Interview

Pagenaud - "Être en tête du championnat me semble logique"

Le Français Simon Pagenaud, membre de la puissante écurie Penske en série IndyCar, a débuté la saison 2016 sur les chapeaux de roues avec trois victoires consécutives.

Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet

IndyCar Series

Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet, dans les stands
Le poleman Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Le vainqueur Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet

Aux commandes de sa Dallara-Chevrolet no 22, Pagenaud a terminé trois fois premier et deux fois deuxième lors des cinq premières épreuves de la saison.

Pagenaud, natif de Poitiers, possède un palmarès enviable avec un titre de champion de l’American Le Mans Series en 2010 et une seconde place aux 24 Heures du Mans en 2011. Maintenant âgé de 32 ans, il se consacre entièrement à l’IndyCar et en est à sa deuxième saison au sein de l’écurie de Roger Penske.

Il figure actuellement au premier rang du classement des pilotes de la série IndyCar, mais il est pourchassé par deux de ses coéquipiers, Will Power et Helio Castroneves.

Nous avons récemment discuté avec Simon Pagenaud, et lui avons demandé si ce très bon début de saison l’avait surpris.

Il ne m’étonne pas du tout ! C’est dans la logique des choses”, répond-il. “J’ai joué le titre en 2013 et 2014, et l’année dernière en fut une de transition avec mon arrivée chez Penske. Cette année, nous sommes passés à la vitesse supérieure. Je dispose d’une bonne auto et d’une super équipe. On est performant tous les week-ends. Donc, le fait qu’on soit en tête du championnat me semble être logique."

“Toutefois, on n’a pas toujours été chanceux durant la première demi-saison. On a perdu de gros points à Indianapolis et à Road America. Mais je crois qu’on va pouvoir tenir le coup et tout se déroule bien en ce moment.”

Travailler en symbiose

Pourtant, l’an dernier, Pagenaud n’avait pas récolté de victoire. Ses très bons résultats en qualifications ne s’étaient pas transformés en succès en course. Son meilleur résultat était deux fois troisième. Qu’y-a-t-il donc de différent cette année ?

Il n’y a rien de différent. C’est juste le temps qui fait les choses”, répond Pagenaud à Motorsport.com. “Quand je suis arrivé chez Penske, je ne connaissais que mon ingénieur de piste [Ben Bretzman, qu’il connaît depuis l’époque de ses saisons passées chez Schmidt Peterson Motorsports] et Kyle Moyer, le stratégiste. Je ne connaissais personne d’autre, même pas les mécaniciens. Il faut du temps. C’est comme une équipe de foot ou de hockey sur glace qui démarre, il faut que l’osmose se mette en place. Ça s’est mis en place cet hiver. Et maintenant, on a confiance en notre méthodologie de travail.”

Pagenaud avoue que Bretzman et lui se comprennent et se complètent parfaitement : “On arrive à se comprendre sans se parler. Plus ça va aller, mieux ça va être. Parfois, il faut prendre des décisions osées. Regardez aujourd’hui [samedi à Toronto]. On a décidé de disputer le Fast 6 en pneus noirs [les plus durs]. Nous étions tous d’accord. On n’a pas fait la pole, mais ce n’est pas une catastrophe. La qualification et la course, ce sont deux mondes bien différents.”

Tout partager

Le Français précise que les quatre pilotes Penske - Castroneves, Power, Juan Pablo Montoya et lui - partagent toutes les informations techniques et affirme qu’il n’y a rien de secret.

Tous les bouquins sont ouverts. On travaille tous dans la même pièce,”, poursuit Pagenaud. “Moi, j’échange avec Montoya, Power et Castroneves. Il n’y a pas de secret. On a aussi beaucoup d’infos qu’on peut tirer. Nous disposons de quantités impressionnantes de données informatiques, d’images des caméras embarquées, d’acquisition de données, et chacun de nous dispose d’un ordinateur d’où il peut extraire toutes ces informations. Mais une fois en piste, c’est le meilleur qui gagne.”

Pagenaud avoue aussi avoir encore beaucoup à apprendre dans un championnat aussi disputé et intense, où tous les compétiteurs disposent à peu près du même matériel.

Il y a toujours une place pour le progrès. Je suis content du niveau où je suis aujourd’hui. Je suis rapide en qualifications, je commets très peu d’erreurs, je suis vite en course, j’arrive à économiser du carburant et je suis maintenant bon sur les ovales. Mais je dois encore progresser dans plusieurs domaines : les tours de sortie des stands, les relances, les tours de qualifications, les dépassements, les pneus froids, etc. Il y a tellement de choses à peaufiner que ça m’étonnerait qu’on trouve un pilote parfait. Il n’y a pas de limites au progrès et à l’amélioration."

“La compétition est très, très intense ici en IndyCar. Le niveau de compétitivité des équipes et des pilotes est également très élevé ici. Pour battre les spécialistes de cette série, il faut quand même quelques années d’entraînement,” termine Pagenaud.

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