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Ericsson pleinement confiant pour un retour de l'IndyCar en sécurité

Le Suédois est confiant face aux mesures de sécurité sanitaire qui accompagneront le début de la saison 2020 d'IndyCar, la semaine prochaine.

Marcus Ericsson, Chip Ganassi Racing Honda

Marcus Ericsson, Chip Ganassi Racing Honda

Phillip Abbott / Motorsport Images

Comme l'ensemble du monde des sports mécaniques, l'IndyCar a subi la pandémie de COVID-19, forçant à l'annulation ou au report des huit premières manches de la saison 2020, dont les 500 Miles d'Indianapolis. Tous les regards se tournent maintenant vers le Texas Motor Speedway, où la saison doit débuter avec une course de 300 miles (482 kilomètres), le 6 juin.

L'épreuve se déroulera sur une seule journée, avec une séance d'essais libres puis les qualifications avant la course nocturne, et le tout sans public. Pour Marcus Ericsson, qui débutera sa deuxième saison en IndyCar, il n'y a aucun crainte quant au fait que ce retour peut se produire dans les meilleures conditions de sécurité sanitaire.

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"Je pense que l'IndyCar est très bonne pour mettre la sécurité au premier plan", explique-t-il à Motorsport.com. "De ce que je comprends, nous allons arriver le matin et nous repartirons le soir, donc nous ne resterons même pas une journée ni une nuit à l'hôtel. On essaie de faire en sorte que tout soit le plus sûr possible pour tout le monde, les pilotes comme le personnel. Je leur fais confiance à 100%. Je ne suis pas un expert, c'est donc difficile de juger, mais je sens vraiment qu'ils font tout ce qu'ils peuvent pour s'assurer d'avoir un environnement sûr pour nous tous."

L'IndyCar pourra aussi se baser sur les connaissances acquises par la NASCAR, qui a repris sa saison il y a deux semaines, à Darlington. Après cette première réussie, une deuxième course s'est déroulée quelques jours plus tard, perturbée par la pluie, mais disputée sans aucun problème sur le plan sanitaire, de même que la suivante, à Charlotte. Les épreuves se déroulent à huis clos et avec une limitation du nombre de personnes autorisées dans le paddock, afin de contenir un maximum les possibilités de reprise de l'épidémie.

"L'IndyCar sera toujours proche de la NASCAR, qui a repris", ajoute Ericsson. "Je suis sûr qu'ils tirent des leçons et qu'ils apprennent de la NASCAR dans ces deux premières semaines, afin d'être certains que nous fassions tout correctement lors du lancement de la saison en juin."

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Le championnat débutera donc au Texas Motor Speedway, l'un des circuits les plus exigeants de la saison. C'est la première fois depuis 2008 que l'IndyCar entame son année sur un ovale, et si cela peut rendre quelques pilotes plutôt anxieux, Marcus Ericsson y voit plutôt une opportunité de briller sur une piste où il s'est bien comporté l'an dernier.

"Le Texas est un des circuits les plus difficiles, un superspeedway, et personne n'a roulé sur ovale depuis Gateway en août dernier. Tout autre piste aurait été facile [pour débuter], mais ici c'est très difficile mentalement, et la course est très intense. Ce sera une journée difficile, surtout mentalement, car il faudra rester concentré en essais, en qualifications et en course. Ce sera difficile, mais j'ai hâte. Le Texas était l'une de mes meilleures courses l'an dernier, j'ai fini septième. Ça ne m'embête pas de débuter là-bas, je pense que je peux tirer cela à mon avantage. Je suis sûr que certains sont nerveux de commencer là-bas."

Propos recueillis par Luke Smith

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