Ces jeunes pilotes qu'il faudra suivre en 2022

De la Formule 2 au Moto3 en passant par le WRC et le WEC, (re)découvrez dix jeunes pilotes qu'il faudra suivre en 2022.

Les promesses de demain

Les promesses de demain

Camille De Bastiani

Pedro Acosta

Pedro Acosta, Red Bull KTM Ajo

Pedro Acosta, Red Bull KTM Ajo

Photo de: Ajo Motorsport

Le vainqueur et Champion du monde Pedro Acosta, Red Bull KTM Ajo

Le vainqueur et Champion du monde Pedro Acosta, Red Bull KTM Ajo

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

À 17 ans, Pedro Acosta fait sensation dans le monde de la moto. Le jeune Espagnol a remporté coup sur coup la Red Bull MotoGP Rookies Cup l'an passé puis le championnat Moto3 cette saison. Sur un tour, il n'était pas dominateur au guidon de sa KTM : sa première pole est survenue dans la toute dernière course 2021, alors qu'il était déjà sacré, et sa position moyenne en qualifications était de 11,4. Des progrès sont donc souhaitables de ce côté-là, mais Acosta a multiplié les performances remarquables en course pour remporter six victoires. Quand on sait que ses principaux rivaux pour le titre en étaient à leur troisième ou quatrième campagne à ce niveau ou au-dessus, voire dixième pour Romano Fenati, c'est impressionnant. La saison prochaine, Acosta roulera pour l'écurie KTM Ajo en Moto2 et pourrait bien briguer un troisième titre consécutif en trois ans.

Andrea Kimi Antonelli

Andrea Kimi Antonelli, Prema Powerteam

Andrea Kimi Antonelli, Prema Powerteam

Photo de: Giovanni Nappi

Andrea Kimi Antonelli

Andrea Kimi Antonelli

Photo de: Prema Powerteam

C'est la nouvelle star de Mercedes, avec un nom qui vous paraît peut-être familier. Oui, cet Italien né le 25 août 2006 porte le même prénom que Kimi Räikkönen, mais manifestement sans lien entre les deux. Après tout, le futur Champion du monde 2007 n'avait pas encore rejoint la Scuderia Ferrari… Quoi qu'il en soit, Antonelli est particulièrement prometteur avec un palmarès extrêmement impressionnant en karting : l'an passé, il a remporté le WSK Euro Series et le Championnat d'Europe FIA dans la catégorie OK. Cette saison, Antonelli a fait ses débuts en monoplace en participant aux trois derniers meetings de F4 Italie, et l'adaptation a manifestement été rapide puisqu'il a signé trois podiums lors de l'ultime rendez-vous, à Monza. En 2022, il disputera la campagne complète pour Prema et fera certainement partie des prétendants au titre.

Oliver Bearman

Oliver Bearman, Van Amersfoort Racing

Oliver Bearman, Van Amersfoort Racing

Photo de: Giovanni Nappi

 Oliver Bearman

Oliver Bearman

Photo de: Ferrari

Oliver Bearman est indéniablement l'une des révélations de cette saison 2021. Si son palmarès en karting est plus difficile à évaluer car il n'a jamais couru en WSK ou en Championnat du monde, sa deuxième campagne en monoplace s'est avérée tonitruante. Le Britannique de 16 ans a tout simplement remporté les deux championnats de Formule 4 les plus relevés, en Italie et en Allemagne, avec 26 podiums dont 17 victoires en 39 courses, de surcroît avec Van Amersfoort Racing face à la suprématie habituelle de Prema Powerteam. En parallèle, il a réalisé quelques piges en GB3 (ex-British F3), signant quatre podiums dont une victoire en neuf courses. Ces performances lui ont permis de rejoindre la Ferrari Driver Academy, et on le verra en FIA F3 l'an prochain… chez Prema. Il a d'ailleurs signé le septième chrono des essais d'après-saison.

