Un Bump Day "bouleversant" pour Hinchcliffe et Mann

Avec 35 inscrits pour 33 places sur la grille, il fallait bien deux déçus à Indianapolis, et après Bump Day 2018, il s'agit de James Hinchcliffe, et Pippa Mann.

James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda

James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda

Scott R LePage / Motorsport Images

James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
Pippa Mann, Dale Coyne Racing Honda
James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
Pippa Mann, Dale Coyne Racing Honda
James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
Pippa Mann, Dale Coyne Racing Honda
James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
Pippa Mann, Dale Coyne Racing Honda
James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda

En quatre années, James Hinchcliffe aura connu presque toutes les émotions possibles sur l'Indianapolis Motor Speedway. Après un terrible accident en 2015 lui ayant presque coûté la vie, il était revenu en 2016 en signant la pole position, et aujourd'hui, il fait partie des deux non-qualifiés. Un résultat évidemment difficile à encaisser pour le Canadien.

"C'est bouleversant. On était dans la file [pour se qualifier], et on a eu une vibration sur un pneu. Je ne sais pas quel était le problème, Indy est une cruelle maîtresse parfois. On peut être sur un nuage et puis au fond du trou", expliquait le Maire de Hinchtown, bien évidemment déçu à la sortie de sa monoplace.

La situation était de plus exceptionnelle, puisqu'après une première tentative trop lente, le Canadien a bien disposé d'un deuxième essai, qu'il a dû avorter suite à la vibration qu'il évoque. Un dernier essai n'est ensuite jamais venu, le drapeau à damier étant abaissé lors du run de la voiture le précédant dans la file. Un moment surprenant pour Hinchcliffe, qui n'était visiblement pas au courant d'un subtil changement de règlement, qui arrête les qualifications à 23h50, contre 0h (heures françaises) par le passé.

"Honnêtement, dans la voiture, je pensais que le coup de pistolet [signalant la fin des qualifications] partait à 18h donc je n'étais même pas inquiet. Mais on n'a pas réussi à se mettre devant Pippa dans la file [des qualifications], c'est les règles, c'est comme ça. On n'est pas le premier 'grand nom' à se faire éliminer, on a enfin du 'bumping' de retour à Indy, ce que tout le monde attendait avec impatience, j'en suis moins content maintenant, mais c'est comme ça."

Indy, aussi cruel avec les ogres que les petits poucets

L'histoire de l'Indy 500 est effectivement émaillée de chocs lors du Bump Day, le plus important étant évidemment 1995, lorsque les deux voitures du Team Penske n'étaient pas parvenues à se qualifier, alors qu'elles étaient pilotées par Emerson Fittipaldi et Al Unser Jr., les deux derniers vainqueurs de l'épreuve ! À Indianapolis, il faut être dans les 33 plus rapides pour se qualifier, aucun passe-droit n'est accordé...

Un règlement dur qui a donc également mis de côté Pippa Mann pour la 102e édition de la plus grande course de monoplaces au monde. La Britannique, qui roulait cette année sous les couleurs de Donate Life, une association en faveur du don d'organes, était très émue en conférence de presse, après une journée difficile.

"En arrivant au mois de mai, je savais que ça allait être difficile. J'ai en général du temps dans une IndyCar une fois par an, alors ici, avec un nouveau package aérodynamique et sans possibilité de faire des essais parce qu'on n'a pas le budget..."

"Toute l'équipe a travaillé si dur pour passer cette voiture d'une configuration routière à l'ovale, pour que je puisse passer mon test de vétéran mardi. Mercredi et jeudi, on pensait que ça se passait bien, la voiture était très bonne dans le trafic. Et vendredi, 226 mph dès le premier tour, super. Puis on commence à enlever de l'appui, et rien."

L'équipe de la monoplace numéro 63 a alors tout tenté pour essayer d'apporter quelques miles à l'heure à la Dallara-Honda, mais le résultat final était donc insuffisant, le dernier run de Mann se situant sous les 224 mph (360 km/h) nécessaires pour se qualifier.

"Je savais que si tout ce qu'on avait fait dans la nuit pour rendre la voiture plus rapide ne fonctionnait pas, on allait avoir du mal, mais il fallait quand même prendre la piste et essayer. Pour le dernier run, on a enlevé tout l'appui que l'on pouvait sur la voiture, et ça n'était pas suffisant. Pire, on était même moins rapide que sur le premier run. C'est la pire sensation du monde."

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