Les risques et le danger sur ovale n'inquiètent pas Alonso
Le mois prochain, Fernando Alonso va faire le grand saut de l'autre côté de l'Atlantique. Se disant en quête de triple couronne, l'Espagnol a annoncé sa participation aux 500 Miles d'Indianapolis.
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
Ce défi que se lance Fernando Alonso avec McLaren et Honda, qui s'associeront à Andretti Autosport, le conduira notamment à manquer le Grand Prix de Monaco, qui a lieu le même week-end que l'Indy 500. Avant de se plonger dans un monde totalement différent de ce qu'il connaît, l'Espagnol a conscience qu'il devra s'adapter rapidement et apprendre les techniques de pilotage propres à l'IndyCar, le tout à plus de 350 km/h.
"C'est très excitant, très difficile aussi, car nous savons que je ne suis pas prêt, actuellement, si la course était demain", admet Alonso. "J'ai beaucoup de choses à apprendre dans une très courte période de temps. C'est si difficile mais c'est très excitant aussi. Il faut vraiment avoir des compétences complètement différentes, une technique de pilotage différente, à laquelle je devrai m'adapter. Et au milieu de tout ça, il y a trois Grands Prix de Formule 1. Nous verrons bien."
"La vitesse moyenne est très, très élevée, c'est proche du mur, il y a beaucoup de phénomène de sillage avec les différentes voitures autour. Je devrai m'habituer à tout ça. Mais je ne suis pas effrayé par ce défi."
Le fait de quitter les circuits traditionnels qu'il connaît si bien pour concourir sur un ovale, où le risque très présent a été rappelé ces dernières années par les accidents mortels de Dan Wheldon et Justin Wilson, n'est pas un facteur qui a fait hésiter Alonso.
"Non, ce n'est pas une inquiétude", assure-t-il. "Les standards que l'Indy a désormais sont excellents, et les études qu'il y a derrière les voitures, les murs, tous les équipements de sécurité, c'est formidable. C'est probablement aussi développé qu'en Formule 1. Nous n'avons pas peur. Aucune inquiétude à ce sujet, et je suis certain qu'il n'arrivera rien."
Pour son adaptation, Alonso veut multiplier les prises de conseil, notamment de la part de pilotes qui ont eux-mêmes fait le saut de la F1 à l'IndyCar par le passé.
"Je suis curieux", insiste-t-il. "Je ne peux pas vous mentir en disant que j'ai regardé beaucoup de courses, mais j'essaie d'écouter toutes les interviews avec les rookies, comme Barrichello. Ces choses pourraient m'être utiles. Jusqu'au moment d'être dans la voiture, de sentir la vitesse et les voitures autour, je n'aurai pas de vision claire de tout ça."
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