Raúl Fernández

Raul Fernandez, Red Bull KTM Ajo

Raul Fernandez, Red Bull KTM Ajo

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Raul Fernandez, Red Bull KTM Ajo

Raul Fernandez, Red Bull KTM Ajo

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Couronné en Moto3 Junior en 2018, quatrième de Moto3 l'an passé, Raúl Fernández avait donné le ton en concluant la saison par trois podiums dont deux victoires. Passé à l'échelon supérieur, l'Espagnol qui a récemment fêté son 21e anniversaire a livré un duel acharné pour le titre face à son coéquipier Remy Gardner, bien plus expérimenté puisque c'était sa sixième saison en Moto2. Fernández était probablement le plus compétitif des deux, signant sept pole positions, huit victoires et sept meilleurs tours, mais également un peu moins constant, ce qui est probablement compréhensible. Sa chute à Misano, alors qu'il menait, aura été un événement décisif de la saison, le titre lui échappant pour quatre points. Par la suite, Fernández a fait les gros titres en se plaignant à demi-mot d'un manque de soutien de son écurie. Ambiance ! Quoi qu'il en soit, il va rejoindre le MotoGP avec Tech3 en 2022, et ses performances en catégorie reine seront évidemment à surveiller.

Adrien Fourmaux

Adrien Fourmaux, Alexandre Coria, M-Sport Ford WRT Ford Fiesta WRC

Adrien Fourmaux, Alexandre Coria, M-Sport Ford WRT Ford Fiesta WRC

Photo de: M-Sport

Adrien Fourmaux, M-Sport Ford WRT

Adrien Fourmaux, M-Sport Ford WRT

Photo de: McKlein / Motorsport Images

Adrien Fourmaux allait déjà sur ses 21 ans lorsqu'il s'est lancé en rallye en 2016, mais depuis lors, son ascension est remarquable et remarquée. Ce jeune chirurgien orthopédique a remporté la catégorie junior du Championnat de France des Rallyes en 2018 ; ces trois dernières années, il a signé de nombreux podiums en WRC2 ainsi qu'une victoire lors d'une pige en ERC, tout en prenant de l'expérience en catégorie reine, au volant d'une Ford de l'écurie M-Sport. La saison 2021 a été encourageante avec cinq arrivées dans le top 7 en WRC ; reste à savoir quel sera son programme l'an prochain.

Ryō Hirakawa

Ryo Hirakawa, TOYOTA GAZOO Racing

Ryo Hirakawa, TOYOTA GAZOO Racing

Photo de: TOYOTA GAZOO Racing

Ryo Hirakawa(#37 KeePer TOM'S GR Supra)

Ryo Hirakawa(#37 KeePer TOM'S GR Supra)

Photo de: Masahide Kamio

C'est vrai, Ryō Hirakawa aura bientôt 28 ans. Quelle est sa place dans les promesses de demain, allez-vous demander ? Il se trouve que Hirakawa est l'heureux élu qui va remplacer le néo-retraité Kazuki Nakajima au sein de Toyota Gazoo Racing, dans la catégorie Hypercar du WEC. Voilà plusieurs années que Toyota a pris sous son aile ce champion de F3 Japon, qui court depuis 2013 en Super Formula et depuis 2014 en Super GT, championnat qu'il a remporté en 2017. En plus d'essais avec Toyota, notamment au volant de la GR010 cette année, le pilote nippon a déjà fait deux saisons d'ELMS en participant aux 24 Heures du Mans à deux reprises. Le voilà dans le grand bain, et il faudra concrétiser aux côtés de ses nouveaux équipiers Sébastien Buemi et Brendon Hartley.

Victor Martins

Victor Martins, MP Motorsport

Victor Martins, MP Motorsport

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Victor Martins, MP Motorsport, fête sur le podium

Victor Martins, MP Motorsport, fête sur le podium

Photo de: James Gasperotti / Motorsport Images

Après trois saisons aux avant-postes de la Formule Renault Eurocup, il était temps de passer à l'échelon supérieur pour Victor Martins, de retour dans l'Alpine Academy après son sacre dans cette compétition. La tâche ne s'annonçait pas facile pour cet ancien Champion de France de gymnastique et Champion du monde de karting, face à un plateau de FIA F3 toujours relevé. Avec une écurie MP Motorsport, Martins était le seul rookie dans le top 8 du championnat, auteur d'une victoire à Zandvoort. Sa constance était remarquable, puisqu'à l'exception du Red Bull Ring, où il a été victime de plusieurs incidents, et d'un week-end à oublier au Hungaroring, il a fini toutes les courses dans les points. Cependant, l'on ne sait pas encore de quoi l'avenir sera fait pour cet ancien rival d'un certain Oscar Piastri.

