Alfa Romeo en IndyCar dans le futur ?
Le président de Fiat Chrysler Automobiles, Sergio Marchionne, a indiqué que l'IndyCar pourrait être dans le futur d'Alfa Romeo.
Photo de: Sauber
Alors que la marque italienne va effectuer son retour en Formule 1 en tant que sponsor principal de Sauber (après être apparue sur les Ferrari ces dernières saisons), Marchionne a évoqué la possibilité d'étendre les horizons d'Alfa Romeo, aux États-Unis.
"Pourquoi pas Alfa Romeo en IndyCar ? Nous y pensons", a-t-il indiqué. "Gian Paolo Dallara, je le considère comme un grand, le meilleur ingénieur italien", a-t-il ajouté, en référence au créateur de Dallara, qui s'occupe de la fourniture des monoplaces en IndyCar depuis plus de vingt ans.
Une arrivée d'Alfa Romeo conïnciderait avec la volonté de l'IndyCar d'ajouter un troisième motoriste, pour venir épauler Honda et Chevrolet. Depuis le retrait de Lotus fin 2012, ces deux marques doivent gérer la fourniture moteur de l'ensemble du plateau, dont les 33 participants aux 500 Miles d'Indianapolis.
À la question de savoir si Alfa fait partie des motoristes entrés en contact avec l'IndyCar ces dernières années, le président de la compétition du championnat, Jay Frye, ne répond pas directement.
"Ces derniers mois, surtout depuis la fin de la saison 2017, nous avons eu plusieurs réunions avec différents motoristes afin de savoir s'ils voulaient être partenaires de l'IndyCar", explique-t-il à Motorsport.com. "On a eu une dizaine [de réunions], certaines [étaient] des premières prises de contact, d'autres des continuations [de discussions]."
L'IndyCar a lancé un plan sur cinq ans, débutant par l'arrivée de la nouvelle voiture cette année, pour permettre à d'éventuels motoristes de rejoindre le championnat avec une visibilité à moyen terme. Les essais de l'UAK18 étant un succès, Frye explique que cela peut être utilisé comme argument.
"Nous avons effectué la première partie de notre plan en mettant la nouvelle voiture en piste, et les pilotes et propriétaires [d'équipes] livrent des commentaires vraiment positifs. Nous avons pu revenir vers certains motoristes et leur dire : 'Regardez, on a fait ça, la première partie de notre plan est exécutée et se passe très bien'."
L'arrivée de la nouvelle voiture retire également une épine du pied de Honda et Chevrolet, qui n'ont plus à développer des kits aérodynamiques très coûteux, et le même constat peut être fait par un motoriste souhaitant rejoindre l'IndyCar.
"Revenir à un kit aérodynamique unique a retiré une barrière technique et financière pour les motoristes potentiels. Pour l'instant, les réponses sont positives. Tout ce qu'on a déclaré est en train de se passer, la voiture a fait tout ce qu'on voulait qu'elle fasse, et c'est important pour les compagnies de voir que l'on fait ce que l'on dit."
"Mais je ne veux pas donner l'impression qu'on en est à un point où ça n'est qu'une formalité avec l'un des motoristes. Tout ce que je peux dire est que le fait que les motoristes que nous n'avions pas consulté avant l'élaboration de notre plan sur cinq ans s'intéressent [au championnat] est particulièrement intéressant."
Propos de Jay Frye recueillis par David Malsher
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires