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Chronique Tatiana - Montrer à Sauber ce dont je suis capable !

Pilote de développement Sauber F1 Team, Tatiana Calderón revient sur la première moitié de sa campagne GP3 et explique son optimisme pour la suite, dans sa nouvelle chronique pour Motorsport.com.

La chronique de Tatiana Calderon
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, DAMS
Tatiana Calderon, Sauber
Tatiana Calderon, DAMS

Bienvenue dans ma nouvelle chronique pour Motorsport.com ! La saison a été très chargée jusqu'à présent : je jongle entre mon rôle de pilote de développement Sauber et celui de pilote GP3 chez DAMS. Mais c'est très encourageant, même si mes résultats ne sont toujours pas ceux que j'espère.

Rejoindre une nouvelle équipe est toujours délicat, et chez DAMS, l'ambiance et l'éthique de travail sont différentes de ce dont j'avais l'habitude. Il faut toujours un moment pour que les deux côtés comprennent parfaitement comment chacun fonctionne, et pour que l'équipe s'adapte au nouveau style de pilotage.

Mais après un début d'année difficile, j'ai enfin le sentiment que les choses sont en train de se mettre en place. Nous avons manqué de rythme lors des premières manches, et je ne me sentais pas vraiment confiante dans la voiture, mais depuis, DAMS a travaillé vraiment dur pour que je me sente à l'aise, pour trouver les réglages que je souhaite.

Je pense que ce travail acharné est en train de payer, surtout la dernière fois en Hongrie, où je suis parvenue à obtenir ma meilleure qualification depuis mon arrivée en GP3 [dixième, ndlr] – j'étais la meilleure des DAMS avec une bonne avance.

La réalité est toutefois que les qualifications auraient pu être encore meilleures, car j'ai été gênée par mon coéquipier Matthieu Vaxiviere. Cela m'a vraiment handicapée car j'ai dû faire deux tours lancés d'affilée sans tour de refroidissement, et j'étais vraiment en train d'améliorer dans ce tour. Nous en avons parlé après coup et Matthieu m'a présenté ses excuses.

Malheureusement, je n'ai pas pu convertir ma dixième place en points après qu'un autre pilote m'a tassée hors de la piste en Course 1, mais en Course 2, j'ai dépassé plusieurs pilotes avec le DRS, et j'allais aussi vite que George Russell, ce qui est vraiment encourageant. Cela me donne beaucoup de confiance pour la deuxième partie de saison.

Du changement chez DAMS

Les choses ont vraiment beaucoup changé quand mon coéquipier Santino Ferrucci a décidé de quitter l'équipe après Silverstone, un week-end particulièrement dur pour les trois pilotes DAMS. Santino et moi pilotons de façon très différente, et il était donc difficile pour l'équipe de savoir dans quelle direction aller. C'était un peu déroutant pour eux.

Mais je trouve enfin mon chemin dans cette nouvelle situation, qui m'a fait réaliser à quel point j'ai appris ces deux dernières années : sur les réglages, sur ce qui marche pour moi.

Pouvoir mener l'équipe en ce sens est une très belle expérience pour moi, et cela me donne un peu de confiance de dire : "Je sais dans quelle direction aller, et ça marche". C'était important pour moi en Hongrie d'être performante, et de montrer que je savais ce que je voulais sur la voiture et ce dont j'avais besoin pour être rapide.

Les prochaines étapes sont Spa et Monza, deux circuits que j'aime vraiment et où j'ai été performante par le passé. J'espère que nous pouvons continuer sur cette lancée et conserver cette compréhension entre l'équipe et moi pour avancer et marquer des points régulièrement.

Et si je peux finir dans le top 8 le samedi, j'aurai une opportunité de faire quelque chose de grand le dimanche, avec la grille inversée. Je suis sûre que si je pars du top 3, je peux y finir (tant que personne ne me rentre dedans !) parce que mon rythme de course est bon et que c'est difficile de dépasser cette année, même avec le DRS.

Impressionner Frédéric Vasseur

Bien sûr, obtenir de bons résultats en GP3 dans la deuxième moitié de l'année est d'autant plus important qu'il faut impressionner Frédéric Vasseur, nouveau directeur d'équipe chez Sauber. Je le connais depuis mes essais avec ART en GP3 il y a trois ans, il est très expérimenté et c'est précisément la personne dont l'équipe a besoin pour progresser.

Ce qui m'a également aidée dernièrement, c'est mon travail dans le simulateur Sauber. J'y ai passé quatre jours le mois dernier, je progressais vraiment et je testais des choses pour la vraie voiture. C'est vraiment appréciable pour moi de travailler avec d'excellents ingénieurs, et je pense que cette expérience s'est vue en qualifications en Hongrie.

En tout cas, si je veux obtenir un rôle plus important chez Sauber, je vais devoir le gagner en piste avec les résultats. C'est donc mon objectif pour le reste de l'année, de montrer ce que je peux faire avec tout le soutien de DAMS, être proche des points et finir dans le top 8.

Et quel meilleur endroit pour ce faire que Spa, où j'ai mené une course en F3 Europe il y a deux ans ? J'ai hâte d'y retourner pour vraiment commencer à démontrer mon véritable potentiel.

À la prochaine,

Tatiana

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