Oscar Piastri

Oscar Piastri, Prema Racing

Oscar Piastri, Prema Racing

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Oscar Piastri, Pema Racing

Oscar Piastri, Pema Racing

Photo de: Formula Motorsport Ltd

S'il n'y avait qu'un pilote sur cette liste, ce serait justement Oscar Piastri. Le protégé d'Alpine a réalisé un triplé historique en enchaînant des titres en Formule Renault Eurocup, en FIA F3 et en Formule 2. Aucun pilote passé par ces trois disciplines, même en comptant l'ère GP2/GP3, n'a réussi pareil exploit ! De surcroît, Piastri l'a fait avec la manière, face à des pilotes plus expérimentés comme Robert Shwartzman, Guanyu Zhou et Dan Ticktum. Chaque fois que l'Australien était à l'arrivée, il était dans le top 10, et il a signé cinq pole positions consécutives. Ces deux statistiques témoignent de sa constance aux avant-postes et de sa rapidité. De surcroît, il a remporté cinq des neuf dernières courses, ce qui lui a permis de marquer 51,58% des points possibles sur l'ensemble de la saison – seul Charles Leclerc a fait mieux depuis que le GP2 a été rebaptisé F2. On ne peut que déplorer qu'il ne soit pas sur la grille de départ en Formule 1 l'an prochain, devant se contenter d'un poste de réserviste chez Alpine ; espérons que ce ne soit que partie remise.

Théo Pourchaire

Theo Pourchaire, ART Grand Prix

Theo Pourchaire, ART Grand Prix

Photo de: Formula Motorsport Ltd

Le vainqueur Theo Pourchaire - ART Grand Prix

Le vainqueur Theo Pourchaire - ART Grand Prix

Photo de: Formula Motorsport Ltd

Théo Pourchaire continue son ascension éclair des formules de promotion. En l'espace de deux ans, le Français est passé de la Formule 4 aux portes de la Formule 1, des portes qui ne vont pas encore s'ouvrir en raison de son manque d'expérience. Mais en attendant, les performances sont là : un titre de F4 en Allemagne, une remarquable deuxième place en FIA F3 en tant que rookie, et cette saison, de nouvelles performances marquantes en Formule 2 avec notamment une victoire de prestige à Monaco. Pourchaire est constant aux avant-postes – lui non plus n'a jamais fini une course hors du top 10, et les circonstances n'étaient pas toujours de son côté : à Bakou, il a été victime d'un accident dans lequel il s'est fracturé le radius. Malgré des départs compliqués, le protégé de Sauber a suffisamment enchaîné les bons résultats pour obtenir la cinquième place du championnat. L'an prochain, il sera un prétendant évident au titre.

Abbi Pulling

Abbi Pulling

Abbi Pulling

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Abbi Pulling

Abbi Pulling

Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images

Malgré sept podiums en une saison et demie de British F4, Abbi Pulling a jusque-là peiné à atteindre ses objectifs en monoplace, avant de devoir mettre un terme à sa campagne 2021, faute de budget. Le championnat W Series, où elle était pilote de réserve cette saison, lui a toutefois donné l'opportunité de rebondir, et quel rebond ! Pour sa troisième course au volant d'une monoplace de niveau F3 et ses débuts dans la discipline, Pulling a signé la huitième place à domicile, à Silverstone. Elle a ensuite pris la septième position à Zandvoort, et c'est lors du dernier meeting, au Circuit des Amériques, qu'elle a réellement brillé : la pole position en qualifications, puis une quatrième et une deuxième place en course, après avoir bataillé avec son mentor, Alice Powell. De quoi relancer sa carrière bourgeonnante ?

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