Pagenaud salue un package 2018 "vraiment réussi"

Champion IndyCar en 2016, Simon Pagenaud a pu essayer ce mardi pour la première fois le nouveau package aérodynamique unique, qui sera utilisé par l'ensemble du plateau en 2018.

Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet

Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet

Team Penske

Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Le vainqueur Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Schmidt-Hamilton Motorsports Honda
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet
Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet

Le pilote du Team Penske a effectué environ 80 tours du circuit de Road America lors de la journée d'essais, à laquelle Spencer Pigot participait aussi, pour le Ed Carpenter Racing. Les Honda du Schmidt/Peterson Motorsports ont elles passé la journée à Mid-Ohio.

Pour le Français, qui avait pu compter sur l'avis de Juan Pablo Montoya, pilote d'essais lors des premières séances de la nouvelle voiture, ce package 2018 va dans la bonne direction, après trois ans de guerre des kits aérodynamiques, et de surenchère en termes d'appui.

"C'est très intéressant, très différent des voitures que l'on a vu ces dernières années, mais assez sympa. Il y a clairement moins de grip, ce qui est très bon. C'est un défi différent et je l'ai bien aimé", a-t-il déclaré à Motorsport.com.

Le Poitevin indique toutefois qu'il ne faut pas s'attendre à une véritable révolution, la voiture de 2018 restant basée sur le châssis de la Dallara DW12, utilisée en version "standard" de 2012 à 2014, puis agrémentée des kits Honda et Chevrolet ces trois dernières années.

"Ça n'est pas si différent. Il y a moins d'appui, mais les zones de freinage n'ont pas énormément changé, même si l'application des freins est différente, la manière d'entrer dans le virage aussi. Mais globalement, on est dans la même ère de voiture."

Logiquement, c'est dans les virages à haute vitesse que la nouvelle voiture se démarquera le plus de sa devancière, ne disposant pas d'imposants ailerons et ailettes pour la plaquer au sol : "Dans les virages à haute vitesse, la réduction de l'appui était assez visible, le premier virage, le Carrousel, la voiture glisse beaucoup plus."

"La plus grande chose que j'ai trouvée est que vous pouvez faire glisser la voiture un peu plus qu'avant, probablement grâce au changement de la distribution des masses. Quand vous glissez, c'est plus facile de récupérer la voiture qu'avant. Vous pouvez faire patiner les roues en sortie de virage et contrôler la glisse."

Au final, le verdict de Simon Pagenaud (qui sort d'une troisième place à Petit Le Mans et sera au volant d'un proto Acura Penske en 2018 pour quelques épreuves) est extrêmement positif après cette première prise de contact avec la monoplace 2018. Comme sur la première version de la DW12, le grip mécanique jouera un rôle plus important dans les différences de performance entre les équipes et les pilotes.

"L'accélération est forte en sortie de virages, j'ai le sentiment que l'IndyCar a vraiment réussi le package 2018. L'accent est mis sur le grip mécanique plutôt que sur l'aérodynamique, comme c'était le cas avant. C'est très positif."

Propos recueillis par David Malsher

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