Interview

Rossi - Nous pouvons battre Vandoorne!

Alexander Rossi, Racing Engineering

Photo de: GP2 Series Media Service

Alexander Rossi
Alexander Rossi, Racing Engineering
Alexander Rossi, Racing Engineering
Alexander Rossi, Racing Engineering
Alexander Rossi, Racing Engineering
Alexander Rossi, Racing Engineering
Alexander Rossi, Racing Engineering
Alexander Rossi, Racing Engineering
Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix devant Alexander Rossi, Racing Engineering
Alexander Rossi, Racing Engineering devant Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix
Le vainqueur Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix et le deuxième, Alexander Rossi, Racing Engineering
Alexander Rossi, Racing Engineering
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Alexander Rossi, Racing Engineering
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Podium : le deuxième, Alexander Rossi, Racing Engineering

Meilleur rookie GP2 en 2013 avec Caterham, Alexander Rossi avait abordé la saison 2014 chez les verts avec ambition mais avait subi une grande désillusion, peinant à rentrer dans le top 10 : après cinq meetings, Rossi ne totalisait que dix points, et a décidé de quitter l'équipe lorsque Caterham F1 a été vendu.

Aussi les opportunités qui se présentaient à l'Américain semblaient-elles réduites pour 2015. "2014 a été une année très dure pour moi, et il semblait que je n'avais pas d'options en GP2 avec une équipe compétitive," se remémore Rossi dans une interview accordée à Motorsport.com.

"Je ne voulais pas connaître une autre année comme 2013 ou 2014 où je me battais tout le temps pour être au top. Si je devais revenir en GP2, il fallait que ce soit avec une équipe que je savais être capable de gagner."

Devant des portes qui avaient l'air fermées, Rossi a bien failli se tourner vers L'IndyCar pour de bon, avant de recevoir un coup de téléphone providentiel.

"Quand j'ai vraiment pensé n'avoir aucune option, je me suis vraiment concentré sur l'IndyCar, j'étais très proche d'un accord en IndyCar, puis j'ai reçu un coup de fil de Racing Engineering, et il y avait de l'intérêt," relate le Californien. "Et Racing Engineering m'intéressait aussi, c'est l'équipe pour laquelle j'ai plus ou moins toujours voulu courir depuis que j'ai testé pour elle en 2010."

Je pense que j'ai quelque chose à prouver en GP2

Alexander Rossi

"Tous les ans, nous avons essayé de trouver un accord, mais cela n'a jamais fonctionné. Mais ils avaient un baquet, et je me suis dit : 'Vous savez quoi? Je pense que j'ai quelque chose à prouver en GP2. Je sais que je peux le faire avec cette équipe'. Donc j'ai foncé."

"Et pour être honnête, je suis vraiment content de l'avoir fait! Je suis très, très fier de faire partie de cette équipe. Je pense que c'est un groupe de personnes exceptionnel. Nous nous battons pour la victoire de la course principale à chaque weekend."

Comment Rossi a-t-il autant progressé?

En effet, Rossi est deuxième du championnat et a marqué des points lors de chaque course cette saison. Il est particulièrement efficace lors de la course principale du weekend, puisque quatre fois sur cinq, il s'est battu pour la victoire et est monté sur le podium.

Il demeure surprenant de voir le pilote Racing Engineering atteindre un tel niveau de performance et surtout de régularité en GP2, car s'il avait démontré sa rapidité en 2013, il avait éprouvé des difficultés à être constant aux avant-postes.

"L'équipe fait toute la différence, pour être honnête," explique-t-il. "L'équipe fait une différence énorme dans ce championnat. Au-delà des réglages de la voiture, avoir la confiance en la voiture, prendre la piste sur chaque circuit en sachant qu'on va être rapide, cela apporte énormément de confiance en soi."

"On sait que la voiture est bonne, on sait qu'on n'est pas mal non plus, donc bam, on fait le tour et c'est bon. C'est vraiment à ça que cela se résume, savoir que la voiture va être bonne."

Le titre est-il déjà joué?

Malgré ce début de saison convainquant, Rossi se retrouve déjà à 65 points d'un Stoffel Vandoorne particulièrement dominateur avec ART Grand Prix. Ce dernier est-il hors de portée de l'Américain au championnat?

"Non!" répond Rossi avec conviction. "J'ai le sentiment qu'il a vraiment tout réussi, et j'ai vraiment le sentiment que nous faisons jeu égal avec lui. Nous n'avons pas vraiment le même rythme jusqu'à présent, mais notre équipe est très forte en termes de stratégie et de décisions, et notre rythme de course est vraiment, vraiment bon. Nous n'avons pas tout réussi."

"Je pense que Monaco, nous aurions dû gagner cette course sans trop de problèmes," poursuit-il. "Nous avons eu un problème à l'arrêt au stand, ok, cela fait partie de la course. En Autriche, nous avons vraiment eu des difficultés avec des problèmes de freins tout au long du weekend, mais nous nous sommes battus pour remonter le samedi avant d'avoir des problèmes de freins à nouveau."

L'exemple du naufrage de Coletti

Rossi est prompt à rappeler le dénouement étonnant de la saison 2013 de GP2 : après quatre meetings, Stefano Coletti avait déjà marqué 120 points et disposait d'une belle avance au championnat, mais a connu une deuxième moitié de saison catastrophique lors de laquelle il n'a inscrit que 15 unités. C'est Fabio Leimer, qui disposait de 54 points au compteur après quatre meetings, qui s'était finalement octroyé le titre.

"Je ne pense pas qu'il soit aussi dominateur qu'auparavant, et il ne va pas l'être chaque weekend," prédisait Rossi avec clairvoyance avant la première course du weekend de Silverstone, d'où Vandoorne est reparti avec une troisième place comme meilleur résultat. "Il a actuellement un très gros avantage, mais c'est le GP2."

"Nous l'avons vu auparavant avec Stefano et Fabio : tout le monde pensait que Stefano avait le championnat en poche, et Fabio est remonté et a gagné. Ce n'est pas la même situation pour Stoffel évidemment : il a l'air très bon, il est avec une équipe géniale à un bon endroit, mais je me sens tout aussi confiant," conclut le pilote Racing Engineering.

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