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Le GP3 à la recherche de dépassements

Alors que les trois premières saisons de GP3 Series, de 2010 à 2012, avaient été satisfaisantes à tout point de vue, l'année 2013 a été mitigée pour l'antichambre du GP2

Alors que les trois premières saisons de GP3 Series, de 2010 à 2012, avaient été satisfaisantes à tout point de vue, l'année 2013 a été mitigée pour l'antichambre du GP2.

Certes intéressante d'un point de vue sportif, la saison 2013 a cruellement manqué de spectacle, suite à l'arrivée d'une nouvelle monoplace, la GP3/13. Contrastant avec les saisons précédentes mais aussi avec le GP2, les courses s'apparentaient souvent à des processions, si bien que la plupart du temps, le pilote qui menait la course au premier tour s'imposait sans être réellement menacé.

Dans une interview accordée à ToileF1, le directeur technique Didier Perrin nous a expliqué les raisons de cette situation et les solutions entreprises par l'organisation du GP3 pour y remédier.

"Nous essayons par tous les moyens de donner des chances équivalentes à tous les pilotes", fait remarquer Perrin. "Les voitures sont très proches les unes des autres, donc cela ne va pas dans le sens de favoriser les dépassements. Nous nous attachons cependant à ce critère très important qu’est la capacité à dépasser pour que les pilotes puissent prouver leur talent".

"Cette année, nous avons essayé de modifier la GP3 pour favoriser les dépassements, mais c’est extrêmement difficile", poursuit-il. "Il y a plus de dépassements en GP2 qu’en GP3 probablement parce que la voiture est plus difficile à maîtriser, les distances de freinage sont encore plus courtes avec les freins en carbone et il est plus difficile d’en tirer le maximum et donc, il est plus difficile de faire la différence avec d’autres pilotes".

"Un de nos critères est de permettre aux pilotes d’exprimer leur talent, c’est pour cela que les changements que nous avons faits sur la GP3 cette année sont exclusivement destinés à faciliter les dépassements même si nous avons perdu en efficacité globale de la voiture, c’est-à-dire que les changements que nous avons effectués entre 2013 et 2014 rendent la voiture un petit peu moins performante en temps au tour. Mais le temps au tour, ce n’est pas notre critère principal. Notre critère principal, c’est de bien préparer les pilotes et de leur donner un outil qui leur permette de mettre leur talent, leur agressivité et leur capacité à doubler en valeur", conclut le Français.

Ces changements semblent avoir porté leurs fruits, puisque les huit premières courses de la saison 2014 ont été globalement plus animées que celles de l'an dernier. Pour preuve, la victoire de Jann Mardenborough à Hockenheim représentait la première fois que le poleman de la course sprint s'imposait depuis le début de la saison !

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