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James Hinchcliffe - "J'étais un chiche-kebab"

Sur le site The Players' Tribune, James Hinchcliffe est revenu sur les moments ayant suivi son accident à Indianapolis, et son retour dans le cockpit à Road America en septembre.

James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda

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Jay Alley

James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
Les fans signent une bannière #GetWellHinch
James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
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L'accident de James Hinchcliffe à Indianapolis
James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
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James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
James Hinchcliffe amène l'Astor Cup sur le Golden Gate Bridge

Le pilote canadien avait été grièvement blessé par une pièce de suspension lors des essais des 500 miles d'Indianapolis, au mois de mai dernier. Le "maire de Hinchtown" ne se souvient de rien de cet accident soudain.

"J'étais un chiche-kebab. J'ai tapé le mur à plus de 330 km/h, et un bout de suspension en métal est passé à travers ma jambe droite, à travers une artère, puis dans ma jambe gauche. Un chiche-kebab. Immédiatement, l'attention s'est portée sur une perte importante de sang. L'équipe de sécurité de l'Indianapolis Motor Speedway m'a sauvé la vie," écrit Hinchcliffe sur le site, où des sportifs peuvent s'exprimer sans filtre.

"Ils ont eu beaucoup de mal à me sortir de la voiture, mais par je ne sais quel miracle, ils ont réussi. Une fois dans l'ambulance, ils ont réalisé à quel point c'était grave, on ne s'est même pas arrêté au centre médical du circuit, l'ambulance a à peine ralenti pour prendre un chirurgien et on est parti à l'hôpital."

Le reste de l'histoire est connu, Hinchcliffe parvenant à se remettre totalement, jusqu'à son retour dans la monoplace n°5 un beau matin de septembre. Mais si le monde entier a vu son accident, il y en a un qui n'en garde aucun souvenir, le Canadien lui-même!

"J'étais dans un état de choc, et j'ai également souffert d'une énorme commotion cérébrale, donc je ne me souviens de rien. Dans ma tête, je me suis réveillé à l'hôpital et la partie difficile était terminée. Je voulais vraiment savoir ce qui s'était passé ce jour-là, et j'ai donc commencé à interroger des personnes."

Le tour de l'hôpital "façon Hinchcliffe"

"Je suis devenu assez ami avec mon chirurgien. Quand on passe par des moments pareils, c'est naturel. Une fois, je lui ai donc demandé de me faire faire un tour de l'hôpital, mais personnalisé. Je voulais refaire le chemin de cette journée, étape par étape. On a démarré par l'endroit où je suis arrivé en ambulance, puis la salle de choc, où on a commencé à me remettre du sang dans le corps. Nous sommes ensuite allés dans la salle d'opération, puis aux soins intensifs, où je suis resté deux jours."

Le pilote Schmidt/Peterson Motorsports comprenait donc mieux ce qui lui était arrivé ce 18 mai 2015, mais l'histoire semblait toujours être arrivée à quelqu'un d'autre. C'est en parlant à ses proches qu'il a réalisé que tout cela était bien réel.

Mais comme pour tout pilote, l'objectif était de revenir dans la voiture, la même machine qui lui avait infligé ces blessures presque mortelles. Et c'est donc à Road America que James Hinchcliffe a repris le volant de sa Dallara-Honda. Avait-il encore suffisamment de cran pour concourir au plus haut niveau?

"J'avais une seule crainte, que quelque chose ait changé et que je n'aie plus le feu nécessaire pour piloter au plus haut niveau. Le tour d'installation était très bizarre, car je n'avais plus effectué les procédures depuis longtemps. Je me disais que si un tour d'installation prenait autant de facultés mentales, les tours à pleine vitesse seraient terribles!"

"Mais après cinq tours, tout était à nouveau confortable, je pouvais attaquer de plus en plus à chaque tour, et j'allais de plus en plus vite. J'étais de retour dans mon élément, et je savais que j'avais encore ce petit plus."

"Je pense que le fait que je ne me souvienne de rien m'a aidé à revenir. Même si je me souvenais de l'impact, j'aurais pu revenir, mais avec plus d'appréhension. Mais même cette crainte n'aurait duré que jusqu'au moment où je pouvais enfin prendre la piste. C'est à ce moment que vous réalisez que cette machine n'a finalement pas envie de vous tuer."

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