IndyCar - Le danger des ovales a dissuadé Bruno Senna
Bruno Senna, Mahindra Racing
FIA Formula E
Bruno Senna, aujourd'hui pilote GT chez McLaren mais également actif en Formule E, confie que le risque représenté par les ovales l'a éloigné des circuits américains. Malgré son intérêt pour l'IndyCar, l'une des disciplines les plus compétitives au monde en monoplace, le pilote brésilien explique qu'il vaut mieux y réfléchir à deux fois avant de prendre part à des courses sur ovale.
Deux noms reviennent régulièrement dans les mémoires lorsqu'il s'agit d'évoquer le danger des ovales : les Britanniques Mike Conway - victime d'un effroyable accident en 2010 - et Dan Wheldon, tragiquement décédé à Las Vegas en octobre 2011. L'accident mortel de ce dernier hante encore certaines mémoires et à Miami, dans le cadre de la cinquième manche du championnat de Formule E, deux pilotes ont exprimé à Motorsport.com leurs craintes réelles au sujet des courses sur ovale.
"J'ai parlé à quelques équipes d'IndyCar," confie Bruno Senna. "J'étais intéressé, mais rien ne s'est jamais concrétisé. En toute franchise, j'ai une histoire familiale et je ne veux pas prendre de risques sur les ovales, ne serait-ce que par respect pour ma famille. Au final, je poursuis dans des catégories qui me sont plus familières et c'est peut-être mieux ainsi."
Si Bruno Senna songe légitimement au destin tragique de son oncle, qui fut l'un des plus grands champions de l'histoire du sport automobile, Scott Speed ne partage pas cette peine. L'Américain est pourtant du même avis, lui qui a déjà roulé en NASCAR.
"Mon avis est clair : je ne veux pas rouler en monoplace sur un ovale. J'ai deux enfants et j'aime la vie. Ce n'est pas fait pour moi, point à la ligne."
Ces avis tranchés ne sont pas isolés : d'autres pilotes partagent également ce point de vue. Mais pour certains d'entre eux, l'adrénaline de la compétition prend le dessus. L'IndyCar est la seule catégorie de monoplaces de haut niveau au monde à alterner des circuits routiers et des ovales. De plus, la série comprend l'une des courses les plus mythiques de la planète, les 500 miles d'Indianapolis. En coulisse, certaines voix expriment leur envie de voir enfin apparaître des cockpits fermés, sans pour autant dénaturer la compétition.
Au final, le risque zéro n'existe pas. Le danger n'est jamais très éloigné en sport automobile et, quelle que soit la discipline concernée, les pilotes doivent composer avec. Il leur appartient de décider jusqu'à quel point ils acceptent leur propre mise en danger...
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