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Sanction exemplaire : mais que s'est-il donc passé chez Chevrolet ?

Team Penske

David Yowe

Will Power, Team Penske Chevrolet
Juan Pablo Montoya, Team Penske Chevrolet
Tony Kanaan, Chip Ganassi Racing Chevrolet
Sébastien Bourdais, KV Racing Technology Chevrolet
Charlie Kimball, Chip Ganassi Racing Chevrolet
Will Power, Team Penske Chevrolet
Juan Pablo Montoya, Team Penske Chevrolet
Will Power, Team Penske Chevrolet
Luca Filippi, CFH Racing Chevrolet

220 points: c'est la pénalité officiellement infligée ce lundi à l'un des deux constructeurs de l'IndyCar Series. La raison : des réparations effectuées sur onze des douze voitures à moteur Chevrolet suite à la manche d'ouverture à St Pete, ce qui est automatiquement sanctionné par le règlement de la compétition. Mais que s'est-il produit pour que telle mésaventure survienne au sein de la firme américaine ?

D'un type de pénalité à l'autre

En 2012 à Long Beach, tous les pilotes équipés d'un moteur Chevy avaient été sanctionnés lors des qualifications. Il avait en effet été décidé de changer chaque moteur pour des raisons de fiabilité. À cette époque, un changement de bloc non autorisé entraînait une pénalité de dix places sur la grille, sauf erreur de manipulation par l'équipe concernée.

Pour autant, cela n'avait pas porté à grave conséquence puisque Will Power avait remporté la course le lendemain au volant de sa Penske/Chevrolet, devant Simon Pagenaud (Honda) et James Hinchcliffe (Chevrolet). Sept voitures parmi les dix premières étaient alors propulsées par un moteur Chevrolet.

Cette pénalité de dix places fut annulée plus tard et remplacée par une sanction en points, applicable uniquement au championnat des constructeurs, lequel concerne bien les motoristes Chevrolet et Honda. Fait étonnant pour les habitués des courses européennes : cette saison et pour la première fois, les motoristes sont également récompensés en points pour chaque moteur qui couvre la distance de 2500 miles.

Des tests de fiabilité ont entraîné la décision

Après la pénalité infligée à Chevrolet, Honda - qui n'avait pourtant inscrit que 70 points en Floride - possède 162 unités d'avance sur son concurrent avant la deuxième manche du championnat qui se disputera ce week-end en Louisiane. Un fait étonnant qui s'explique par le fait que Chevrolet ait enfreint le règlement officiel, en brisant les scellés posés sur les capots moteur par les commissaires officiels IndyCar.

En vérité, Chevy aurait remplacé des joints de soupape sur onze de leur douze blocs suite à la course d'ouverture du championnat. Les responsables américains étaient parfaitement conscients de la pénalité encourue mais ont délibérément choisi d'éviter le risque d'abandons en cascade lors de la prochaine manche, après avoir réalisé des tests de fiabilité peu concluants.

"Nous avons découvert un problème important durant les tests de durabilité," a déclaré Christopher Berube, Directeur du programme Chevrolet en IndyCar. "Par conséquent, nous avons préféré effectuer des réparations de manière préventive. Notre principal objectif est de remporter des courses et il faut pour cela offrir à nos équipes et à nos pilotes des moteurs fiables et rapides. Nous conservons cependant l'objectif de remporter les différents championnats."

Malgré la pénalité infligée au constructeur américain, tout porte en effet à croire que Chevrolet peut revendiquer le titre des constructeurs. La domination actuelle de leur moteur et surtout de leur kit aérodynamique ne durera peut-être pas, mais elle pourrait en revanche leur permettre de combler aisément le retard pris sur Honda suite à cette sanction.

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