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La FFSA et ses priorités - Sécurité, diversification, coûts et accessibilité

Frédéric Sausset
#23 Saintéloc Racing Audi R8 LMS Ultra : Marc Sourd, Jean-Paul Buffin, Marc Basseng
#10 Team AKKA ASP Ferrari 458 Italia : Pascal Gibon, Christophe Bourret, Jean-Philippe Belloc et #17 Le Mans GT by Courage Porsche 911 GT3 R : Nicolas Misslin, Sacha Bottemanne, Benjamin Lariche
#6 Sport Garage Ferrari 458 Italia : Stéphane Lemmeret, Eric Cayrolle, Arno Santamato
Giuliano Alesi, vainqueur
#3 Sébastien Loeb Racing Audi R8 LMS Ultra : David Halliday, Philippe Gaillard, Mike Parisy
#17 Le Mans GT by Courage Porsche 911 GT3R : Nicolas Misslin, Sacha Bottemanne, Benjamin Lariche
#1 IMSA Performance Matmut Porsche 911 GT3R : Olivier Pernaut, Sebastien Dumez, Raymond Narac
L'action en piste
#17 Le Mans GT by Courage Porsche 911 GT3R : Nicolas Misslin, Sacha Bottemanne, Benjamin Lariche

À l’entame d’une saison 2015 riche avec l’arrivée de nouveaux Championnats, Jacques Goisque a accordé une interview exclusive à Motorsport.com. Après avoir évoqué l'organisation des différents championnats de la Fédération Internationale du Sport Automobile, le directeur du Pôle Sport de la Fédération a abordé ses priorités, notamment la sécurité et la réduction des coûts.

Vous évoquiez la sécurité sur les circuits. Il y a des stages de formation pour les équipes tout au long de l’année?

Effectivement, on a une formation du personnel (la plupart du temps bénévole) qui travaille sur les circuits. Les commissaires de piste ont une formation spécifique liée à la connaissance et à la manipulation des drapeaux.

Il y a aussi une formation des officiels. Le directeur de course, par exemple, doit avoir une parfaite connaissance des dispositifs sécuritaires sur le circuit (dégagements, qualité des bacs à graviers, les murs de pneus). Il fait le tour du circuit pour s’assurer que tout est aux normes et que la sécurité sera là pour protéger les pilotes.

L’autre volet concerne l’équipement du pilote. C’est contrôlé au niveau de la norme des casques utilisés, le système HANS, les combinaisons (sous-vêtements ignifugés).

Le rôle de la Fédération est de surveiller et contrôler les commissaires techniques et les commissaires sportifs.

Vous êtes donc plus dans une logique de diversification, avec les différents Championnats qui ont été créés cette année (Championnat de France de Super Tourisme, Championnat de France de Deuxième Division en Rallye), plutôt que dans une peur d’être moins lisible?

Oui et c’est aussi un moyen de redynamiser et apporter des nouveautés dans plusieurs disciplines. Le Super Tourisme a une histoire, il a été arrêté et il reprend avec un vrai engouement. On a vu sur la première épreuve qu’il y avait bon nombre de pilotes de notoriété qui avait vraiment fait le déplacement pour venir voir.

Et c’est aussi un phénomène, c’est un événement qui va monter en puissance avec un garçon comme Jean-Philippe Dayraut qui connaît parfaitement bien le circuit, quels sont les besoins pour les pilotes.

Est-ce que la limitation des coûts est l’un de vos objectifs, comme on en parle régulièrement dans les sports automobiles?

Cela doit en faire partie. Quand on aborde l’organisation d’une épreuve on ne le fait pas à des fins lucratives. C’est de l’investissement pour la Fédération mais on est là pour rationaliser les coûts car l’argent de nos licenciés doit être utilisé à bon escient. On se doit donc de trouver des partenariats qui vont nous permettre de gommer certains postes de coûts. À côté de ça on aura aussi plaisir à faire une dotation pour les pilotes participants.

Quels sont les axes de réflexion quant au développement de la pratique du sport automobile en France?

Cela se fait discipline par discipline. Aujourd’hui, on a une réflexion sur l’accessibilité à la pratique. C’est pour ça qu’on a développé un réseau français des écoles de karting. On développe aussi la Kart Racing Academy, qui est une opération qui vise à proposer de la compétition avec un minimum de contraintes car il faut rendre accessible le sport auto aux gens qui ne connaissent pas la mécanique.

Il y a des axes de développement autour du retour de certains constructeurs dans les grands Championnats de manière à apporter une nouvelle dynamique. Il faut trouver les axes qui vont les inciter à revenir, à retrouver un challenge entre constructeurs.

On a initié beaucoup de nouveautés en 2015, il y en aura certainement sur les Championnats à venir, puisqu’on parle d’un Championnat de France des Rallyes avec les voitures historiques. On s’aperçoit que le rétro est en plein développement. On se doit de pouvoir l’accompagner et de proposer des choses nouvelles qui répondront à une clientèle rallye. Il faut pouvoir être réactif et proposer des produits adaptés.

Quel bilan tirez-vous après huit mois à la tête du pôle sport de la FFSA?

Je suis encore en phase de découverte de certaines disciplines. Je connais par contre le fonctionnement et les rouages de la maison car ça fait de nombreuses années que je travaille pour la FFSA (notamment à la tête du Pôle Karting, ndlr). À travers mon expérience dans le karting j’ai appris à comprendre le fonctionnement de la Fédération et ça m’aide beaucoup à appréhender les autres disciplines et voir comment on peut orienter les commissions dans leurs travaux.

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