Mohammed Ben Sulayem élu président de la FIA

Mohammed Ben Sulayem succède à Jean Todt au poste de président de la FIA, après avoir battu Graham Stoker ce vendredi lors de l'élection qui s'est tenue à Paris.

Mohammed ben Sulayem, président EMSO (UAE)

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

Mohammed Ben Sulayem a été élu ce vendredi président de la Fédération Internationale de l'Automobile lors de l'élection qui s'est tenue à Paris, en marge du Conseil Mondial du Sport Automobile et de la cérémonie de remise des prix. Il succède ainsi à Jean Todt qui occupait ce poste depuis 2009. Il a récolté 61,6% des votes et battu lors du scrutin Graham Stoker, qui officiait au poste de président adjoint de la FIA pour le Sport sous la direction du Français et qui apparaissait donc comme le candidat de la continuité.

Âgé de 60 ans et premier président non-européen de l'institution, l'Émirati est l’une des plus importantes figures du sport automobile du Moyen-Orient. Ancien multiple champion régional de rallye en tant que pilote, il était à la tête de la fédération du sport automobile des Émirats arabes unis et, depuis 2008, siège au Conseil Mondial du Sport Automobile en tant que vice-président du Sport à la FIA.

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Mohammed Ben Sulayem avait évoqué longuement son projet dans le cadre de notre émission Thinking Forward qui lui était consacrée en octobre dernier. "La gestion au jour le jour, ce n’est pas pour le président", avait-il déclaré au sujet de la manière dont il comptait diriger l'instance. "Je ne veux pas de micro-gestion. Je veux être président pour diriger, et confier les tâches quotidiennes à un PDG qui pourra unir le sport et la mobilité".

"Il faut des véhicules abordables pour les niveaux d’introduction", déclarait-il par ailleurs sur la question des coûts liés au sport auto. "Nous avons lancé le Cross Car. Et c'était incroyable, je crois que c'est l'avenir. Mais les coûts sont supposés être de 8000 €, pas plus. Et puis ça a grimpé à 25 000 €. Si vous regardez l’Inde et la Chine, ils possèdent des moteurs, alors pourquoi leur imposer les nôtres ? Nous faisons le projet, nous veillons à ce que les règles de sécurité soient appliquées, pourquoi ne pas les laisser participer à leurs propres championnats locaux et régionaux ? Si notre objectif est de doubler la participation en quatre ans, c’est réalisable."

"La Formule 1 et le WRC sont en bonne forme, en très bonne santé même. Mais le monde a besoin de plus. Je veux dire qu’au niveau local et régional, il y a besoin de participations locales, d’événements locaux et régionaux. Cela ne peut se produire que si nous le faisons d'une manière abordable."

Il s'était également inquiété de la situation financière de la fédération : "La situation financière de la FIA n’est pas saine, nous voulons examiner les finances et prouver que la FIA peut revenir aux affaires d’une façon positive", dit-il. "La transparence et la responsabilité sont très importantes si vous voulez être pris au sérieux dans ce monde. Par exemple, les comptes de la FIA sont très compliqués à obtenir quand vous souhaitez les consulter. Alors je pense que nous devrions suivre l’exemple des grandes fédérations dans le monde comme le CIO, dont nous faisons partie, puisque leurs comptes sont consultables sur leur site Internet."

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