant largement le cadre de leur profession exclusive, avec comme point de rencontre le départ de l’un d’eux, Sebastian Vettel. S’il n’y avait qu’une photo F1 à voir de toute l’année sur les réseaux sociaux, ce serait celle-ci.

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